POUR EXIGER LA SUPPRESSION DU MINISTERE DE LA HONTE DE BESSON.

SAMEDI 27 FEVRIER : MANIFESTATIONS A PARIS ET EN DROME-ARDECHE POUR EXIGER LA SUPPRESSION DU MINISTERE DE LA HONTE DE BESSON.

Samedi 27 février, des milliers de personnes manifesteront à Paris (dans  le cadre de la semaine anti coloniale) et à Donzère dans la Drôme pour  exiger la suppression du Ministère Besson.

Celui-ci, qui incarne sans vergogne ce ministère de la honte, est aussi  maire de Donzère dans la Drôme et c’est pourquoi ce samedi 27 février,  au « Sud » comme au « Nord », des milliers d’Ardéchois, Drômois et  Franciliens «prendront d’assaut», en une convergence citoyenne  exemplaire, les deux fiefs ministériel et municipal de l’ineffable.

Clé de voûte de l’architecture gouvernementale de Sarkozy, créé pour  stigmatiser autant le sans-papiers que l’immigré, pondre une nouvelle
loi contre les demandeurs d’asile, alimenter l’islamophobie par le biais  de cet indécent débat sur l’identité nationale, stigmatiser minarets et
burqa pour draguer les voix du fn… ce ministère, à forts relents  vychistes, doit disparaître du paysage de notre « démocratie », déjà
passablement anémiée.

Cet acharnement à vouloir encore et toujours plus réprimer, stigmatiser,  discriminer, a été de tout temps et reste la marque de gouvernements en  perte de légitimité, visant notamment à reconquérir à tout prix, sans  vergogne, l’électorat le plus néfaste.

Cette politique du pire et de courte vue atteindra inévitablement ses  limites, l’opinion publique (selon un sondage du 19 février, 45% de
citoyens sont favorables à la suppression du ministère de la honte)  comprenant progressivement qu’agiter l’habituel chiffon rouge du bouc
émissaire n’a qu’un objectif : détourner les regards de ces millions de  Français victimes de la faillite sociale du gouvernement en matière de  chômage, retraites, éducation, santé, logement…

Nous nous emploierons à ce que ces mobilisations du 27 février  s’étendent dans la durée à tout l’hexagone pour obtenir « véritablement
» la disparition salutaire de ce ministère et la mise au rencart de son  roitelet.

Quand des responsables de la Bibliothèque Nationale de France bafouent la liberté de signer des pétitions !

Des personnels de la BnF ont décidé de signer la pétition  » Sauvons le plus
ancien musée de France” mise en ligne par l’ « Association pour la sauvegarde
du Musée des médailles et antiques », pétition destinée à empêcher la
disparition programmée du Musée du Cabinet des Médailles.

Ces agents publics ont été convoqués par le directeur des collections –
directeur général adjoint, et par le directeur du département des manuscrits
dans le dessein de leur faire retirer leurs signatures. Ceux-ci n’ont pas hésité à
rappeler abusivement le devoir de réserve, le directeur du département des
manuscrits allant jusqu’à écrire « Vous n’êtes pas autorisés à signer ce genre
de pétition mettant en cause l’Etablissement qui vous emploie, y compris à
titre personnel ».

L’intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-FO-FSU-SUD considère que les pressions et
procédés d’intimidation exercés à l’endroit de ces agents sont aussi graves
qu’inacceptables puisqu’ils remettent en cause leur liberté d’expression et
d’opinion.

Ces faits survenus sont d’une brutalité et d’un irrespect sans précédent dans
l’histoire de la Bibliothèque nationale de France. La direction de
l’établissement, saisie par les syndicats, semble pourtant se réfugier dans une
stratégie de dénégation. Aussi l’intersyndicale a-t-elle décidé de s’adresser
sans délais au Président, M. Bruno Racine.

Déménagements en administration centrale – Les personnels passent à l’action !

A l’appel de la CGT-Culture, du SNAC-FSU et de SUD-Culture, de très nombreux collègues de
l’administration centrale du ministère de la Culture se sont réunis ce midi en assemblée générale aux Bons-
Enfants sur la question des futurs déménagements dans les services centraux.

Les prises de parole émanant de quasiment tous les services ont clairement montré l’ampleur de
l’exaspération et de la colère générées par les conditions intolérables dans lesquelles est conduite, depuis le
début, cette opération de déménagement : les personnels n’ont absolument pas leur mot à dire !

Aucune des spécificités liées à leurs missions, à leur travail quotidien et aux contraintes qui en découlent
n’ont été prises en compte. Les réalités organisationnelles et fonctionnelles, et la réalité tout court, échappent
totalement aux responsables de ce chantier. Seul compte le quantitatif : 7 m² par agent !

A la demande pressante de l’assemblée générale, le Cabinet de Frédéric Mitterrand a accepté de recevoir à 15
heures une délégation d’une vingtaine d’agents accompagnés de nos trois organisations.

A l’issue de deux heures de discussions et de témoignages précis et factuels (où beaucoup ont notamment
comparé le déménagement de 2005 et celui-ci, mené au pas de charge, avec brutalité et mépris des
personnes), nos interlocuteurs ont persisté à ânonner et à s’enfermer dans leurs dangereuses certitudes.

Excédés, plusieurs collègues ont quitté la réunion.

Le lamentable spectacle donné par l’administration n’est pas digne d’un Ministre qui crie sur tous les toits
avoir le souci des personnels de la Culture. C’est ce que nous n’avons cessé de marteler.

Par suite, la Conseillère sociale de Frédéric Mitterrand a affirmé que de réaliser les déménagements dans de
bonnes conditions primait sur la date (aujourd’hui fixée au 3 avril).

Celle-ci s’est également engagée à refaire avec nous tous un point complet des opérations sous quinzaine, les
deux semaines à venir, en plein congés d’hiver, étant mises à profit… pour dialoguer avec les agents.

Dès ce lundi, tous les responsables de services doivent impérativement présenter aux personnels placés sous
leur autorité les plans des futures implantations et recueillir toutes vos observations.

Soyons déterminés, exigeants, ne laissons rien passer,
les conditions de travail pour les années à venir en dépendent.

C’est ensemble, solidaires, et non les uns montés contre les autres,
que nous parviendrons à nous faire entendre.

Paris, le 19 février 2010, 19 heures.

Téléchargez ce communiqué ci-dessous.

La Culture en lutte s’impose sous les ors de Versailles !

[…] La situation au château de Versailles est devenue alarmante. En particulier à cause du sous-effectif, qui est réel depuis de nombreuses années et qui va encore s’aggraver. Mais s’il y a de moins en moins d’agents fonctionnaires, les tâches et les activités elles n’ont pas diminuées. Bien sûr, cela s’est traduit par un accroissement de la charge de travail des agents restants, avec toutes les conséquences que l’on imagine sur leur santé. Mais ces agents, même en travaillant dans de plus mauvaises conditions, ne peuvent pas suffire à faire fonctionner cet établissement. Alors, pour faire face au sous-effectif, le château de Versailles embauche des vacataires, c’est-à-dire des agents précaires en CDD, qui vivent sous le seuil de pauvreté en raison du temps partiel imposé et sans aucune perspective d’avenir dans l’emploi occupé.[…]

Téléchargez et lisez ci-dessous l’intégralité de ce communiqué.