La Mayday Parade !

Paris, le lundi 1er mai
à 18h métro Blanche

Qu’est-ce que le May Day ?

La May Day parade c’est la grande manifestation ouverte, revendicative et festive de tous les précaires. Un moment d’auto-organisation, de rencontres et de convergence. Nous voulons faire du Premier mai une fête des  précaires et travailleurs d’aujourd’hui. En 2006, ce moment de visibilité des luttes de précaires aura lieu dans une vingtaine de villes d’Europe et aux U.S.A. Vous êtes invités à y prendre part. Et parions ensemble qu’à travers toutes les villes où elles ont lieu, les manifestations seront encore plus nombreuses que les années précédentes pour réclamer plus de justice sociale.

 Le gouvernement a été obligé de retirer le CPE .

 La criminalisation du mouvement et la répression n’ont pas arrêté les manifestants .

 Les organisations de lycéens, d’étudiants et de salariés ont su garder l’unité qui a permis cette victoire .

 Mais il faut faire encore plus : ne pas relâcher la mobilisation contre la précarité, le CNE et contre la loi dite «Sur l’Egalité des Chances» porteuse en réalité d’inEgalités et de régressions du droit du travail . 

 Partout il faut relancer le débat et s’organiser pour mettre fin à la précarisation généralisée de nos vies

 Nos vies ne sont pas négociables !

Contre toutes les précarités !

Parce que nous ne sommes pas des variables d’ajustement !

Depuis des années, la précarité gagne du terrain dans tous les secteurs : temps partiels imposés, intérim, CDD, emplois jeunes… comme si cela ne suffisait pas, patronat et gouvernement veulent en imposer toujours plus : CNE, CPE, apprentissage dès l’âge de 14 ans, autorisation du travail de nuit à partir de 15 ans, CDD spécifiques pour les seniors, reforme visant à instaurer une immigration de travailleurs jetables… Toutes les générations et toutes les catégories de salariés sont visées par cette généralisation de la précarité. Les attaques contre le régime de chômage des intermittents suit la même logique. La Fonction publique, au sein de laquelle la part des contrats courts ne cesse d’augmenter, n’échappe pas à ces attaques avec la multiplication des recours aux CDD, vacataires, emplois aidés, PACTE, stagiaires…

De contrats précaires en contrats précaires, en passant par des périodes de chômage, le gouvernement et le patronat veulent soumettre le salariat. Ce qu’ils visent à terme, c’est la mort du CDI et l’instauration d’un contrat unique d’embauche individualisé qui donnerait tout pouvoir aux patrons pour licencier rapidement et sans motif tout salarié ! C’est ce qu’ils faisaient au 19ème siècle et c’est à quoi ils veulent nous faire revenir : un contrat unique de précarité pour toutes et tous ! Dans cette perspective, patronat et gouvernement accentuent mesure après mesure un travail de sape visant à liquider le Code du travail et à se débarrasser du Statut de la Fonction publique.

Il faut en finir avec cette précarité et ce chantage permanent à l’emploi. La lutte pour l’emploi ne passe pas par le démantèlement du Code du travail et la création d’emplois kleenex au profit du patronat. La précarité ne résout en rien le problème du chômage : elle l’amplifie et conduit de plus en plus de salariés à des situations de pauvreté alors même que les profits des entreprises continuent de grimper. Aujourd’hui on peut travailler… et vivre dans la rue (un tiers des sans-logis ont un emploi !).
                                                                                                                                   

Paris, le 21 avril 2006


SUD Culture Solidaires (Union syndicale Solidaires)

12 rue de Louvois – 75 002 Paris

Tel : 01 40 15 82 68 

sud@culture.fr

www.sud-culture.org

Pie que tout N°30

INTERMITTENTS, INRAP EN COLERE….

SOUTIEN AUX INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Pie que tout N°30

Les incidences du protocole

La mise en oeuvre de ce protocole a généré l’exclusion
de dizaines de milliers d’allocataires parmi les plus précaires,
une course aux cachets accrue pour nombre d’intermittents
souvent contraints d’accepter des cachets et des conditions
de travail au rabais et d’importantes inégalités de traitement
puisque les intermittents les mieux payés et les plus
régulièrement employés ont vu leurs indemnités augmenter
(assez souvent au moins du simple au double).

D’autre part,
c’est par dizaines de milliers que l’on compte les bénéficiaires
qui sont confrontés à des dysfonctionnements et à des blocages
dans le traitement de leurs dossiers. (…)

L’INRAP et l’archéologie préventive

A plusieurs reprises Renaud Donnedieu de
Vabres a déclaré qu’il refuserait toute baisse des
moyens financiers nécessaires pour mener à bien
les diagnostics archéologiques. En réalité, l’INRAP
est confrontée à un manque de moyens financiers et
humains qui rend la situation très préoccupante.
Pour leur part, les personnels des SRA subissent de
fortes pressions pour qu’ils limitent leurs prescriptions
de manière drastique.

Le but du Ministère et de
la direction de l’INRAP est ainsi de mettre en place
une régulation du système qui passe par une adaptation
du taux de prescription aux moyens financiers
disponibles pour les diagnostics.

Quant à la réalisation
des fouilles archéologiques, elle dépendra des
contraintes économiques des aménageurs. (…)

Courageux mais pas téméraire

Comme vous le savez,
Renaud Donnedieu de Vabres devait effectuer, le 13 avril, une
visite en Picardie et procéder à la remise des insignes de
Chevalier des arts et des lettres à Claude Jean.

Des dizaines
d’invitations ont donc été envoyés, un buffet commandé, une
partie du personnel mobilisé pour cet « évènement ». Ce qui,
en ces temps de restrictions budgétaires n’est pas une petite
dépense.

Au dernier moment, RDV s’est brusquement rappelé qu’une
réunion interministérielle sur l’Europe avait lieu le même jour
et s’est décommandé. (…)

La DRAC en état de siège

30.jpgDès mercredi soir, à
17h30, prétextant la présence
d’une poignée d’intermittents
du spectacle
venus rencontrés Claude
Jean, le directeur-adjoint
a pris les mesures d’urgence
qui, manifestement,
s’imposaient :
demander à une partie du
personnel encore au boulot, d’évacuer leur bureau et de
quitter immédiatement les lieux.

Et ce, sans fournir la
moindre explication. Cette  » consigne  » a été refusée
par ceux qui estimaient ne pas à devoir quitter leur
bureau.

Le lendemain, dans la crainte d’une  » manifestation
 » des intermittents, les accès à la DRAC ont été
fermés, les entrées filtrées par un vigile, une communication
par talkie-walkie mise en place !!! (…)

Le CPE est mort

Deux mois de mobilisation unitaire des
jeunes, des salariés et de leurs organisations ont donc été nécessaires pour faire reculer le gouvernement.

Alors
que le CPE avait été passé en force au Parlement et qu’il
constituait un élément central dans le démantèlement du
Code du travail, les mobilisations massives et la détermination
des manifestants, des grévistes et surtout de la
jeunesse ont permis une victoire de toutes celles et de
tous ceux qui veulent que la précarité, la flexibilité et les
attaques contre les droits des salarié(e)s cessent. (…)

Pie que tout N°29

NI CPE I, NI CPE BIS !!!….

Pie que tout N°29Depuis deux mois, l’intransigeance du Premier ministre a conduit le
pays dans une crise sociale de grande ampleur. Les millions de
manifestants et de grévistes comme les actions des lycéens et des
étudiants reflètent la position majoritaire du pays.

En expert qu’il est dans l’art de la manoeuvre, Chirac nous a servi
une soupe insipide dont le seul but était de faire diversion et de diviser
le mouvement anti-CPE.

29.jpgEn promulgant, envers et contre tous, le CPE, Chirac nous dit :  » Je
légalise le C.P.E, mais reprenez le travail, arrêtez de manifester, le
CPE sera ensuite modifié par une nouvelle loi  » votée  » par les
députés, les mêmes qui ne pouvaient être saisis par une deuxième
lecture pour le modifier ou le retirer, les mêmes qui avaient voté des
deux mains un CPE imposé par un De Villepin aujourd’hui carbonisé
par son attitude infléxible. (…)

Service régional de l’Inventaire.

L’avenir s’annonce plus incertain que jamais. Rien ne
bouge sur les conditions de transfert.

Le conseil général de l’Aisne a décidé de ne plus subventionner
l’AGIRPIC, ce qui ne manquera pas d’avoir de graves répercussions
sur son personnel. L’Etat s’en lave les mains et refuse de
compenser, à l’euro près, les dépenses engagées au titre du transfert.

Ainsi sa dotation provisionnelle s’élevait, en 2005, à 65 026
euros, bien loin des 185 000_/an nécessaires en besoins annuels
de crédits d’intervention intégrant les besoins liés à AGIR PIC. (…)

Xavier l’a demandé, Xavier l’a eu…

Depuis des années, la Picardie est l’une
des régions les plus défavorisées en matière culturelle,
touit comme dans le domaine du social ou de
l’éducation. En vertu de l’adage  » on ne donne rien
aux pauvres « , le ministre de la culture avait décidé
de réduire de manière drastique (20%) les crédits
2006 de la Drac.

Consigne était donc de gérer la pénurie et
de tenter de calmer les inquiétudes des différents
acteurs culturels de la région en les faisant lanterner
le plus longtemps possible. (…)

Pie que tout N°27

Lame de fond historique contre le CPE !!

Pie que tout N°27Si le gouvernement escomptait un essouflement de la mobilisation, il a manifestement perdu son pari.

Jamais autant de monde n’avait manifesté à Amiens, y compris au plus fort de la contestation contre la casse des retraites.

27.jpgCoudes à coudes, 20 000 ou 25000 lycéens, étudiants, fonctionnaires, salariés du privé et
retraités ont clamé leur rejet du CPE
Environ un quart des agents de la Drac étaient en grève ou avaient posé une journée de
congès en signe de solidarité. Une bonne dizaine a participé à la manif.

Mais rien n’y fait….. (…)

Pie que tout N°26

Non au Contrat Poubelle Pour Esclaves !!

Pie que tout N°26Incontestablement, les journées de mobilisation des 18 et 23 Mars contre le CPE ont été un réel succès. Elles ont montré la
détermination de tous ceux qui refusent une nouvelle détérioration du contrat de travail salarié, une généralisation de la précarité
comme mode de gestion et de profit et la logique d’une société basée sur la flexibilité et la
compétition entre tous.

Mais ni les tensions qui s’accroissent, ni les risques de bavures qui
amènent notamment qu’un militant de SUD soit a cette heure entre la vie et la mort, ne
semblent devoir fléchirvéritablement le chef du gouvernement et certains de ses fidèles
ministres. Le notre en premier lieu qui clame  » Y a rien à partager, Y a rien à négocier « .

Nous verrons bien quels seront les résultats de la rencontre de ce jour entre De Villepin et
les organisations syndicales. Dans l’immédiat, nous devons maintenir la pression.

26.jpgIls veulent nous diviser, nous catégoriser en chômeurs fainéants, étudiants immatures,
jeunes casseurs, vieux qui vident les caisses de la sécu, diplômés-non diplômés, fonctionnaires
privilégiés, précaires CDIstes… (…)

Voitures de service, la loterie

Depuis quelques mois, y’a
comme un malaise dans l’utilisation
des véhicules de service.

Une procédure et un mode
de fonctionnement, normalement
valables pour tous, a pourtant bien
été mise en place pour mettre fin à
certaines situations qui nous amenaient parfois à confondre
véhicule personnel et véhicule de service.

Nous comprenons mal que certains, qui devraient
pourtant montrer l’exemple, se soient affranchis de ces
règles communes pour s’octroyer, à titre personnel, un
quasi  » véhicule de fonction « .

Certes, nous comprenons
que les temps sont durs et que de
petits avantages en nature puissent
être les bienvenus. (…)

Du changement dans le paysage syndical de la DRAC

Une section Sud-Culture est en cours de constitution à la DRAC de Picardie. Elle regroupera de nouveaux
syndiqués et la plupart des adhérents de la section SNAC-FSU de la DRAC. Tous restent animés de la
même volonté de lutter sans concession, au niveau local comme au niveau national, contre la casse des
services publics, le respect des missions traditionnelles des DRACs et la défense nos conditions de travail…..

Pie que tout N°25

SALARIES JETABLES .. SALARIES SANS
DROITS…. NON, MERCI !!!

Le Premier ministre n’en démord pas.

Pie que tout N°25Quelle que soit la mobilisation contre son projet de Contrat Première Embauche, il est bien décidé à imposer, sans
débat et avec brutalité, une mesure phare qui s’inscrit dans la déréglementation du code du travail et la volonté de
donner plus de fléxibilité aux entreprises.

Les patrons, ravis d’une aubaine qui leur permettra, non seulement d’être exonérés de charges sociales, mais
aussi de renouveler en permanence leur  » stock  » applaudissent des deux mains. Revoilà revenu le temps béni du
XIXe siècle et des maitres-chanteurs…

Tout a été dit sur ce contrat qui vise à précariser encore plus les moins de 26 ans auxquels il est destiné.

Pendant
deux ans, ceux-ci pourront être virés à tout moment, sans préavis, indemnités ni même justification. Voilà contourné
le droit du travail qui prévoit pour les CDI une période de un à trois mois.

Désormais, ils n’auront aucune perspective d’avenir et devront durablement plier face à l’arbitraire. (…)

CDI, CDD, CNE, CPE….

Jusqu’à présent, en droit du travail français, le
contrat de travail de droit commun, c’est le CDI,
le contrat de travail à durée indéterminée.
Comme son nom l’indique, il dure sans limitation,
tant que l’employeur ne licencie pas ou tant que
le salarié ne démissionne pas. Bien sûr, le licenciement
est possible, mais depuis 1973, il ne
peut être prononcé sans être basé sur un motif
réel et sérieux. Ce motif peut être d’ordre économique
: suppression de poste, fermeture d’établissement,…
ou tenant à la personne : motif disciplinaire,
insuffisance professionnelle, inaptitude
au poste et impossibilité de reclassement,…
Par contre, il ne peut être fondé sur une discrimination,
sur un état de grossesse ou sur un abus
de droit. Pour savoir quel est le motif du licenciement
et apprécier s’il est réel et sérieux, la lettre
de licenciement doit le mentionner expressément,
dès lors que le licenciement intervient après la fin
de la période d’essai. (…)