IVG, en France le compte n’y est pas

L’ivg, en France le compte n’y est pas.
Nous le dirons dans la rue le 26 septembre.

A Paris : Rassemblement à 15 heures à République.

5000 femmes partent à l’étranger chaque année pour avorter parce qu’elles ont dépassé les délais légaux. En effet, en France, une femme a seulement 12 semaines pour avorter.

Faire respecter notre droit à l’IVG est rendu chaque année plus difficile du fait de la fermeture de nombreux centres d’Ivg (civg) : les restructurations hospitalières et la fermeture des maternités de proximité ont un impact direct sur l’accès à l’ivg.

Il est également encore aujourd’hui difficile de trouver des professionnel.les pour pratiquer l’ivg. car elle est encore considérée comme un acte médical à part . En effet, au delà de la clause de conscience générale s’appliquant aux médecins pour tout acte médical (qui leur permet de refuser telle ou telle pratique), l’IVG est concernée par une clause de conscience spécifique. Certain.es professionnel.es qui ne pratiquent pas d’IVG refusent d’orienter les patientes, alors que la loi les y oblige.

Et on interdit aux sages femmes de pratiquer des IVG instrumentales (= non médicamenteuses)

Par ailleurs, les jeunes n’ont pas toujours accès aux informations qui leur permettraient de faire valoir leurs droits. La loi Aubry du 4 juillet de 2001 prévoit 3 heures d’information sexuelle obligatoire, chaque année et par an pour chaque niveau de scolarité mais elle n’est pas appliquée.

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Préavis de grève de l’intersyndicale Culture à la Bpi

logos de la CGt Culture, du SNAC FSU Culture, du SNSC UNSA, et de Sud Culture Solidaires.

À l’attention de Roselyne Bachelot-Narquin
Ministre de la Culture

Objet : dépôt d’un préavis de grève intersyndical illimité pour le personnel de la Bibliothèque publique d’information.

Madame la Ministre,

Comme cela vous a déjà été exposé dans notre courrier intersyndical, la Bibliothèque publique d’information connaît depuis de nombreuses années des problèmes importants de précarité. En effet, la direction de la Bpi a décidé d’établir uniquement des CDD de six mois, non-renouvelables, pour assurer les tâches d’accueil ou de rangement des documents, pour un temps de travail incomplet compris entre cinquante et soixante-quinze heures par mois. Ce qui fait que ces agent-e-s perçoivent un salaire de base de 450 à 600 euros par mois, ce qui, en particulier en région parisienne, ne permet pas de vivre ni de se loger décemment.

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