Samedi 13 juin : Mobilisation contre les violences policières

L’Union syndicale Solidaires et SUD Culture appellent à rejoindre la marche « Vérité et Justice » à Paris (rendez-vous 13h30 république) et tous les rassemblements ce samedi 13 juin à l’appel du Comité Justice pour Adama.

Nous ne négocierons aucune de nos libertés publiques, jamais !
Dans le monde d’après, nous allons les exercer et en grand !

Black Lives Matters !

Justice pour George Floyd, pour Adama, pour toutes les victimes des violences policières et du racisme !

Continuer la lecture de « Samedi 13 juin : Mobilisation contre les violences policières »

Appel unitaire : BAS LES MASQUES ARTS ET CULTURE

Cet appel unitaire de la culture a été écrit collectivement par des travailleur·ses des arts, du spectacle vivant et de l’audiovisuel, des artistes-auteur·es, plasticien·nes, des designer·euses, des étudiant·es et enseignant·es en art, des militant·es… Nous ne sommes pas les travailleur·ses éthéré·es et romantiques pour lesquel·les ce Président a l’air de nous prendre ou de vouloir nous faire passer, nous sommes des travailleur·ses, des actrices et des acteurs du quotidien. Nous nous réunissons depuis le 29 avril via 45 collectifs de lutte, fédérations et syndicats de nos secteurs. Nos métiers sont différents, nos conditions de travail, nos statuts et régimes le sont aussi. C’est cette richesse qui nous permet de formuler nous-mêmes nos besoins.
Depuis le début de cette crise, le monde culturel et artistique est, comme d’autres secteurs, touché de plein fouet. il a été l’un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera dans les derniers à pouvoir reprendre normalement.
Les réponses, apportées à nos secteurs le 6 mai dernier par le Président de la République et le Ministre de la Culture, ressemblent davantage à des effets d’annonce qu’à de réelles mesures et sont intraduisibles dans les réalités que nous connaissons quotidiennement.

La suite ici :

Administration centrale : compte-rendu intersyndical du CHSCT du 28 mai 2020

Nous tenons à rappeler notre ferme opposition aux méthodes de travail irresponsables et irrespectueuses de l’administration à l’égard des représentants élus du personnel de l’administration centrale : en effet, la convocation la veille au soir pour le lendemain du CHSCT-AC pour information du 7 mai auquel l’intersyndicale a refusé de siéger a été une preuve flagrante de votre absence de considération de la concertation. Nous réitérons notre position : les instances de dialogue social ne sont ni un outil de communication de l’administration ni des groupes de travail. Ces instances réglementaires sont bien des lieux de concertation qui doivent tenir compte des avis des représentants du personnel sur les questions du travail, de santé, d’hygiène et de sécurité, particulièrement sensibles en cette période de crise sanitaire.

Nous constatons par ailleurs dans l’ordre du jour que vous nous avez envoyé que vous n’avez pas retenu notre demande de point pour avis sur la 2ème phase de déconfinement à partir du 2 juin. L’intersyndicale réitère cette demande. Dans de nombreux établissements publics du ministère, l’administration travaille de concert avec les représentants du personnel pour définir et communiquer un plan de reprise d’activité (PRA) exhaustif soumis pour avis. Nous ne comprenons donc pas pourquoi en administration centrale il n’est pas possible que les représentants du personnel ne puissent obtenir de document et y travailler. Nous l’avons déjà déploré pour le plan de continuité de l’activité, il serait temps que l’administration soit réellement transparente.

Compte-rendu complet :

14 – 18 juin à Amiens : mobilisation contre les violences policières

Depuis plus d’un an, Gilets jaunes, syndicalistes et contestataires de tous horizons sont victimes de violences policières inacceptables qui n’ont jamais atteint un tel niveau. Le gouvernement, qui n’admet aucune contestation de sa politique rétrograde, perpétue ainsi la politique répressive menée depuis des années. Fidèle à ses politiques sécuritaires héritées des pratiques coloniales, la police est en roue libre dans les quartiers populaires, où vivent les plus démuni·e·s. Les discriminations, actes racistes, violences entrainant des mutilations et des morts sont monnaies courantes. Même pendant la crise sanitaire sans précédent que nous vivons, la répression a continué. Ainsi, pendant le confinement, les Réfractaires du 80, collectif de gilets jaunes amiénois·es, ont été harcelé·e·s par la police. Un camarade a été convoqué au commissariat et a fait 7 heures de garde à vue pour un simple post critiquant Emmanuel Macron sur Facebook. Après les lois scélérates de 1894, qui avaient pour but d’anéantir les anarchistes, après la première loi anti-casseurs de 1970, adoptée au lendemain de mai 1968, c’est désormais sur le fondement de la loi anti-casseurs promulguée par Emmanuel Macron le 11 avril 2019 que de nombreux·ses militant·e·s continuent à subir les foudres de la justice.

Deux camarades gilets jaunes amiénois·es, parmi les plus militant·e·s, ont été particulièrement ciblé·e·s : Jules sera jugé le 17 juin et Amandine le 18. Jules a été arrêté pour rébellion et a subi 48 heures de garde à vue. Pour sa part, Amandine a été retenue pendant 21 heures pour des motifs fallacieux (dissimulation du visage et non dispersion après sommation). Ces arrestations abusives ont pour but de les faire taire, d’entraver leur liberté de manifester et d’en dissuader d’autres de continuer. Parce que nous ne pouvons rester indifférent·e·s face à ces pratiques qui bénéficient d’une impunité presque totale, les Réfractaires du 80 organisent une semaine de mobilisation en amont des procès. Ce sera l’occasion de montrer notre soutien à nos deux camarades mais aussi de reparler d’une répression générale inouïe et non relayée par les médias aux ordres du pouvoir.

Continuer la lecture de « 14 – 18 juin à Amiens : mobilisation contre les violences policières »

Procès de Gilets jaunes à Valence : solidarité avec Stéphane et Tom!

SUD Culture Solidaires relaie et soutien la mobilisation à l’occasion de ce procès en appel, comme nous avions soutenu la mobilisation lors du premier procès. Nous témoignons de nouveau notre solidarité avec les manifestant-e-s et militant-e-s des luttes sociales victimes de la répression policière et judiciaire, nous réclamons la relax des personnes concernées et l’arrêt de toutes les poursuites et répression des luttes de manière plus générale.

Un coup contre l’un-e d’entre nous est un coup contre toutes et tous !

C’était le 8 décembre 2018, ils étaient 4 à se faire arrêter violemment à Valence, au cours d’une des grandes journées de mobilisation des Gilets Jaunes : Dylan, Maria, Stéphane et Tom.

Comme de nombreux Gilets Jaunes, ils ont été envoyé·es en prison préventive avant même le procès et ils ont été lourdement condamnés (10 mois dont 4 fermes, 9 mois dont 3 fermes, 18 mois dont 12 fermes, 12 mois dont 6 fermes, plus 3 ans d’interdiction de manifester).
Stéphane et Tom ont fait appel car ils contestent le verdict et la sévérité de la peine prononcée. Ils seront de nouveau devant la justice le 4 juin prochain, à 14h, à la Cour d’appel de Grenoble. L’audience se tiendra à huis-clos, interdite au public.

Continuer la lecture de « Procès de Gilets jaunes à Valence : solidarité avec Stéphane et Tom! »

Le préfet de police de Paris interdit la manifestation des sans-papiers prévue ce samedi 30 mai à Paris

Union syndicale Solidaires

Les collectifs de sans-papiers et les organisations qui les soutiennent, soit plus de 180 associations, syndicats, groupes locaux… ont annoncé leur intention de manifester ce samedi 30 mai en raison de l’urgence de la situation sanitaire, sociale, économique que vivent les sans-papiers.

Très nombreux à vivre en foyer dans des espaces exigus et souvent délabrés qui ne permettent aucune distanciation physique, ils ont été à la merci du virus. Parmi les travailleur-euses sans-papiers, très nombreux-ses sont ceux et celles qui ont continué à travailler pendant le confinement et sont resté-es invisibles parmi les invisibles. Ceux et celles qui ne le pouvaient pas n’ont eu droit à rien : pas de chômage partiel, pas de chômage tout court, aucune aide de l’Etat.

Le confinement, cela a été aussi les contrôles multipliés en particulier pour les personnes prenant les transports en commun en région parisienne, nombreux-ses sont ceux et celles qui ont continué leur travail la peur au ventre.

Voilà pourquoi les sans-papiers veulent manifester et vont le faire. Ils ont prévenu la préfecture qu’ils feraient respecter les mesures sanitaires. Comment justifier, l’ouverture du Puy du Fou, celle des écoles et des transports publics, celle des lieux de culte au nom d’une liberté fondamentale et refuser ce droit tout aussi fondamental qui est de manifester ?
L’injustice, les discriminations, l’exploitation, cela suffit ! La régularisation pour tous et toutes, la suspension du paiement des loyers dans les foyers, la fermeture de centres de rétention administrative seraient des premières mesures en faveur de la dignité à laquelle ils et elles ont droit.

A l’heure où l’assemblée nationale a décidé de voter en faveur de l’application Stop Covid que de nombreuses associations jugent liberticide, la Préfet Lallement en rajoute !

Le droit fondamental à manifestation est notre droit qu’on soit avec ou sans papiers. Nous serons présent-es à leur côté ce samedi 30 mai.

Pétition : #PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres

Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
1. L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
2. Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
3. La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
4. La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

Il ne s’agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :
1. Un plan de développement de tous les services publics
2. Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
3. Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels de populations, de répondre à la crise écologique.

Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le « jour d’après » pour réinvestir les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et démocratique, en rupture avec les politiques menées.

Signer la pétition en ligne !

L’extrême droite attaque la radio Radio d’ici à Saint Julien et le café associatif l’Hydre à Crest

Radio d'Ici

Communiqué de presse

Ce vendredi 15 mai 2020, les habitant.es de Crest ont pu découvrir, dans la grande rue passante du centre, sur le café associatif l’Hydre, des vitres brisées, des inscriptions fascisantes (« mort aux rouges », « Anti AFA » [Anti Anti Fa]) et des menaces (« où tu veux quand tu veux »). Cette attaque n’a pas besoin d’autre signature : brutale et virile, il s’agit très clairement d’une attaque faite par des nervis d’extrême droite. Dans des villes plus grandes, ce type d’agissement est malheureusement régulier, à Lyon notamment, contre des lieux associatifs et/ou militants « de gauche ». C’est la première fois que cela arrive à Crest. Première fois, ou presque, si l’on se souvient des appels à venir casser du gauchiste (à coup de fusil ou de barre à mine) qui circulaient sur les réseaux lors de l’ouverture d’un centre social autogéré, il y a deux ans. La semaine dernière, c’est Radio d’Ici (la radio associative locale en Nord Ardèche et sud Loire) à Saint Julien Mollin Molette, qui avait été saccagée dans la nuit : matériel aspergé à l’extincteur pour le rendre inutilisable, croix gammées et inscription «14 88» (signe de ralliement employé par les suprémacistes blancs) peintes sur les murs. Sans oublier les personnes qui, à titre individuel, ont reçu récemment des menaces via les réseaux sociaux ou des inscriptions en bas de chez eux.Comme l’explique très bien le sociologue Ugo Palheta, « Le fascisme ne devient possible comme régime politique que parce qu’il est d’une certaine manière déjà là, en pointillés […] ». Politique sécuritaire, banalisation de la violence, violence judiciaire (les fameuses lois antiterroristes qui se retournent si facilement contre celles et ceux que le pouvoir voudrait faire taire), autant de signes autoritaires qui rendent possible, créditent, légitiment de tels agissements. C’est pour cette raison que la lutte contre l’extrême droite ne peut se scinder de celle contre le gouvernement Macron-Philippe, contre ses lois liberticides, contre la précarité qu’il répand à grand coup de réformes, contre sa violence quotidienne. Nous condamnons fermement ces actes et rappelons que le fascisme tue, en France comme ailleurs. Nous affirmons notre soutien et solidarité avec le café associatif l’Hydre, lieu d’échange, lieu de discussion, lieu culturel, lieu à partir duquel s’organise quotidiennement des solidarités. Nous ne céderons ni à la peur, ni aux appels à la violence, ni aux injonctions virilistes. Le fameux monde d’après, celui que nous cherchons collectivement à inventer, à mettre en œuvre, sera résolument antifasciste ou ne sera pas. À Crest comme à Saint Julien Molin Molette, comme partout ailleurs :

Pas de fachos dans nos quartiers. Pas de quartiers pour les fachos.

Communiqué commun de : Art en Grève Valence, ASTI Valence, CNT STP26, la Confédération paysanne de l’Ardèche, la Confédération paysanne de la Drôme, Gilets Jaunes Valence, Gilets Jaunes Saillans, les Insoumis Privadois, Les Insoumis du Crestois, NPA 26/07, ROSA et l’Union syndicale Solidaires 07-26