Ici on occupe, CCN Montpellier, rejoignez-nous !

Occupation du centre chorégraphique national jour et nuit. 

Scène ouverte le samedi après-midi, inscrivez-vous pour proposer un moment de partage, d’art, de rencontre et de lutte. 

Tous les jours criée publique a 14h devant le ccn, arret louis blanc, ligne 1. 

Contact : icionoccupe@gmail.com 

Le ccn occupé est un lieu d’organisation et de convergence des luttes, venez, vous réunir et travailler tous les jours de 17h à 19h, le lieu vous est ouvert. A très vite.

Nous occupantes et occupants du CCN Montpellier, et Mouvement Unitaire Languedoc Roussillon

Ici on occupe depuis le 12 mars

A la suite des journées d’action nationale dites « les vendredis de la colère », une délégation a été reçue au Ministère du travail, aux revendications de notre mouvement , nous avons pu avoir comme réponses :

Concernant la réforme de l’assurance chômage applicable au 1er juillet, la réponse est « c’est une bonne réforme, il n’est pas question de revenir là-dessus », vous entendez ?

« Il n’est pas question non plus d’accorder un principe d’année blanche à tous les intermittents de l’emploi » vous entendez ?

Concernant la prolongation de l’année blanche pour les intermittents du spectacle, la réponse est qu’une nouvelle prolongation est « une ligne rouge à ne pas franchir », on nous proposera des mesures au cas par cas, vous entendez ?

Concernant un plan de reprise de l’activité dans le spectacle vivant, la réponse est « on va y travailler », vous entendez ?

Concernant un plan pour l’insertion des jeunes, la réponse est « c’est une bonne idée », vous entendez ?

Concernant l’accès aux congés maternité, paternité, et longue maladie, la réponse est « ce n’est pas de notre ressort », vous entendez ?

Concernant un soutien aux caisses sociales vidées par défaut de cotisations, la réponse est « on cherche des solutions », vous entendez ?

Vous entendez, vous entendez, vous entendez ?

Le rapport de force qui s’accroit depuis le début des occupations doit être amplifié. Nous devons être entendus, nous devons tout faire pour enrayer le cataclysme social qui s’annonce. Pour nous, chômeurs, chômeuses, pour nous salariés, pour nous intermittents du spectacle, pour nous précaires pour nous générations futures, il est plus que temps maintenant. Nous appelons chacun, chacune à prendre la mesure du danger imminent pour chacun, chacune, et à se mettre en lutte et en action de toute urgence !

NOUS EXIGEONS :

– L’annulation de la réforme de l’assurance chômage.

– La prolongation de l’année blanche d’une année à partir de la reprise totale du secteur pour les intermittent.e.s du spectacle et son élargissement à tous.tes les intermittent.e.s de l’emploi des autres secteurs tels que l’événementiel, la restauration, l’hôtellerie, le tourisme, les saisonnièr·es…

– Une baisse du seuil d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrant.e.s ou intermittent.e.s en rupture de droit.

– Des mesures d’urgence pour garantir l’accès aux congés maternités et maladies pour tous les travailleur·euse·s en emploi discontinu, ainsi qu’aux autrices et auteurs.

– Des moyens pour garantir tous les droits sociaux : retraite, formation, médecine du travail, congés payés…. dont les caisses sont menacées par l’arrêt des cotisations.

– Des mesures d’urgence face à la précarité psychologique et financière des étudiant.e.s.

– L’égalité femme/homme dans les salaires, aux postes de décision, de responsabilité et de direction

– La réouverture de tous nos outils de travail (théâtres, musées, cinémas, établissements d’enseignement artistique mais aussi l’espace public…).

– Un financement du secteur culturel passant par un plan massif de soutien à l’emploi en concertation avec les organisations représentatives