Un 1er mai de résistance et de luttes dans la rue !

Union syndicale Solidaires

Le 1er mai prochain, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs, sera une nouvelle fois l’occasion pour des millions de personnes à travers le monde de se mobiliser et de manifester. Cette année 2021 s’inscrit dans un contexte de crise sanitaire sans précédent. Et les conséquences de cette crise sont catastrophiques pour une grande partie de la population… pendant que les capitalistes continuent de s’enrichir !

UN GOUVERNEMENT CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL
La crise sanitaire liée à la pandémie mondiale de la Covid-19 a mis en lumière les choix désastreux opérés par les gouvernements successifs ces 20 dernières années dans la gestion de l’hôpital public.
Des dizaines et des dizaines de milliers de fermetures de lits font qu’aujourd’hui l’hôpital n’est plus en capacité de prendre en charge correctement les patient-es atteint-es gravement par le virus avec des conséquences sur tous les autres soins qui sont retardés. Le personnel est en épuisement physique et psychologique permanent. Et le gouvernement de continuer sa fuite en avant en programmant de nouvelles fermetures de lits voire des fermetures d’hôpitaux.

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Contre la précarité et la réforme de l’assurance chômage, toutes et tous dans la rue les vendredis !

Communiqué Union syndicale Solidaires

Le mouvement d’occupation des lieux culturels ne cesse de s’amplifier. Au centre de ses revendications figure l’abrogation immédiate et totale de la réforme de l’assurance chômage, décidée en 2019 unilatéralement par le gouvernement et qui a pour conséquence majeure, au travers notamment du nouveau calcul du salaire journalier de référence et de l’augmentation du nombre de mois travaillés sur une période plus courte, de réduire drastiquement les montants des allocations des chômeurs-euses et d’en exclure une partie de l’indemnisation. Comme s’ils et elles étaient responsables de la situation dramatique dans laquelle le patronat les ont mis.es ! Faire payer les chômeur-euses pour une crise économique dont ils et elles ne sont pas responsables alors que déjà plus de la moitié d’entre eux ne sont pas indemnisé-es est proprement scandaleux !

Cette situation ne peut que provoquer ressentiment et colère. A l’inverse de cette nouvelle réforme de l’assurance chômage inscrite dans un projet de décret dont nous réclamons l’abandon, il est indispensable de :

• Indemniser 100 % des chômeurs.euses avec des allocations au minimum au SMIC, dès 18 ans,
• Prolonger l’année blanche sur les droits au chômage pour les intermittent.es du spectacle et l’élargir aux intermittent.es de l’emploi laissé.es pour compte (comme les extras de l’hôtellerie-restauration-évènementiel, intérimaires, saisonniers…) et que ceux.celles-ci bénéficient à nouveau des dispositions de l’annexe 4 de l’assurance chômage,
• Ouvrir immédiatement les droits pour les cotisant.es aux annexes 8 et 10, peu importe le nombre d’heures cotisées,
• Etendre le RSA aux jeunes de 18-25 ans, seule catégorie de la population à ne pas en bénéficier et créer un salaire étudiant,
• Supprimer le décret de contrôle des chômeurs.euses de décembre 2018 et défendre un vrai service public de l’emploi, avec des moyens et du personnel,
• Arrêter les CDD abusifs et les faire passer en CDI, qui doit être la norme d’embauche habituelle en tenant compte des particularités professionnelles.

Tous les vendredis, à l’initiative des lieux culturels occupés, des manifestations de la colère sont organisées jusqu’au retrait de cette réforme qui va mettre dans la misère de centaines de milliers de chômeurs-euses et jusqu’à l’obtention d’un meilleur système d’indemnisation du chômage. L’union syndicale Solidaires soutient ces initiatives qui doivent permettre de satisfaire nos revendications sociales contre la réforme mais aussi contre les licenciements, contre les aides publiques aux entreprises qui licencient, contre les exonérations de cotisations sociales et pour lutter réellement contre le chômage et la précarité. Cela passe par la création massive de postes de fonctionnaires dans les services publics et d’emplois en CDI dans les secteurs utiles socialement et écologiquement. Et cela passe également par les 32 heures de travail par semaine sans perte de salaire.

Solidaires appelle dès ce vendredi 26 mars et ceux qui suivront l’ensemble des travailleurs.euses, précaires et chômeurs.euses, à cesser le travail et participer aux actions, manifestations, rassemblements qui sont prévus. Faisons émerger le printemps social à la hauteur de nos revendications, par la mobilisation et l’extension des occupations à tous les secteurs : c’est le rapport de force qui nous fera gagner !

Elections TPE/TPA du 22 mars au 6 avril 2021

Qu’est-ce que les élections TPE/TPA ?

Vous êtes salarié·e d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, vous serez appelé·e·s à voter du 22 mars au 6 avril 2021.

Dans chaque région, vous élirez 10 représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE qui vous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).

Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, vous pourrez mieux défendre vos droits.

Solidaires, c’est qui ? c’est quoi ?

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.

Suis-je concerné·e par les élections ?

Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2019, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
– Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.

Comment voter ?

Le scrutin se déroulera du 22 mars au 6 avril 2021.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Mi-mars 2021, soit environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.