Du 25 novembre au 9 décembre 2024, nous élirons nos représentant·es face aux employeurs. Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Plus notre score sera important, mieux nous pourrons défendre nos droits. Nous sommes 5 millions en France à travailler dans des entreprises ou associations de moins de 11 personnes ou pour des particuliers. C’est une force !
Pour la hausse des salaires, l’abrogation de la réforme des retraites, la défense de nos droits : élisons des représentant·es qui défendent nos intérêts !
La branche Éclat se mobilise contre l’extrême droite
Abasourdis par le score de l’extrême droite dans notre pays, et extrêmement inquiets de ce qui pourra sortir des élections législatives qui se tiendront à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président de la République, nous tenons à rappeler ici le sens de notre mission, de notre travail et par conséquent de notre engagement pour l’accès à l’éducation populaire pour toutes et tous.
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Le résultat des élections européennes dimanche soir confirme, malgré une abstention toujours forte, le renforcement du FN/RN, parti issu du fascisme et de la collaboration. Cette organisation s’appuie sur la peur, la frustration et la colère du peuple exacerbées par les choix politiques actuels. Il utilise ce ressentiment légitime en proposant des solutions simplistes qui pointent des boucs émissaires.
Continuer la lecture de « L’extrême droite n’est pas l’alternative à la macronie ! »(Enième) réforme de l’assurance chômage : jusqu’où ?
Union syndicale Solidaires
Gabriel Attal vient d’annoncer une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Comme les 2 précédentes, elle va toujours dans le même sens : moins de droits et d’indemnités pour les chômeur-ses. Alors qu’à peine un tiers d’entre elles et eux sont actuellement indemnisé-es, le gouvernement Attal ose prétendre agir ainsi pour l’emploi en luttant contre l’« assistanat ». Le but : parvenir à imposer l’équivalent des lois Hartz allemandes de 2003/2004 obligeant les privé-es d’emploi à accepter n’importe quoi à n’importe quel salaire (pourquoi pas des jobs à 1 euro?), lois qui ont conduit à une explosion de la précarité et de la misère outre rhin, comme ce qui s’est également passé en Angleterre.
Continuer la lecture de « (Enième) réforme de l’assurance chômage : jusqu’où ? »Un discours antisocial, ultralibéral et autoritaire
Communiqué Union syndicale Solidaires
Le discours de politique générale à l’Assemblée Nationale de G. Attal renforce une politique libérale, dure et autoritaire qui ne cède aucune place à une quelconque remise en cause des effets délétères de 7 années de politique Macron.
Si le 1er ministre « voit une société qui se perd quand elle doute d’elle-même et de ses capacités », il omet d’en nommer les causes.
S’il voit les crises qui s’enchaînent et assure y répondre méthodiquement, il omet le fait générateur, et pire, enlise sa politique générale libérale dans un mythe de sauveur, de reconquête de la souveraineté de la France, en faisant la part belle aux idées d’extrême-droite dont le gouvernement cherche à conquérir les voix.
Réarmer et réinstaurer respect et autorité sont les mots qui prévalent à toute action du gouvernement qu’elle soit “sociale”, éducative, écologique. Il répond aux soi-disant aspirations de la jeunesse par des mesures qui s’inspirent de politiques archaïques avec le retour de l’uniforme à l’école, la mise en place de travaux d’intérêt éducatif pour les mineur·es de moins de 16 ans .La réforme de l’école est annoncée d’ici mars, sur la base du” respect de l’autorité”, sanctions à l’appui , et de la mise en place de groupes de niveaux. Le SNU est généralisé.
Le gouvernement annonce libérer le travail, libérer les entreprises, simplifier les normes. Un vieux discours en soi..
Continuer la lecture de « Un discours antisocial, ultralibéral et autoritaire »Abrogation de la loi immigration !
Communiqué Union syndicale Solidaires
Continuons le combat contre cette loi raciste et xénophobe !
Touchée… mais pas coulée par le Conseil constitutionnel, la loi immigration reste toujours la plus régressive en matière d’immigration depuis 40 ans. Gérald Darmanin s’est d’ailleurs félicité que le projet de loi initial du gouvernement ait été intégralement conservé ou presque. Ses 27 articles initiaux sont toujours bien là, sans compter ceux imposés par la droite et épargnés par le Conseil Constitutionnel. Celui-ci aura surtout censuré les pires mesures d’extrême droite comme la négation du droit du sol ou la préférence nationale. Darmanin se réjouit donc de pouvoir expulser à tour de bras. Tout ça alors que le gouvernement s’est engagé à détricoter ensuite l’Aide médicale d’État (AME), dispositif déjà très insuffisant et discriminatoire de couverture santé des étranger-es.
Sans compter que le Conseil Constitutionnel n’a pas censuré les dispositions les plus scandaleuses du fait de leur incompatibilité avec les principes constitutionnels. Non, elles l’ont été car elles ne figuraient pas dans la bonne loi (les fameux « cavaliers législatifs ») : elles pourraient donc être représentées ultérieurement et être validées !
En réalité, cette loi affaiblit lourdement les droits et garanties des personnes étrangères. Quelques mesures parmi les plus destructrices de droits :
- Le dispositif de régularisation pour un an uniquement pour les travailleurs-euses des « métiers en tension », principe inacceptable en soi et de plus soumis à l’arbitraire préfectoral.
- Mise en rétention de potentiels demandeurs d’asile, l’accélération du délai de traitement des dossiers de demandes d’asile sans moyens publics supplémentaires et la généralisation du juge unique pour traiter les contentieux. Les conditions matérielles d’accueil (hébergement, allocation) sont refusées automatiquement aux demandeurs d’asile qui quittent leurs régions ou hébergement…
- Le statut d’autoentrepreneur est refusé aux étranger-es d’un pays non membre de l’Union Européenne
- Les mineur-es non accompagné-es ne peuvent plus bénéficier de l’Aide sociale à l’Enfance quand ils et elles ont fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
- L’OQTF devient automatique pour toute personne étrangère déboutée de sa demande de qualité de réfugiée.
- L’obtention ou le renouvellement d’un titre de séjour est soumise à l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge…
Et beaucoup d’autres encore : cette loi porte dans son ADN la défiance de l’étranger-e. Elle est raciste et xénophobe. C’est en totalité qu’elle doit être abrogée.
Elle ne fera qu’aggraver encore plus fortement la précarité d’une population déjà fortement discriminée, fragile et très peu informée de ses droits. Une autre politique migratoire d’accueil et solidaire est possible !
MACRON AYANT PROMULGUÉ CE WEEK-END CETTE LOI SCÉLÉRATE, L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES APPELLE À SE MOBILISER MASSIVEMENT LE 3 FÉVRIER PARTOUT DANS LE PAYS POUR EXIGER SON ABROGATION ! ÉGALITÉ DES DROITS ! POUR UN ACCUEIL DIGNE ET SOLIDAIRE ! RÉGULARISATION DE TOUT-ES LES SANS PAPIERS, NOTAMMENT LES OCCUPANTS DU PIQUET DE CHRONOPOST !