NOUVELLE RÉFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE : LES CHÔMEURS/SES COUPABLES ?

Union syndicale Solidaires

Avant d’enclencher une nouvelle réforme des retraites, le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt entend tout comme ses prédécesseurs porter lui aussi fortement atteinte aux droits et allocations déjà bien faibles des chômeurs/ses. Pourtant la mise en place de la précédente réforme de l’assurance chômage date d’un an à peine et avait donné lieu à une forte contestation sociale et judiciaire obligeant le gouvernement à la repousser dans le temps puis à passer en force.

Le problème est-il les chômeurs/ses ou … le gouvernement ?

Avec encore et toujours la même obsession : rendre la vie impossible aux chômeurs/ses pour les inciter soi-disant à travailler. Pour la propagande officielle et patronale, les chômeurs/ses se tournent les pouces, le problème n’étant pas le manque d’emploi et les licenciements mais les chômeurs/ses qui ne veulent pas travailler. D’où la pénurie de main d’œuvre dans les secteurs « en tension », dans le bâtiment et la restauration par exemple. Évidemment personne au gouvernement, à commencer par le soi-disant ministre du « plein emploi » pour évoquer les trop bas salaires, les contrats précaires, les horaires atypiques et incomplets ou les conditions de travail pourries de ces secteurs. Aucun ministre pour relever non plus que meilleurs sont les salaires et les conditions de travail, meilleures sont les chances de trouver des volontaires ! Rappelons à ce sujet que le gouvernement refuse d’inciter le patronat à augmenter les salaires, sans parler des superprofits qu’il ne voit pas et/ou qu’il ne faudrait pas taxer.…

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Pour le service public, nos missions, nos métiers  et nos emplois, contre la précarité : continuons la lutte !

Intersyndicale BNF : CGT FSU SUD

La lutte à la BnF contre le sous-effectif, la dégradation de nos conditions de travail, la remise en cause de nos missions de service public avec la fin de la communication directe des documents des magasins toute la journée et la précarité continue maintenant depuis plus de 6 semaines, en lien permanent avec les lecteurs, les usagers, et le monde de la recherche et de la culture. La pression s’accentue sur la direction et le ministère de la Culture, avec de nombreuses journées de grève suivies, les interventions des chercheurs, une conférence de presse de soutien à la grève mercredi dernier avec Laurent Binet, Eric Vuillard, Arlette Farge et Daniel Kunth. Il faut continuer notre mobilisation car c’est maintenant qu’il faut agir, en perspective du CA de la BnF le 30 juin. Pour décider collectivement de nos actions : assemblée générale le 21 juin 2022 à 12h30 Hall Ouest

  • Retrait immédiat de la réorganisation du travail en service public et retour aux communications directes des documents toute la journée
  • Mise en place immédiate de toutes les mesures nécessaires pour pouvoir les postes dont la BnF a besoin, en particulier de magasiniers titulaires, avec la publication dès maintenant des postes vacants puis l’organisation d’un recrutement direct conséquent, avec un volet interne important
  • Abandon immédiat du recrutement des contractuels à temps incomplet sur besoins permanents sur des CDD d’un an, contrat ultra-précaires sans droit et retour à leur recrutement en CDI
  • Engagement clair et précis sur les primes
  • Augmentation des moyens en personnel et financiers de la BnF pour pouvoir remplir dans de bonnes conditions l’ensemble de ces missions
  • Retrait du projet d’ouverture jusqu’à 19h des salles de lecture et du travail les jours fériés, les dimanches à Richelieu et le recrutement du personnel nécessaire.

BnF : pour le service public, nos missions, nos métiers et nos emplois, contre la précarité : Nous allons gagner !

Intersyndicale BNF : CGT FSU SUD

Après un mois de mobilisation massive et de grève des personnels, avec le soutien sans faille des lecteurs, des usagers, des professionnels des bibliothèques et du monde de la recherche, la direction est de plus en plus isolée. Continuons le mouvement pour préserver un service public digne de nos missions, arrêter l’hémorragie des effectifs et obtenir les postes nécessaires, empêcher la dégradation de nos conditions de travail, faire barrage à la précarisation.

  • Retrait immédiat de la réorganisation du travail en service public et retour aux communications directes des documents toute la journée
  • Mise en place immédiate de toutes les mesures nécessaires pour pouvoir les postes dont la BnF a besoin, en particulier de magasiniers titulaires, avec la publication dès maintenant des postes vacants puis l’organisation d’un recrutement direct conséquent, avec un volet interne important.
  • Abandon immédiat du recrutement des contractuels à temps incomplet sur besoins permanents sur des CDD d’un an, contrat ultra-précaires sans droit et retour à leur recrutement ne CDI.
  • Engagement claire et précis sur les primes.
  • Augmentation des moyens en personnel et financiers de la BnF pour pouvoir remplir dans de bonnes conditions l’ensemble de ces missions.
  • Abandon du projet de mise en caisse ou en rayon d’ouvrages sans les cataloguer 
  • Retrait du projet d’ouverture jusqu’à 19h des salles de lecture et du travail les jours fériés à Richelieu et le recrutement du personnel nécessaire.

MARDI 07 JUIN 2022 : Assemblée générale à 12h30 Hall OUEST

JEUDI 09 JUIN TOUS ET TOUTES EN GREVE ! RDV : 9H dans le Hall EST

[Pétition]Tous ensemble défendons le service public de la BnF !

Intersyndicale BnF : CGT, FSU, SUD

Depuis de nombreuses années, le Ministère de la Culture poursuit une politique d’austérité ayant pour effet une diminution constante des moyens humains et budgétaires consacrés au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de France. Les personnels, lecteurs et usagers de la BnF continuent d’être soumis à des mesures régressives qui dégradent chaque jour davantage les services proposés au public et les conditions de travail des agents. Ainsi plus de 300 emplois ont-ils été détruits en dix ans.

Dans le but de supprimer à nouveau des postes, la direction de la BnF après avoir automatisé les vestiaires veut imposer, à partir du mois de mai, la fin des communications directes des documents jusqu’à 13h, tous les jours, la communication directe n’étant possible que l’après-midi. Cela serait un recul sans précédent pour les lecteurs et dégraderait les conditions de travail des agents de la BnF.

A cela se rajoute le projet de mettre en place des contrats ultra-précaires, des CDD d’un an non-renouvelable, à mi-temps avec un salaire de misère pour faire fonctionner les services aux lecteurs.

Avec les personnels de la BnF nous réclamons :

–   le retour à la communication directe des documents

–   des créations de postes et des moyens financiers pour la BnF

–   le non-recours à des contrats ultra-précaires

https://www.leslignesbougent.org/petitions/tous-ensemble-defendons-le-services-public-de-la-bnf-7384/