Signature de l’accord protection sociale complémentaire au ministère de la Culture

À l’heure où les politiques gouvernementales accentuent la remise en cause de notre modèle de protection sociale, la Protection Sociale Complémentaire (PSC) est malheureusement devenue indispensable pour permettre aux agent.e.s et à leur famille d’avoir accès aux soins et de se protéger des aléas de la vie. Tout en revendiquant une couverture totale par la sécurité sociale, les organisations syndicales CGT-SUD-FSU-UNSA-CFTC du ministère de la Culture ont assumé la nécessité de négocier un accord ministériel déclinant un dispositif mis en place pour toute la Fonction publique d’État.

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Pour en finir avec la logique de l’aide et garantir un droit à la continuité du revenu aux travailleur·euses de l’art

La BUSE, Le SNAP CGT, Le STAA, Le SNÉAD-CGT, SUD Culture Solidaires

Diffuseurs, diffusez !

Au printemps dernier, nous avons publié une tribune : « Ne soutenons pas les artistes, rémunérons les travailleur·euses de l’art ! » répondant à celle publiée par des responsables d’institutions artistiques en France : « Le monde de l’art se mobilise / # Soutenons les artistes contemporains ». Dans cette dernière, les diffuseurs demandaient à l’État, entre autres : une augmentation des budgets d’acquisition des FRAC et des musées, plus de moyens pour « aider » à la recherche et à la production, des « aides matérielles » aux jeunes diplomé·es, un budget plus important pour la commande publique, et enfin, « un véritable statut des artistes-auteur·ices ». Dans notre réponse, nous avons démontré que seulement 0,6 % des artistes sont concerné·es par les acquisitions d’œuvres1, et que ranger les artistes-auteur•ices dans la catégorie des personnes à aider entretient le manque de reconnaissance du travail fourni. Cela entraîne par ailleurs la multiplication de dispositifs financiers complexes dont très peu d’artistes-auteur·ices, au final, bénéficient. Pour réellement soutenir les artistes, il s’agirait de reconnaître la valeur du travail qu’i·elles produisent. Cela passe par l’amélioration du statut existant et des droits qu’il offre, en effet.

Ainsi, notre tribune proposait un ensemble de mesures concrètes pour ouvrir de nouveaux droits comme une assurance chômage aux travailleur·euses de l’art non salarié·es. Le statut que nous avons envisagé correspond à un régime de la continuation des revenus et des droits entre les engagements professionnels ; nous avons imaginé son financement, entre autres, par l’augmentation de la contribution dérisoire que paient actuellement les diffuseurs lorsqu’ils ont recours au travail d’artistes-auteur·ices en France (1,1 % de la rémunération brute, contre 46 % de cotisations patronales dans le secteur du spectacle).

Suite à la publication de notre tribune, nous avons rencontré des diffuseurs souhaitant « soutenir » les artistes et leur avons soumis notre proposition. Nombre d’entre ell·eux nous ont confié n’avoir aucun pouvoir pour mettre en place de telles mesures, ni même pour les défendre auprès des élu·es, car les institutions culturelles publiques (y compris les personnes qui les dirigent) sont elles-mêmes en difficulté. Parallèlement à notre dialogue avec les diffuseurs, nous avons rencontré les tutelles (ministère, DRAC) qui disent ne rien pouvoir faire car soumises aux décisions du ministère de l’Économie. Au même moment, le ministère de la Culture annonçait aux organisations syndicales ses prochaines actions pour le secteur des arts visuels. Des étapes particulièrement timorées qui ne profiteraient qu’à un nombre restreint de personnes : projet de cession de droits pour que les artistes soit rémunéré·es lors des expositions futures des œuvres acquises par des collections publiques, diffusion de recommandations de rémunération dans les musées, etc.

Cependant, notre proposition a trouvé un écho auprès de certaines formations politiques, en particulier auprès de membres du Parti communiste français (PCF). En effet, depuis plusieurs mois, un groupe de travail réfléchit à un projet de loi visant à créer un revenu de remplacement pour les artistes-auteur·ices. Le texte devrait bientôt être présenté à l’Assemblée nationale. Nous souhaitons donc profiter de ces débats parlementaires pour appeler les diffuseurs à reconsidérer leur implication aux côtés des travailleur·euses de l’art, à soutenir la mise en œuvre d’un véritable statut et à diffuser notre initiative. 

La suite ici : https://framaforms.org/pour-en-finir-avec-la-logique-de-laide-et-garantir-un-droit-a-la-continuite-du-revenu-aux-1639666230

SAMEDI 5 DÉCEMBRE : UNE NOUVELLE ATTEINTE INADMISSIBLE À LA LIBERTÉ DE MANIFESTER

Communiqué de presse des unions régionales d’Ile-de-France CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL

Depuis plusieurs semaines nos organisations appellent et participent activement sur l’ensemble du territoire aux mobilisations pour défendre nos droits et nos libertés, en particulier dans les cadres unitaires contre la loi sécurité globale et le schéma national du maintien de l’ordre.

Il est bien évident que le but du gouvernement est de restreindre la liberté d’informer, la liberté de la presse et de priver la population d’user de son droit d’expression, d’être informé, de manifester, de s’organiser pour gagner de nouveaux droits.

Et ceci dans un contexte de régression alarmante des droits sociaux (assurance chômage, retraites, diminution du budget de la sécurité sociale, loi travail…) alors que les plans de licenciement se multiplient et que la précarité s’aggrave, en particulier pour la jeunesse et pour les sans papiers.

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Marche pour nos droits, nos libertés et notre dignité

Collectif Valence en lutte

Dans la lignée du rassemblement unitaire du 28 Novembre pour la défense de nos droits et nos libertés, nous appelons à une nouvelle manifestation ce samedi 5 décembre. Cet appel est élargi à une marche pour le droit de tou·te·s à vivre dignement. Il s’inscrit dans un appel national à lutter contre la précarité, la pauvreté et la réforme de l’assurance chômage.

L’inique loi “sécurité globale” n’est qu’une partie de la politique du gouvernement, la plus choquante et visible tant elle veut porter atteinte à nos libertés, et notamment au droit d’être informé et de se mobiliser. Cette loi est prévue pour réprimer les futurs mouvements
sociaux et écologiques qui ne tarderont pas à s’amplifier. Nous en demandons le retrait total.

Il nous semble pertinent que les mobilisations actuelles s’élargissent à la situation sociale qui ne cesse d’empirer. Le gouvernement n’engage aucune mesure, notamment, pour contrer les terribles vagues de licenciements qui s’abattent sur les travailleur·se·s, ni pour mettre fin à la précarité, la pauvreté et à la misère qui s’étendent dramatiquement. Un terrible exemple en est l’attaque faite à l’assurance chômage.

La loi sécurité globale a été l’étincelle qui a allumé ou rallumé en beaucoup d’entre nous une saine colère. Pour l’exprimer, nous appelons à une nouvelle manifestation unitaire ce samedi 5 décembre à Valence.

Plus que jamais, solidaires et uni·es, soyons déterminé·e·s à lutter pour nos droits, nos libertés et notre dignité.