Hommage à Lucio Urtubia

Nous apprenons avec tristesse la disparition de Lucio Urtubia, à l’âge de 89 ans, ce 18 juillet 2020, quelques semaines après le décès d’une autre grande figure de la lutte, Maurice Rajsfus, disparu le 13 juin (voir ici : https://sud-culture.org/2020/06/15/maurice-rajsfus-est-mort-continuons-son-combat-antifasciste/).

Militant anarcho-syndicaliste de la CNT espagnole en exil, antifasciste, franc-tireur turbulent et collectiviste à la fois, solidaires des luttes sociales et des opprimé-e-s, Lucio était partisan de l’action directe et des actes concrets et les camarades de SUD Culture Solidaires qui ont croisé sa route gardent le souvenir d’un homme généreux au franc-parler.

Lucio avait créé et animait le centre Louise Michel dans le 20éme arrondissement de Paris qu’il mettait volontiers à disposition pour la tenue de réunions d’organisation de différents collectifs auxquels nous avons participé.

C’est donc avec émotion que nous souhaitons lui rendre hommage en ce jour.

Adiós compañero, la lucha continua !

Pour connaître l’action militante de Lucio, il est possible de consulter sa notice du dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et social : https://maitron.fr/spip.php?article139802

Ainsi que de courtes vidéos : https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=PVPtE9ySsQw&feature=emb_logo&fbclid=IwAR1wddudLGuTshILQTYrh-v-ZPRrr-UNTYDnISesPhWuWnc0wokBr801N0U

https://www.youtube.com/watch?v=7TIJopNTw90&fbclid=IwAR0LhuWlV3X5aGmzGFWXkkLIvUinINmXtOeBZZf7iZNM4-tm0D-apBwvJW0

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Journal de grève n°1 de la MJC de Villeurbanne


Les salarié.e.s grévistes, en cohérence avec leurs revendications, ont choisi de faire grève de manière ponctuée afin de ne pas pénaliser les publics ou nuire au fonctionnement de la structure.   A NOTER : Du 23/06 au 15/07 Les salari.é.e.s grévistes ont cumulé 62 heures de grève à 5. Soit environ 12h/pers. Du 16/03-01/07/20 La politique de chômage partiel contraint un salarié permanent à temps plein a perdre 168h de travail nécessaire à la mise en œuvre des missions de la MJC soit 5 semaines de travail/pers irrécupérables.   Est-ce la grève qui grippe ou bien ?   La situation est critique : arrêt du directeur, arrêts maladie à répétition, turn over incessant, malaise grandissant.   La grève est un droit, un moyen d’exprimer un désaccord.
Nous souhaitons une discussion pour évoquer nos points de divergence.
Est ce trop demander aux administrateur.trice.s d’une structure prônant le « lien social » ?

VOIR LE COMMUNIQUE  
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Le chemin de la lutte passe par le 17 septembre !

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Union syndicale Solidaires

Le gouvernement vient certes de changer de personnel mais la politique annoncée par Macron et Castex reste identique : à droite toute ! Même mâtinée en apparence d’écologie, la soupe antisociale proposée est totalement indigeste. Alors que l’épisode pandémique n’est toujours pas terminé, les beaux discours sociaux de mars dernier ont donc vite été oubliés. Le monde d’avant et ses inégalités abyssales, ses ravages sociaux et environnementaux, son chômage de masse, ses attaques contre les plus pauvres, les services publics et les libertés politiques : ce monde est plus que jamais d’actualité même et ce, s’il a failli comme jamais. Le monde des affaires et le grand patronat, premiers soutiens de Macron, n’ont en effet aucun intérêt à ce qu’il en soit autrement !

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Notre chemin : la lutte !

Union syndicale Solidaires

Le nouveau chemin d’Emmanuel Macron ne l’est qu’en apparence. Il s’agit essentiellement de poursuivre une politique patronale et antisociale dans la ligne de son gouvernement de droite assumée. Déclinée ensuite par Jean Castex dans son discours de politique générale, cette politique habillée du vocable de la modernité rappelle furieusement l’ancien monde, sa violence antisociale et son inefficacité. Prime à l’emploi des jeunes, multiplication des services civiques et contrats d’insertion (toujours la précarité), poursuite des exonérations de cotisations patronales (toujours les mêmes qui paieront moins), les mesures promises ne seront bien évidemment pas à la hauteur de la catastrophe sociale annoncée. Tout juste avons-nous eu droit à un couplet sur les entreprises invitées à la “stricte modération dans la distribution des dividendes”. Sans contrainte ni taxation… L’emploi, c’est être davantage à travailler, pas travailler davantage ! Certes un plan de relance de 100 milliards pour une économie plus verte est annoncé. Rénovation thermique des logements, mesures contre l’artificialisation des sols, promotion des productions agricoles de qualité et des circuits courts… Un véritable catalogue de mesures écologiques a été énoncé qui pourrait aller dans le bon sens ; toutefois comment croire que l’écologie et le localisme revendiqués résisteront aux contradictions de Macron et de son monde qui n’entendent pas remettre en cause les dogmes de la croissance et du libre-échange mais cherchent à satisfaire un patronat rétif à toute écologie et une finance qui ne connaît que la rentabilité ?

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Toulouse : Communiqué après la manifestation pour de nouveaux droits sociaux et contre la « réforme » de l’assurance chômage

Mercredi 8 juillet plus de 300  personnes (chômeurs-es, précaires, intermittent-es et salarié-es)  ont manifesté à Toulouse contre la réforme de l’assurance chômage et pour de nouveaux droits sociaux  à  l’appel des collectifs, coordinations et syndicats :  Coordination des Intermittent-es et Précaires de Midi-Pyr (CIP-MP), Collectif Oc des luttes contre la précarité, CNT 31, DAL 31, Toutes en grève, SUD culture Solidaires, Solidaires 31 et sa batucada, Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), Act’Up, ATTAC et des Gilets Jaunes. Cette manifestation  s’inscrivait  dans le cadre d’une mobilisation nationale et ici à Toulouse dans la suite de nos  nombreuses occupations de Pôles emploi (une quinzaine de fois) qui se sont déroulées depuis plus d’un an.

Le chômage est en train d’exploser. Des centaines de milliers de personnes durant ces mois de pandémie ont basculé dans la précarité pour rejoindre les 6 millions de chômeur-es officiellement recensé-es par l’Unédic. Partout nous assistons au développement effréné des plans sociaux et des licenciements. Bon nombre de personnes ne retrouveront pas d’emplois. Aujourd’hui des centaines de milliers de sans-emplois et de salarié-es à emploi discontinu parce qu’ils n’avaient pas de contrats en cours n’ont pas pu bénéficier du chômage partiel et n’auront pas leurs  droits au chômage prolongés.   En annonçant qu’il reportait le 2ème volet de sa réforme qui prévoit une baisse drastique de l’indemnisation des travailleurs-es à emploi discontinu, le gouvernement a décidé de faire fi de la détresse sociale qui sévit dans le pays. Il maintient le cap ! Aussi pour faire face à cette urgence sociale absolue, nous appelons le  plus grand nombre à rester  mobilisé.  Des  journées d’action coordonnées au niveau national   sur l’assurance chômage sont en cours de préparation pour septembre. 

Contre la casse de l’assurance chômage, nous exigeons :
– le retrait définitif des 2 volets  de la réforme de l’assurance chômage, celui du 1er novembre 2019 qui allonge la durée nécessaire pour ouvrir des droits ( il faut avoir travaillé 6 mois au lieu de 4 mois) et le 2ème volet qui  prévoit une baisse drastique de l’indemnisation. – l’arrêt des contrôles et des radiations. – la prolongation à minima de l’indemnisation de tou.tes les sans-emplois jusqu’au 31 août 2021 comme c’est le cas pour les intermittent-es du spectacle. – l’indemnisation de tou.tes les sans-emplois,  avec ou sans-papiers, et dès 18 ans (au minimum à hauteur du SMIC).  – un moratoire sur l’assurance chômage

Ce n’est pas aux chômeur-es, aux plus précaires  de faire les frais de cette crise car nous ne sommes en aucun cas responsables de la situation sanitaire et sociale  actuelle. C’est au Capital, aux détenteurs des profits, capitalistes, actionnaires, banques et autres financiers de payer !

Plus personne aujourd’hui ne doit vivre au-dessous du SMIC ! Partage des richesses !

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Lettre ouverte des Organisations Syndicales de Radio France à la Ministre de la Culture

Paris, le 10 juillet 2020,
Madame la Ministre,
Nous vous souhaitons la bienvenue à la tête du Ministère de la Culture. Durant la crise sanitaire de ces derniers mois, Radio France a réaffirmé son rôle essentiel, en tant que dispositif de première importance pour l’information, l’éducation et la culture. Demain, nous devons pouvoir continuer à remplir ces missions et participer au soutien indispensable à la culture sous toutes ses formes. Or, la trajectoire financière pour l’instant toujours prévue pour l’entreprise conduit à une diminution de dotation et une asphyxie budgétaire. En découle un projet de réorganisation et de suppressions d’emplois qui est aujourd’hui encore sur la table. Il serait irresponsable, alors que l’ensemble des salariés démontre encore et toujours le potentiel du service public de la radio, de détruire ce qui fonctionne en supprimant, on le rappelle, plus de 250 emplois et jusqu’à un tiers des effectifs dans certains services. Les problématiques de risques psycho-sociaux sont déjà trop présentes à Radio France. En témoigne un nombre de rapports d’expertise grandissants sur certains périmètres, régions ou services, qui nous alertent sans équivoque possible, dont un rapport qui pointe à quel point le projet d’entreprise actuel peut être porteur d’une aggravation de ces risques. Nous tenons à votre disposition l’ensemble de ces rapports. La direction de Radio France a construit son projet en fonction de ses orientations stratégiques mais également afin de répondre aux injonctions contradictoires de la Tutelle : une politique de sous dotation tout en exigeant de l’entreprise qu’elle maintienne ses missions et investisse sur le numérique. Les salariés et les organisations syndicales ont dénoncé cette situation et les risques qui pèsent sur leurs métiers et leurs conditions de travail, notamment lors de mouvements de grèves depuis le mois de juin 2019. Le rapport Tandem/ISAST, délivré dans le cadre du CSE central de Radio France, est venu documenter et objectiver la présence de risques psychosociaux que ce projet de réorganisation viendra encore aggraver.

Des chantiers conséquents nous attendent pour lesquels Radio France, afin d’exercer ses missions, aura besoin de toutes ses forces, de tout son potentiel de créativité, d’innovation et d’adaptation. La production culturelle participera au soutien d’une filière aujourd’hui en grande difficulté. Les salariés de Radio France ont démontré à quel point ils savent innover et s’adapter dans cette période où les usages numériques ont poursuivi leur évolution de façon encore plus rapide. Demain, ils sauront relever le défi de proposer encore et toujours de nouvelles écritures, de nouveaux projets dont les citoyens auront plus que jamais besoin. Ils sauront l’accomplir à condition qu’on ne vienne pas tout détruire avec un plan de suppression d’emplois intenable. Nous attendons de l’état actionnaire un projet ambitieux de développement de la radio de service public L’Etat doit impérativement, en concertation avec Radio France, redéfinir la trajectoire budgétaire afin que notre entreprise puisse continuer à jouer pleinement son rôle.

Les organisations Syndicales représentatives de Radio France CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD, UNSA

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