Modification du décret INRAP

Motion CS SUD-C-SDans une motion, le conseil scientifique de l’Inrap s’est élèvé contre les nouvelles modalités de sa composition. lire ici.


CS150311La section nationale de l’INRAP du syndicat SUD-Culture-Solidaires apporte un soutien sans réserve à la motion des membres du Conseil Scientifique de l’Institut et dénonce l’atteinte portée au principe d’élection des membres du Conseil Scientifique issus de l’INRAP et des autres institutions (CNRS, collectivités territoriales, universités…etc). lire ici

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42 journalistes attaquent EVENE.FR aux Prud’hommes

En juillet 2010, Evene.fr, filiale du groupe Le Figaro, a licencié l’intégralité de sa rédaction. 24 journalistes ont été contraints d’accepter un plan de licenciements économiques « sur la base du volontariat » mis en place par la direction.

Sur les 37 salariés d’Evene.fr, seule la rédaction a été concernée par les licenciements, officiellement « parce qu’elle était le seul pôle à connaître des difficultés économiques » (sic). La véritable raison ? Une enquête de l’Inspection du travail en janvier 2010, pointant du doigt l’emploi en contrats d’auteurs de 13 des 24 journalistes de la rédaction. Des contrats totalement illégaux, auxquels trop d’employeurs osent encore recourir. L’Inspection du travail ayant ordonné à la direction de requalifier en CDI ces contrats, ces 13 journalistes sont devenus salariés en CDI au 1er mai 2010. L’annonce d’un plan de départs de grande ampleur est intervenue quelques jours après, le 12 mai 2010.
Ainsi, la nécessité de se mettre en conformité avec la loi a mené la direction d’Evene.fr représentée par Pierre Conte et Anne Pican non seulement à licencier, mais en plus à licencier impunément l’intégralité
de sa rédaction.

Prévu initialement pour 19 personnes, la pression envers les salariés a été telle que le plan de licenciements a finalement concerné les 24 journalistes, qui ont dû se résoudre à partir plutôt que de continuer à être menacés et « mis au placard » par une direction qui ne reconnaissait pas à ses employés le statut de journalistes et leur appliquait la convention collective SYNTEC (alors que lesdits journalistes disposaient de la carte de presse, et alors que la direction avait obtenu le statut d’entreprise de
presse en ligne en 2010).

Aujourd’hui, la direction d’Evene.fr a remis en place une rédaction réduite, alors même qu’elle justifiait il y a quelques mois son plan de licenciements en disant vouloir « réduire ses effectifs au profit d’agrégation de contenus, et ne plus effectuer de déplacement aux manifestations culturelles ». Pourquoi alors avoir voulu licencier sa rédaction ? Parce que les salariés et collaborateurs en contrats d’auteurs réclamaient
simplement un respect de la loi, à savoir l’arrêt de contrats illégaux et la reconnaissance du statut de journalistes.

Les journalistes licenciés, ainsi que d’autres ayant collaboré précédemment en contrats d’auteurs au site, soit au total 42 journalistes, saisissent en février 2011 le Conseil des Prud’hommes de Paris pour faire
valoir leurs droits. Ils dénoncent :

  • un licenciement abusif, sans cause réelle et sérieuse ;
  • le travail dissimulé, sous forme de contrats d’auteurs depuis 2004, pratique continuée bien après le rachat d’Evene.fr par le groupe Le Figaro, et cela en toute connaissance de cause ;
  • le non-respect de la convention collective des journalistes et du statut y afférent.

Soutenus par le SNJ-Syndicat national des journalistes, Sud Culture et l’Inspection du travail qui saisit au tribunal pénal Evene.fr, les 42 plaignants entendent porter cette affaire en justice pour éviter que de tels agissements soient perpétrés à l’avenir par l’un des plus grands groupes de presse français.

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Déclaration commune à toutes les organisations syndicales au Comité technique paritaire de la Direction générale des Patrimoines

Après le 5e rapport du Conseil de modernisation des politiques publiques
(CMPP) approuvé au Conseil des ministres du 9 mars, et au lendemain de la publication du rapport de la Cour des comptes sur les musées, les annonces faites ce matin au CTP sur le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) – tant sur la décision d’externaliser l’ensemble de la surveillance et largement au-delà, que sur l’accompagnement social de la restructuration – conduisent toute la parité syndicale à ne pas poursuivre plus avant cette séance.
Si nous redoutions de telles annonces, elles marquent un nouveau tournant dans l’histoire du secteur muséal et du ministère.
L’externalisation est en passe de devenir une norme de gestion pour des
raisons purement idéologiques – notamment en matière d’accueil et de
surveillance, de fonctions support, etc – sans aucune démonstration
comptable ni amélioration du service rendu aux usagers.
Les points restant à l’ordre du jour pour avis (horaires d’ouverture au
musée Gustave Moreau et règlements intérieurs des CHS de la DG1) n’auraient reçu aucun avis favorable de la parité syndicale, car ils sont une nouvelle attaque contre le service public.

A missions publiques, emplois publics.

Nous allons en rendre compte aux personnels. Ils seront juges.

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Le Louvre, la loi et les contractuel-les…

2011 03 30 Le Louvre la loi et les contractuel-lesLa direction du Louvre ne semble pas pressée de respecter les droits des contractuel-les sur article 6-1
(besoin permanent à temps incomplet), appelé-es vacataires week-end, nocturnes ou heures de table. En effet
malgré nos nombreuses interpellations, l’administration s’obstine à ne pas mettre en place un vrai entretien
professionnel et n’est pas davantage sur la voie du respect des textes en matière de rémunération.

Lisez ce tract ci-dessus.

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