Premier mai partout !

Union syndicale Solidaires

Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce 1er mai doit être plus que jamais la journée internationale de luttes des travailleuses et travailleurs, une journée solidaire, déterminée et multiple dans ses formes d’actions. Même confiné-es nous restons vigilant-es et investi-es pour défendre les intérêts des travailleuses et travailleurs pour une véritable force collective, et se préparer pour la suite !

Vigilant-es, mais nous n’oublions pas les mois précédents et les luttes nombreuses qui les ont animés, gilets jaunes, luttes climatiques, mobilisations pour l’égalité, contre les violences faites aux femmes, pour les services publics et notamment les hôpitaux, pour la sécurité sociale et notamment les retraites ou l’assurance chômage. Elles résonnent avec force dans la période que nous traversons et restent notre boussole pour les semaines qui viennent. Non, ils n’ont pas changé de politique, à peine de communication, et leurs actes vont toujours dans le même sens, en faveur du capitalisme et de celles et ceux qui en profitent. Nous devons dès maintenant commencer la construction du rapport de forces pour changer la situation que nous avons connue et celle qu’ils et elles nous promettent.

Vigilant-es nous le sommes aussi sur les nombreuses attaques en cours via des ordonnances destructrices des droits, sur l’accroissement massif du chômage, de la pauvreté, sur les risques qui pèsent sur de nombreux secteurs, sur la santé des travailleuses et travailleurs exposé-es en nombre, de manière souvent injustifiée, sur l’absence encore des moyens de protection indispensables. Pour le gouvernement l’économie prime sur nos vies et nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner.

Alors le premier mai soyons massivement imaginatif-ves, créatif-ves, offensif-ves et multiplions les pancartes, banderoles, chants, slogans, casserolades à nos fenêtres, nos balcons, sur le pas de nos portes, faisons vibrer nos rues, nos murs de la force de nos convictions et multiplions les initiatives avec nos voisin-es. Relayons nos actions sur les réseaux. Le premier mai doit être le poing d’arrêt pour le monde d’avant. Le jour d’après ne doit pas être le même : imposons un autre avenir. #1erMaiPartout #PlusQueJamaisLe1erMai

Paris, 29 avril 2020

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Compte-rendu et réflexions suite au CHSCT de la DRAC Hauts-de-France du 23 avril 2020

Pour SUD Culture Solidaires participaient Tahar Benredjeb, Thomas Byhet, Olivier Doyelle (comme expert), Isabelle Poirier et Anissa Santos de Oliveira. Pour la CFDT, Christine Bongart, Karine Delfolie et Anne-Lise Devernay. Pour l’administration Marc Drouet, Frédérique Boura, Héléne Dron et Isabelle Laurent. Nous avons regretté l’absence complète des médecins de prévention, ce qui en dit long sur l’intérêt qu’ils/elles portent, en ces circonstances difficiles, aux agent.es de la DRAC. Ce CHSCT s’est déroulé par conférence téléphonique. Pendant toute la durée de l’état d’urgence sanitaire, des procédures spécifiques ont été mises en place.

En guise de préliminaire

Afin de donner un cadre formel aux réunions téléphoniques du jeudi, l’intersyndicale avait demandé la tenue d’un CHSCT, ce qui oblige l’administration à en respecter les règles de fonctionnement telles qu’elles sont définies dans son règlement intérieur. Le president du CHSCT, garant du respect du fonctionnement du CHSCT, doit notamment transmettre, en amont de la réunion, toute documentation relative à chacun des points de l’ordre du jour susceptible d’éclairer les membres du CHSCT. La secrétaire générale s’était engagée à informer les représentant-es du personnel de tout sujet qui entrent dans le champ de compétence des instances. Une nouvelle fois, nous avons vu ce que valent ces engagement puisque nous n’avons eu droit qu’à une documentation particulièrement indigente se limitant à ½ page de données incomplètes sur le statut administratif des agent.es durant le confinement . Il n’y avait strictement rien sur les points importants de l’ordre du jour. A l’évidence, ces mauvaises pratiques et ce simulacre de dialogue social sont trop ancrés pour qu’elles changent et le lien de confiance, qui était déjà faible, est désormais rompu. C’est bien parce que nous avons été élu.es et que vous nous faites confiance pour vous représenter que, malgré la tentation, nous essayons de ne pas pratiquer la politique de la chaise vide.

Lire le compte-rendu complet :

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BnF : Le « travail à distance », une bien belle arnaque !

SUD Culture Solidaires
Section de la Bibliothèque nationale de France

Cela fait désormais un mois et demi que la majorité de la population est confinée. Dans ce contexte de crise sanitaire mais aussi sociale, la question de la continuité du travail et surtout de la production est au cœur des débats, les patrons trouvant des appuis assumés dans le gouvernement qui attaque chaque jour les droits des salarié·es avec de nouvelles dérogations à la réglementation.

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Pour notre organisation syndicale les choses sont claires : les activités non essentielles doivent s’arrêter et des moyens réels de protection doivent être donnés à ceux et celles forcé·es actuellement de se rendre au travail. Opposé·es à toute « union sacrée » avec ceux et celles qui depuis des décennies détruisent les services publics et attaquent les droits des travailleurs/euses ‒ nous n’oublions pas les images du personnel soignant tabassé et gazé aux manifestations de  janvier 2020 ‒ nous faisons comme tous et toutes le constat non seulement d’une impréparation générale face à la pandémie mais aussi de l’apparition de graves dérives autoritaires. Dans la Fonction Publique la nécessité d’une continuité de la « production » a été mise en avant avec la mise en place du « travail à distance », distinct du « télétravail » qui lui nécessite la mise en place de conventions encadrant cette activité, ce qui soulève bien des questions…

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La Palestine à l’heure du Coronavirus

Camp de réfugiés de Deisheh

Le monde entier est touché par la pandémie mais les conséquences pour les populations sont différentes selon les situations économiques, sociales, politiques.

En Palestine, la situation d’enfermement habituelle, de confinement dans le confinement met les travailleurs et les travailleuses dans une situation de précarité, de misère particulière. Impossibilité de se déplacer, impossibilité de travailler en Israël, grandes difficultés pour se soigner.

Informations et analyses

Nous partageons ici des informations en provenance de militant-es et organisations avec lesquels nous sommes en contact.
Nous publions le texte du syndicat des postiers palestiniens, des nouveaux syndicats, de la coalition de défense de la terre, et des défenseurs des droits humains et nous donnons les liens avec un article de G.N. Nithya sur la situation en Palestine à l’heure du Covid 19
et un article de Nir Hasson sur Jérusalem.

Les articles publiés par le Réseau syndical international de solidarité et de lutte.
http://www.laboursolidarity.org/Elements-sur-les-travailleurs
http://www.laboursolidarity.org/La-Palestine-au-temps-du-Covid-19

Appel aux dons

C’est pour cela que nous relayons des appels à don, l’un fait par une organisation de pêcheurs et d’agriculteurs, l’UAWC (Union of Agricultural Work Commitees). Le projet cible 78 communautés (2000 familles) des zones d’accès restreint, des zones rurales et des communautés de pêcheurs de la bande de Gaza (28) ainsi que des communautés agricoles vulnérables de Cisjordanie (50). Il consiste à fournir des kits d’hygiène, à mener des action de désinfection et de la sensibilisation.

https://grassrootsonline.org/fr/who-we-are/partner/union-of-agricultural-work-committees-uawc/

Et l’autre par le DWRC (Democratic workers right center), deux organisations avec qui nous entretenons des liens de solidarité.
Le DWRC collecte de l’argent pour soutenir les familles de travailleuses et travailleurs palestinien.nes dont les revenus ont été affectés par la pandémie de Covid-19, en leur apportant des paniers repas.

Voici leurs coordonnées bancaires :
Banque : The National Bank of Palestine
Titulaire du compte : The Democracy and Workers Right Center Society
Numérlo du compte : 1003590409
IBAN : PS42TNBC000000000001003590409

Contact du DWRC, info@dwrc.org+970-2952608
http://www.dwrc.org/

Web conférence

Et pour ceux et celles qui le peuvent, voici le lien avec une conférence sur internet sur la situation en Palestine avec le covid 19 organisée par le centre de recherche Who Profits, ce lundi à 19h heure française. https://www.facebook.com/WhoProfits

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Grèce : Réintégration immédiate de notre camarade syndicaliste Ilias M., licencié injustement par les éditions Spandidos

Dessin - Le peuple uni

UD Culture Solidaires a été informé par le Syndicat des Travailleurs/ses de l’édition, des librairies, des centres de photocopies, de la papeterie et du commerce des appareils numériques de l’Attique, région d’Athénes, en Grèce, du licenciement injustifié du vice-président de ce syndicat, dans le cadre de ce qui est clairement un acte de répression anti-syndical.

Le message du syndicat d’Athènes peut être consulté ici (en anglais) : https://bookworker.wordpress.com/2020/03/11/immediate-reinstatement-of-our-colleague-who-was-fired-maliciously-at-spandidos-publications-announcement/

Les messages de solidarité internationaux reçus par ce syndicat sont eux consultables ici : https://bookworker.wordpress.com/tag/spandidos_apolysi_2020/

Face à cette répression anti-syndicale qui vise un syndicaliste membre d’une organisation syndicale combative, alternative et militante du secteur de la Culture, SUD Culture Solidaires est intervenu pour dénoncer l’attitude inacceptable de l’employeur, dans le cadre de notre action syndicale internationaliste.

Voici donc en anglais et en français le courrier de protestation envoyé aux éditions Spandidos, dont le siège est à Londres, en Angleterre.

Un coup contre l’un-e d’entre nous est un coup contre toutes et tous

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Revendications spécifiques aux annexes 8 et 10 de l’assurance chômage. Intermittent-e-s du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel

Le secteur culturel est particulièrement impacté par la crise du covid 19. Il a été un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera certainement dans les derniers à pouvoir reprendre. Les programmations sont suspendues, les temps de création ne peuvent avoir lieu, le montage de nouvelles productions est impossible, de nombreux festivals sont d’ores et déjà annulés, de même que les interventions en milieu scolaire et les manifestations associatives, les tournages sont également à l’arrêt. Ces annulations et arrêts auront des répercussions pendant plusieurs saisons. Ce secteur a la particularité d’un recours massif aux contrats précaires, dont ceux des salarié-e-s intermittent-e-s du spectacle, qui sont privé-e-s, de fait, de toute activité professionnelle et de rémunérations salarié-e-s pendant cette crise.
Il est évident que la possibilité de retravailler n’existera pas au 1er juin ! Quand bien même la période de recherche de droit est allongée, ce sera une période sans contrat pour la quasi totalité des intermittent-e-s et cela indépendamment de leur désir de travailler.

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