Suspension temporaire du jour de carence dans la fonction publique : maintenant il faut l’abrogation !

Communiqué de Solidaires FP concernant la suspension du jour de carence dans la fonction publique pour les arrêts liés au Covid, suite au CCFP de ce 7 janvier 2021.

Un CCFP consacré à la suspension du jour de carence dans la fonction publique pour les personnels contaminés par le Covid 19 s’est tenu le 7 janvier.

Si cette suspension est pour Solidaires un premier pas non négligeable pour les agent-es, il n’en reste pas moins que cette mesure est non rétroactive.

Cela signifie une inégalité de traitement et une injustice pour les agent-es contaminé-es entre les deux périodes de suspension c’est-à-dire entre le 11 juillet et le mois de janvier. Faut-il préciser que cela correspond par ailleurs à une période pendant laquelle un très grand nombre de contaminations ont eu lieu.

Cette mesure s’inscrit également dans un laps de temps particulièrement court puisque le texte ne prévoit la suspension que jusqu’au 31 mars, alors même que personne n’imagine que l’épidémie sera terminée à cette date.

Enfin, cette mesure temporaire, non rétroactive et limitée à une seule maladie ne correspond pas à la revendication de Solidaires qui est bien celle d’une abrogation totale du jour de carence pour l’ensemble des travailleur-ses du secteur public et privé et pour l’ensemble des maladies.

Cette mesure injuste, contre productive au plan sanitaire et financièrement pénalisante doit disparaître au plus vite.

7 janvier 2021

Vérité et justice pour Sakine, Fidan et Leyla

Union syndicale Solidaires

Tou.te.s dans la rue samedi 9 janvier, 14h Gare du Nord, à Paris.

Le 9 janvier 2021 marquera les 8 ans de l’assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez en plein de cœur de Paris par un agent aux liens avérés avec les services secrets turcs.

8 ans de déni de justice pour les familles, 8 ans d’impunité pour les commanditaires de l’assassin, qui décédait quelques jours avant son procès. La France ne se contente pas de fermer les yeux sur ce crime : à plusieurs reprises, Emmanuel Macron a rencontré le Président turc Recep Tayyip Erdogan. Lors de ces rencontres, Macron, tout comme son prédécesseur François Hollande, s’est bien gardé d’évoquer le sujet fâcheux du triple assassinat : il faut dire que les intérêts politiques et économiques de la France sont bien supérieurs à la justice. Et tant pis si, en plus, le régime d’Erdogan accentue la répression contre les forces progressistes en Turquie, notamment contre le HDP, multiplie les attaques contre le Rojava, envoie des mercenaires en Libye et en Azerbaïdjan, bombarde des civils dans les montagnes entre Turquie et Iran.

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