A la BnF, 6ème jour de grève pour les salarié-es du nettoyage!

Les salarié-es ONET du nettoyage du site François Mitterrand se sont réuni-es lundi 13 Avril au matin et ont reconduit la grève pour les journées des 13 et 14 avril. 42 des 44 agent-es sont entrée-es en grève depuis le 9 avril. Les salarié-es dénoncent le sous-effectif des équipes de nettoyage sur le site et revendiquent l’attribution d’heures complémentaires et de nouvelles embauches pour faire face à une charge de travail qu’ils et elles ne peuvent plus supporter.

Charge de travail trop lourde, le personnel en a plein le dos !
Depuis la reprise du chantier par la société ONET Propreté et Services, en Janvier 2013, ce sont plus 15 collègues ont quitté le site, suite notamment à des incitations au départ et donc plus de 1650 heures de travail qui n’ont pas été réattribuées. Les économies faites par ONET sur ce chantier sont tout sauf indolores pour les salarié-es, puisqu’elles se font sur notre dos.
L’ensemble des tâches à réaliser et la superficie du site n’a pas changé depuis le précédent marché et pourtant aujourd’hui, en personnels de nettoyage, nous ne sommes plus que 44 contre 63 au moment
de la reprise du chantier.
Le secteur de travail affecté à une seule personne a augmenté jusqu’à l’impossible à gérer ! Chaque agent-e croule sous une charge de travail intenable, sans compter les incessants ajouts sur nos plannings pour remplacer des collègues absents…

Lisez la suite du tract ci-dessous.

A la BnF, 5ème jour de grève pour les salarié-es du nettoyage!

Les salarié-es ONET du nettoyage du site François Mitterrand se sont réuni-es lundi 13 Avril au matin et ont reconduit la grève pour les journées des 13 et 14 avril. En grève depuis le 9 avril, les agent-es dénoncent
le sous-effectif des équipes de nettoyage sur le site et revendiquent l’attribution d’heures complémentaires et de nouvelles embauches pour faire face à une charge de travail qu’ils et elles ne peuvent plus supporter.

[…]

Nous réclamons des conditions de travail décentes et satisfaisantes pour réaliser nos tâches. Nous ne sommes pas corvéables à merci pour permettre à ONET de satisfaire ses objectifs à moindre frais. Devant le dénuement de l’effectif actuel, nous réclamons :

  • L’attribution d’heures complémentaires pour les agent-e-s qui en ont fait la demande et des embauches à la hauteur des besoins

Ainsi que :

  • La revalorisation de la qualification de 3 salarié-es
  • Une prime de fin d’année équivalente à un 13éme mois
  • Du matériel et des tenues de travail adaptées
  • Augmentation de la valeur du ticket restaurant
  • Une évolution de salaire pour tous les agent-e-s hors grille
  • La mise en place d’une charte sociale entre le prestataire ONET et la BnF

Cela suffit, nous ne sommes pas une variable d’ajustement !

Lisez l’intégralité de ce tract ci-dessous.

Heure Mensuelle d’Information intersyndicale à la BNF

L’intersyndicale CFDT-CGT-FSU-SUD de la BNF vous invite à participer à une heure mensuelle d’information pour faire le point sur :

  • L’extension des horaires d’ouverture avec l’expérimentation d’une nocturne en salle D

Ainsi que :

  • La réduction de la fermeture annuelle
  • Le déploiement du Wifi dans les espaces publics

Ces trois points ont été abordés au Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail du 23 janvier 2015. Les représentants du personnel ont, de manière unanime, dénoncé les insuffisances (en premier lieu, au niveau des effectifs) et le flou des propositions.

Les représentants du personnel devront dans le cadre du prochain Comité technique du 6 février se prononcer sur l’ensemble de ces projets.

Pour échanger sur l’ensemble de ces questions, venez nombreux

Le jeudi 5 février à 12h30

 dans les locaux syndicaux

 (bandeau sud/A2, à côté de la médecine de prévention)

Chaque agent dispose d’une heure sur son temps de travail pour assister à cette réunion (décret du 28 mai 1982)

Paris, le 5 février 2015.

La BnF dans la tourmente des politiques d’austérité, acte 2.

Le gouvernement, en diminuant brutalement de 15 milliards d’euros les moyens alloués à l’action publique en 2014 (9 milliards au titre de l’Etat et des collectivités locales, 6 milliards au titre des dépenses sociales) et en annonçant un nouveau cadeau de 35 milliards aux entreprises avec la suppression des cotisations patronales finançant les allocations familiales et leur transfert sur les budgets de l’Etat (c’est le Pacte de Responsabilité), vient par conséquent de décider de faire 50 milliards « d’économie » d’ici à la fin du quinquennat. Ceci va se traduire par une nouvelle attaque en règle contre nos missions et signifie des suppressions de postes toujours plus massives !

Liez la suite de ce tract ci-dessous.

La BnF dans la tourmente des politiques d’austérité, acte 2

Le gouvernement, en diminuant brutalement de 15 milliards d’euros les moyens alloués à l’action publique en 2014 (9 milliards au titre de l’Etat et des collectivités locales, 6 milliards au titre des dépenses sociales) et en annonçant un nouveau cadeau de 35 milliards aux entreprises avec la suppression des cotisations patronales finançant les allocations familiales et leur transfert sur les budgets de l’État (c’est le Pacte de Responsabilité), vient par conséquent de décider de faire 50 milliards « d’économie » d’ici à la fin du quinquennat. Ceci va se traduire par une nouvelle attaque en règle contre nos missions et signifie des suppressions de postes toujours plus massives !

Côté budget à la BnF, où en est-on ?
Entre 2010-2013, les crédits alloués à la bibliothèque ont déjà baissé de 9,5 millions d’euros. En 2014, c’est à nouveau une diminution de 2,98 M€ qui est actée.

Compte tenu des annonces du gouvernement, il est presque certain que les gels et les coupes dans les budgets vont s’intensifier. C’est une vraie catastrophe pour nos missions, les effectifs et nos conditions de travail.

Et côté emplois :
Entre 2009 et 2013, 160 postes ont été supprimés. Pour 2014, la mobilisation des personnels en juin 2013 a permis de diviser quasiment par deux le nombre d’emplois supprimés, soit 29 au lieu d’une cinquantaine de prévue. Mais 40 postes devraient être à nouveau supprimés en 2015.

Aujourd’hui, ces chiffres sont remis en question et la baisse des effectifs va redémarrer notamment en jouant sur les départs en retraite, les mutations, les fins de contrats, la précarité des contractuel-le-s à temps incomplet…

CGT-FSU-FO-SUD Solidaires

Ensemble pour stopper cette spirale infernale

GREVE LE 18 MARS

Manifestation 13h30 Montparnasse

Tract et préavis de grève en pièce jointe