Depuis plusieurs semaines, un tableau Excel circule dans le milieu du cinéma, listant plus de 800 technicien·nes et artistes.
Ce document livre tout d’abord les coordonnées personnelles des travailleurs·euses, ce qui est illégal.
Mais surtout, les personnes sont classées selon le jugement qui leur est donné, avec un code couleur allant du vert au rouge. Certaines se voient attribuer un commentaire censé justifier de leur employabilité ou non.
À cela s’ajoutent des commentaires de nature discriminatoire (appartenance syndicale supposée, handiphobie, sexisme…).


