Nous déposons plainte contre 4 établissements culturels !

Nous, Sud Culture, SUD P2STet Solidaires, visons 3 établissements publics : le Palais de la Porte Dorée, le Musée du Louvre et le MUCEM et 1 établissement privé : la Bourse du Commerce – Pinault Collection, mais aussi les sociétés privées Marianne International, MUSEA et Pénélope pour « Prêt de main d’œuvre illicite » et « délit de marchandage« .

  • Des salarié-es à l’avant-garde du combat

Depuis plusieurs mois, des salarié·es du secteur culturel se mobilisent contre leurs conditions de travail dégradées. Ces salarié·es ont en commun de travailler pour des sous-traitants d’établissements dédiés à la culture, qu’ils soient publics ou privés.

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Élections dans les très petites entreprises et associations

Du 25 novembre au 9 décembre 2024, nous élirons nos représentant·es face aux employeurs. Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Plus notre score sera important, mieux nous pourrons défendre nos droits. Nous sommes 5 millions en France à travailler dans des entreprises ou associations de moins de 11 personnes ou pour des particuliers. C’est une force !
Pour la hausse des salaires, l’abrogation de la réforme des retraites, la défense de nos droits : élisons des représentant·es qui défendent nos intérêts !

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« Nouvelle Assemblée nationale : trois orientations prioritaires »

Le soulagement que nous avons ressenti le 7 juillet au soir était réel : le RN ne serait pas au Gouvernement. Nous savions cependant, au vu des résultats et de la progression continue de l’extrême droite et de ses idées, que nous entrions dans une turbulence parlementaire à haut risque. Le fait est là. Le soulagement fut donc de courte durée.

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Pas de fréquence pour les chaînes de la haine, C8 et CNews

Alors que l’Arcom a entamé une série d’auditions pour l’attribution ou le renouvellement de 15 fréquences de TNT, nous publions une lettre ouverte afin d’obtenir le non-renouvellement des fréquences publiques de CNews et C8, deux chaînes de télévision mises au service de l’extrême droite par leur propriétaire, le milliardaire Vincent Bolloré.

À M. Roch Olivier-Maistre et aux membres du collège de l’ARCOM,

Le 7 juillet, nous avons été nombreuses et nombreux à exprimer notre soulagement de voir le Rassemblement National, régulièrement annoncé grand gagnant des législatives anticipées, échouer à obtenir la majorité des sièges à l’Assemblée nationale. Pour autant, le péril demeure : le parti d’extrême droite poursuit sa progression, avec plus de 10 millions de voix et plus de cinquante élu·es supplémentaires, et il accentue son enracinement social.

Pour arriver aux portes du pouvoir, le RN a notamment bénéficié du soutien indéfectible d’un empire médiatique : celui de Vincent Bolloré. Lors de la campagne législative, les chaînes possédées par le milliardaire, C8 et CNews, ainsi que leurs animateurs et animatrices vedettes ont soutenu le RN au mépris de la légalité et de l’éthique, laissant libre cours aux idées réactionnaires et racistes de l’extrême droite.

Selon ses statuts, l’Arcom, autorité de régulation des médias, veille au respect de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion par les éditeurs de services audiovisuels et à la représentation de la diversité de la société française ; elle veille également au respect des droits des femmes, et à la lutte contre les discriminations de toutes natures. 

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Dans l’Unité, avec les Personnels, pour le Service Public de la Culture !

Pourquoi vos représentantes ont refusé de siéger au Comité Social d’Administration ministériel du 9 juillet 2024 ?

Le 19 juin 2024, dans la perspective des élections législatives et du changement de ministre, l’INTERSYNDICALE-CULTURE a demandé le report du Comité Social d’Administration ministériel (CSAm) convoqué le 1er juillet, donc entre les deux tours du scrutin. L’INTERSYNDICALE-CULTURE estimait que les conditions d’un dialogue social n’étaient pas réunies dans cette période au cours de laquelle l’administration se contente traditionnellement de traiter les affaires courantes.

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Refusons une culture mise au pas par l’extrême droite !

Aujourd’hui, l’extrême droite est à une marche du pouvoir. Les dangers qu’elle fait peser sur l’ensemble des services publics et notamment à la culture sont plus que jamais tangibles. Nous, travailleurs·euses, avons bien conscience de la menace que représente ce tournant politique pour la Culture.

Une vision réactionnaire de la culture

La culture est vue par l’extrême droite comme un outil de propagande au service du nationalisme. Il s’agit, comme dans l’éducation, d’écrire et de diffuser un « roman national » fantasmé. Cette vision manichéenne, unilatérale et autocentrée de la « France », abandonne tout esprit critique pour lui préférer la mise en scène de la « gloire patriotique ».

D’ailleurs, dans le programme du Rassemblement national le terme de culture n’existe pas. C’est la notion de « patrimoine » qui est mis en avant. Celui-ci est centré sur les seuls monuments d’un passé très sélectif, retirant à la culture son caractère vivant, mouvant, fait d’échanges et de productions riches et diverses. Le RN s’en prend souvent à la création artistique contemporaine, aux musiques actuelles, aux festivals indépendants ou engagés.

« Le patrimoine est notre histoire pétrifiée, au sens premier de cet adjectif ; c’est pourquoi il tient une place majeure dans le programme de redressement moral du pays. » (Livret patrimoine du RN, page 5)

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