Intersyndicale Radio France
Cette première journée de grève a été un succès considérable. Demain vendredi le sera également.
Alors que nous étions très nombreux en grève – à un niveau exceptionnel dans l’histoire de Radio France- alors qu’il y avait des rassemblements à Paris, à Amiens, à Toulouse ou encore à Caen, contraints par le calendrier parlementaire, les députés ont finalement repoussé l‘examen du projet de loi de holding-fusion dans l’audiovisuel public. Ce report n’est qu’anecdotique.
La loi reviendra à l’Assemblée à la fin du mois de juin, mais ça ne doit pas nous démobiliser. C’est en ce moment qu’il faut faire comprendre aux députés que cette réforme est inutile, coûteuse, mortifère pour Radio France et dangereuse pour la démocratie.
L’urgence, ce n’est pas un projet mal ficelé, voté à la va-vite à la veille des congés d’été. L’urgence, c’est d’abord et surtout la sécurisation du financement de l’audiovisuel public qui n’est toujours pas assuré.
En dépit des messages qui se multiplient et visent à nous démobiliser, il y aura ce vendredi encore plus de grévistes et encore moins d’antenne, pour que les députés renoncent à leur projet. Non, le préavis n’est pas levé pour demain 24 mai.
Au Ministère, le message des salariés de l’Audiovisuel public n’a pas été entendu. Seule la mobilisation peut remettre les points sur les « i ». Nous ne serons pas les pions d’un combat d‘influence entre les partisans de la holding et ceux de la fusion. Notre combat, c’est le refus de ces projets.
La mobilisation continue : à Paris, rendez-vous ce vendredi, à 10h, à la Bourse du travail, salle Henaff, 29 bd du Temple, pour la première AG de tous les personnels de l’Audiovisuel public.
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