Fonction publique : COVID-19 conférence téléphonée du 2 juin 2020 avec le secrétaire d’État

Solidaires Fonction Publique

Lors de cette dernière conférence téléphonique, Solidaires a abordé un certain nombre de points déjà évoqué à plusieurs reprises : — La nécessité de mettre à disposition des personnels tous les matériels de protection nécessaire à leur sécurité. Si la période est au déconfinement, il est indispensable de ne prendre aucun risque alors même que les agent-es ont déjà subi pendant toute l’épidémie des manques criants de matériel. — Les autorisations spéciales d’absence doivent être maintenues après le 2 juin. Pour Solidaires les agent-es ne doivent pas à avoir à poser de congés pour garder leurs enfants, alors que le retour dans les établissements scolaires n’est pas obligatoire et que les conditions d’accueil sont très difficiles. — Il est indispensable de préciser de nombreux points de la note sur les agent-es ayant des critères de vulnérabilités, de nombreux chefs de service, n’hésitant pas à prendre des largesses et à demander de nombreux détails soumis au secret médical.

Compte-rendu complet :

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Le monde des librairies, touché par la crise, face à des choix cruciaux

Le secteur des librairies fait parti des commerces les moins rentables. De ce fait, les deux mois de fermeture qu’elles ont connu et probablement une fréquentation réduite dans les prochains mois, à part la précipitation des jours qui ont suivi leur réouverture, font que l’avenir de ce secteur ne s’annonce pas forcément radieux. S’il faut saluer les initiatives de certaines pour repenser de fond en comble le schéma du livre, d’autres du côté des plus grosses, qui appartiennent à des actionnaires ou des fonds de pensions, comptent bien profiter de la crise pour continuer le schéma concentration-surproduction-précarisation.

Avec la réouverture des librairies le 11 mai la chaîne du livre (édition-diffusion-distribution-librairie) s’est remise en marche même si elle n’a pas encore retrouvé son rythme de croisière notamment pour permettre la mise en œuvre des mesures de distanciation sur les lieux de travail. Cependant les inquiétudes évoquées pendant le confinement semblent se confirmer.

Continuer la lecture de « Le monde des librairies, touché par la crise, face à des choix cruciaux »
image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Administration centrale : compte-rendu intersyndical du CHSCT du 28 mai 2020

Nous tenons à rappeler notre ferme opposition aux méthodes de travail irresponsables et irrespectueuses de l’administration à l’égard des représentants élus du personnel de l’administration centrale : en effet, la convocation la veille au soir pour le lendemain du CHSCT-AC pour information du 7 mai auquel l’intersyndicale a refusé de siéger a été une preuve flagrante de votre absence de considération de la concertation. Nous réitérons notre position : les instances de dialogue social ne sont ni un outil de communication de l’administration ni des groupes de travail. Ces instances réglementaires sont bien des lieux de concertation qui doivent tenir compte des avis des représentants du personnel sur les questions du travail, de santé, d’hygiène et de sécurité, particulièrement sensibles en cette période de crise sanitaire.

Nous constatons par ailleurs dans l’ordre du jour que vous nous avez envoyé que vous n’avez pas retenu notre demande de point pour avis sur la 2ème phase de déconfinement à partir du 2 juin. L’intersyndicale réitère cette demande. Dans de nombreux établissements publics du ministère, l’administration travaille de concert avec les représentants du personnel pour définir et communiquer un plan de reprise d’activité (PRA) exhaustif soumis pour avis. Nous ne comprenons donc pas pourquoi en administration centrale il n’est pas possible que les représentants du personnel ne puissent obtenir de document et y travailler. Nous l’avons déjà déploré pour le plan de continuité de l’activité, il serait temps que l’administration soit réellement transparente.

Compte-rendu complet :

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Château de Versailles : compte-rendu du CHSCT extraordinaire du 02 juin 2020

COMPTE-RENDU du CHSCT extraordinaire du 02 juin 2020

Ouverture le samedi 06 juin du Château et du Domaine National de
Versailles, ainsi que les Châteaux de Trianon et du parc de Marly

Dans les musées le port du masque est obligatoire pour toutes personnes du public de plus de onze ans et recommandé dans le parc.

Dans tout l’Etablissement et les parties muséales des dispositions pour la distanciation et des mesures sanitaires seront mises en places. Du gel hydro- alcoolique est à disposition aux différentes entrées.

  • Le port du masque est obligatoire pour tous les personnels, des visières sont à disposition ainsi que du gel hydro -alcoolique, des lingettes et des gants
  • Les billets horodatés seront vendus aux caisses, DAB, en ligne.
  • Les groupes ne sont pas admis, les visites guidées reprendront le 16 juin constitués de 10 personnes maximum.
  • Les Grandes eaux et les jardins musicaux reprendront à l’ouverture du site.
  • Les sociétés de nettoyage veillent à une hygiène régulière et plus intense des postes de travail des agents.
  • la boulangerie BIGOT rue de Satory est prolongé jusqu’au 10 juillet, vous bénéficié d’une prise en charge sur les menus par l’EPV, week-end et jour fériés compris sur présentation de votre badge les jours où vous travaillez.
Continuer la lecture de « Château de Versailles : compte-rendu du CHSCT extraordinaire du 02 juin 2020 »
image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Syndicalistes, donc antifascistes 7 ans après la mort de Clément Méric, on n’oublie pas, on pardonne pas

Union syndicale Solidaires

Le 5 juin 2013, Clément Méric, militant de Solidaires étudiant-es et militant antifasciste, était tué par des militants d’extrême droite. 7 ans après, on n’oublie pas, on pardonne pas !

Le 5 juin 2013, à Paris, Clément Méric, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s et militant antifasciste, tombait sous les coups de militants néo-nazis.
La vérité a été dite publiquement sur les circonstances de la mort de Clément et la dimension politique de ce crime a été clairement mise en évidence. Il ne doit pas y avoir d’impunité pour les crimes fascistes.

À l’issue d’un premier procès, deux des trois agresseurs de Clément Méric ont été condamnés à 7 ans et 11 ans de réclusion criminelle. Leur défense qui renvoyait dos à dos extrême gauche et extrême droite a été réfutée. Le procès en appel, prévu en décembre 2019, puis repoussé à avril 2020 n’a pu se tenir pour cause de pandémie.

Clément est mort pour ses combats : il luttait pour le progrès social et contre toutes les formes d’oppressions ; c’était insupportable pour ses agresseurs. Profondément antifasciste, il est mort d’avoir refusé de baisser les yeux.

Dans un contexte de criminalisation des mouvements sociaux et des militant-e-s, il est important de rappeler que c’est l’extrême droite et ses idées qui violentent, blessent et tuent partout en France, et dans le monde, hier comme aujourd’hui. Le fascisme est un poison : la résistance antifasciste doit continuer à s’organiser.

Le fascisme doit être combattu partout, dans les universités comme sur les lieux de travail, dans la rue comme dans les discours.

Les combats de Clément Méric sont toujours d’actualité : les lois anti-immigré-e-s, les réformes antisociales de Macron, les violences policières notamment dans des quartiers populaires et les discriminations structurelles nous rappellent que le racisme et l’autoritarisme sont toujours bien ancrés dans les institutions.

Nous continuerons de lutter contre les politiques de casse sociale qui font le jeu de l’extrême-droite. Et nous n’accepterons aucun compromis avec les thèses et discours d’extrême droite, quels que soient ceux qui les véhiculent.

A l’heure où Trump veut déclarer « terroristes » les antifascistes, à l’instar de propositions de Marine Le Pen et d’autres politiciens français, nous le répétons : il ne peut y avoir aucun compromis avec l’extrême droite. Alors oui, syndicalistes Solidaires, nous sommes antifascistes !

Paris, le 5 juin 2020

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

A Montpellier comme ailleurs, mobilisons nous face aux agressions de l’extrême-droite

SUD Culture Solidaires a pris connaissance des faits graves qui se sont passés à Montpellier le dimanche 17 mai 2020 de la part des pires groupuscules d’extrême-droite.

Nous ne pouvons que condamner les actions inacceptables des ces groupes avec leur vandalisme contre le local associatif militant le Barricade, investi dans les luttes sociales et contre deux journalistes (agressions en pleine rue et vol de portable).

Deux rassemblements différents, deux façons de procéder de la part des autorités ?

Le samedi 16 mai, le rassemblement à Montpellier des gilets jaunes a été une nouvelle fois férocement réprimé, alors même que la manifestation de l’extrême droite du lendemain, pourtant interdite en principe par le préfet, a pu avoir lieu sous le regard complaisant des forces de l’ordre. Il semblerait qu’actuellement pour la police, sous les ordres de son ministre, les nervis d’extrême-droite et leurs attaques ne soient pas un problème…

Ce qui s’est passé à Montpellier intervient après plusieurs attaques fascistes récentes dans divers endroits, une contre les locaux de la radio d’ici – Pilat et Bassin annonéen et habitations environnantes de Saint-Julien-Molin-Molette, dans la Loire le 10 mai, et une contre les locaux du café associatif l’Hydre à Crest en Ardèche le 15 mai (voir ici : https://sud-culture.org/2020/05/22/lextreme-droite-attaque-la-radio-radio-dici-a-saint-julien-et-le-cafe-associatif-lhydre-a-crest/).

Il faut construire une mobilisation large contre cette engeance d’extrême-droite. Face aux violences subies nous participerons à une sécurisation des lieux militants, des lieux de vie sociaux et des lieux publics. Nous ne tolérerons aucune répression ni policière ni politique. ! Les initiatives de solidarité continueront à se multiplier !

Il faut défendre nos droits, la démocratie sociale et combattre l’extrême-droite et ses idées, d’où qu’elles viennent !

No pasaran !

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer