Le Conseil d’État interdit une nouvelle fois au gouvernement de fouler aux pieds la liberté de manifester

Saisi par le SAF, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, le SM, l’UNEF, le DAL et Attac, le Conseil d’État vient de suspendre pour la deuxième fois les dispositions du décret du 31 mai 2020 qui, selon une nouvelle rédaction du gouvernement, soumettait la liberté de manifestation à un régime d’autorisation.

Nos organisations se félicitent de cette décision, l’épidémie de COVID19 ne peut justifier une telle atteinte à la liberté de manifester, composante essentielle de la démocratie.

La liberté de manifester est donc désormais entièrement et pleinement rétablie, seule une déclaration suffit !

En revanche, nous déplorons que le Conseil d’État n’ait pas censuré l’interdiction de principe de tout rassemblement de plus de 5000 personnes qui limite de fait drastiquement la liberté de manifester et ouvre la voie à une part importante d’arbitraire dans la décision de l’administration.

Nous resterons vigilants pour assurer le respect de la liberté de manifester et nous nous opposerons à toute nouvelle règlementation, en application de la loi organisant la « sortie » de l’état d’urgence sanitaire, qui porterait atteinte à nos libertés fondamentales.

Signataires : SAF, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, le SM, l’UNEF, le DAL, Attac

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Branche de l’animation (Eclat*) : Le CNEA veut détricoter la convention collective et faire voler en éclat les droits sociaux des salarié.e.s du secteur

Le CNEA**, syndicat employeur du secteur associatif, projette de diminuer les salaires dans une logique comparable à celle du MEDEF. Profitant de la demande de l’Union syndicale Solidaires et de la FERC-CGT de travailler sur la question des bas salaires, le CNEA propose un nouvel avenant qui précarise encore plus les salarié-e-s des associations :

Communiqué disponible ici :

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Grenoble: rassemblement le 2 juillet devant le tribunal pour le rendu du jugement en appel des gilets jaunes de Valence et pour être solidaires des militant-e-s poursuivi-e-s

Le 4 juin dernier a eu lieu le procès en appel, à Grenoble, de deux participants au mouvement social des gilets jaunes de la Drôme qui sont victimes de la répression policière et judiciaire et qui risquent une lourde condamnation pour avoir simplement manifester.

SUD Culture Solidaires fait partie de leur comité de soutien et avait appelé à participer à un rassemblement lors de ce procès en appel (voir ici https://sud-culture.org/2020/06/04/proces-de-gilets-jaunes-a-valence-solidarite-avec-stephane-et-tom/), tout comme lors du premier procès.

Le rendu du jugement aura lieu le jeudi 2 juillet, en même temps que le procès de 8 manifestant-e-s interpellé-e-s le 1er mai 2019 à Grenoble, pour le simple fait de descendre dans la rue pour défendre leurs droits.

Une mobilisation est organisée sur Grenoble à cette occasion le 2/07 avec devant le tribunal de Grenoble : A 12h30 une conférence de presse
Puis s’en suivra un temps de prise de paroles à 13h.
A 13h30, le procès des interpellé.es du 1er mai débutera.
A 14h, rendu du délibéré de l’appel du procès de Stéphane et Tom.
Pour plus d’informations à ce sujet, voir ici : https://ricochets.cc/Appel-a-rassemblement-de-soutien-Jeudi-2-juillet-a-Grenoble.html

Nous continuons à être aux côtés des syndicalistes et des membres du mouvement social, aux côtés des victimes de la répression policière et judiciaire. SUD Culture Solidaires appelle donc à participer massivement à ce rassemblement le 2 juillet.

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Non à l’annexion des territoires palestiniens de Cisjordanie

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Union syndicale Solidaires

Dans la foulée du « plan de paix » énoncé unilatéralement par Trump, le gouvernement israélien a décidé l’annexion d’une grande partie de la Cisjordanie et ce, dès le 1er juillet 2020.

Cette décision nie le droit des Palestinien-nes. La vallée du Jourdain, zone fertile pour les productions agricoles, déjà fortement soumise à la colonisation illégale est la ligne de mire principale de cette annexion. Ce faisant, le gouvernement israélien va renforcer le morcellement du territoire palestinien en Cisjordanie rendant illusoire les propositions de solutions pacifiques en particulier la création d’un Etat palestinien.
Les Palestinien-nes vont y perdre un peu plus leurs terres, leurs logements, un peu plus leurs possibilités de se déplacer librement dans un territoire éparpillé. Il-elles pourraient y gagner une citoyenneté de seconde zone, de colonisé-es, puisque les Palestinien-nes d’Israël ne sont pas des citoyen-nes égaux-ales, ce qu’a consacré le changement de constitution en 2018.

Ce plan d’annexion bafoue aussi le droit international et les résolutions de l’ONU comme le dénoncent plus de 1000 parlementaires dans 25 pays européens : https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/06/26/lettre-conjointe-de-1-080-parlementaires-de-25-pays-europeens-aux-gouvernements-et-dirigeants-europeens-contre-lannexion-de-la-cisjordanie-par-israel/

Le seul moyen d’arrêter cette escalade c’est que chacun-e prenne ses responsabilités et cesse d’être complice avec cette politique de colonisation et d’apartheid :

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Depuis le 16 mars dernier, la MJC de Villeurbanne est fermée

Communiqué de presse

Les salarié.e.s de la MJC soutenus par leurs organisations syndicales alertent sur la situation actuelle et les risques concernant l’avenir de la MJC.  Avec 2200 adhérents et 10000 usagers, des activités variées en direction de tous les publics dont une saison de spectacles, la MJC devrait, dans la période de crise sanitaire, participer au lien social et au développement des solidarités nécessaires au « vivre ensemble ».

Le Conseil d’administration de la MJC s’est engagé depuis mars dans une voie inverse :

– l’ensemble des salarié.e.s ont été mis en chômage partiel avec une partie très faible de télétravail ne permettant pas d’assurer les tâches indispensables dans la période.

-le poste de Directeur de la MJC est actuellement vacant (une inaptitude médicale a été prononcée) à la suite notamment de son éviction des décisions de gestion dont il avait pourtant délégation.

– la MJC reste fermée et les salarié.e.s ont de nombreuses interdictions notamment celles de contacts physiques entre eux et avec les bénévoles.

– aucune concertation, des informations tardives ou insuffisantes caractérisent les relations CA de la MJC avec les salarié.e.s qui constatent que le travail s’accumule et avec la crainte de devoir supporter l’empilement des tâches à la rentrée.

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