S’attaquer à la démocratie sociale, c’est s’attaquer à la culture

Nos organisations syndicales font le constat amer que la démocratie sociale s’est davantage détériorée au ministère de la Culture depuis l’arrivée de Roselyne Bachelot-Narquin. En effet, les difficultés de dialogue auxquelles nous sommes confronté.es ne sont pas exclusivement liées au contexte sanitaire mais bien à une volonté de décrédibiliser les organisations syndicales et de réduire au maximum le débat démocratique en transformant les instances en simples chambres d’enregistrement.

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Grève avant liquidation à la librairie du Mucem !

Le Mucem et sa librairie ont beau être fermés, la section syndicale Sud Culture Solidaires pour les librairies Maupetit et du Mucem appelle néanmoins à la grève !

En effet, depuis plusieurs mois et entre deux confinements, les salarié·e·s de la librairie du Mucem travaillent dans des conditions très pénibles : rumeurs de fermeture définitive, départs non remplacés, mépris permanent de la direction, etc.

Actes Sud a décidé pour des raisons financières de se débarrasser de la librairie du Mucem, rattachée à la librairie Maupetit et filiale du groupe Actes Sud. Cela permettra à Maupetit de se retrouver plus rapidement à l’équilibre puis de dégager des bénéfices.

Rien de très original malheureusement ! Les salarié·e·s ne sont que des variables d’ajustement au gré des choix des actionnaires.

Alors que les libraires viennent d’apprendre qu’un repreneur arrivait d’ici quelques mois, Sud Culture appelle donc à la grève (cf. courrier ci-dessous) et demande notamment que les salarié·e·s soient traité·e·s correctement et respecté·e·s, que des conditions de départ soient proposées aux personnes qui ne souhaitent pas travailler dans une boutique de produits dérivés puisque la librairie de fond c’est fini.

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18 décembre : Acte 4 des Sans Papiers Toutes et tous pour l’égalité des droits !

Ce 18 décembre, journée internationale des migrant-es, les collectifs de sans papiers organisent des mobilisations sur tout le territoire avec de nombreuses organisations et collectifs de soutien. Ces initiatives sont dans la continuité des actes 1, 2 et 3 qui ont montré la détermination des sans papiers pour exiger de répondre en urgence à leurs revendications : la régularisation de tou-tes les sans papiers, un logement pour tout-es et la fermeture des Centres de rétention (CRA).

La pandémie de Covid-19 a remis en lumière tout un pan de la société oublié ou invisibilisé : des dizaines de milliers de personnes étudient, travaillent, élèvent des enfants, paient des impôts, luttent pour leurs droits… et plus généralement vivent en France depuis des années.
De nombreuses luttes ont été menées par les migrant-es pour exiger leur place dans la société et l’égalité des droits. Mais ces personnes migrant-es, sans “autorisation de séjour”, réfugié-es ou demandeurs/euses d’asile, précaires parmi les précaires vivent sous la menace permanente des forces de l’ordre qui les traquent. Et les matraquent comme place de la République le 23 novembre dernier.

Au delà du strict respect de l’évidence fondamentale d’égalité entre toutes et tous, les arguments en faveur d’une régularisation au sens large sont nombreux. Alors que toute personne vivant sur notre territoire, quel que soit son statut ou sa nationalité, doit avoir accès aux droits les plus fondamentaux :
• Sans autorisation de travail, il est difficile d’échapper à l’exploitation et à la précarité dans l’emploi ;
• Sans autorisation de séjour, il est difficile d’avoir accès à la protection sociale – dont l’importance a été particulièrement manifeste ces dernières semaines ;
• Sans autorisation de vivre en France, toutes les démarches de la vie courante sont une épreuve avec la crainte quotidienne de l’arrestation, la menace permanente de l’expulsion qui constituent une pression insupportable ;
• Sans autorisation de travail et de séjour, les femmes sans papiers sont particulièrement victimes de violences sexistes et sexuelles au travail et de violences institutionnelles qui veut les enfermer dans la loi du silence et de la honte intériorisée.

Ces injustices doivent cesser ! Pour l’égalité des droits : régularisation de toutes et tous, maintenant !
Un titre de séjour, pérenne, sans condition à toutes celles et tous ceux qui vivent en France. Le 18 décembre, soyons nombreuses et nombreux aux côtés des collectifs de Sans Papiers pour l’acte 4 de la marche des solidarités pour exiger l’égalité des droits pour toutes et tous ! Paris, le 14 décembre 2020

Villes, horaires et lieux des manifestations :

https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/091220/18-decembre-liberte-egalite-papiers?userid=613eae86-9afa-4727-9f93-6e4b409f4881

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Le « nouveau monde » de la médiation culturelle : toujours plus avec moins !

Section SUD Culture de la RMN-GP

Alors que le monde de la culture traverse une crise sans précédent du fait de la pandémie COVID, la Rmn-GP négocie, avec le Louvre et le musée d’Orsay-Orangerie, les nouvelles conventions encadrant l’activité de visite-conférence, valable pour la période 2020-2025. A cette occasion, les musées posent certaines conditions : tester de nouveaux formats de médiation. Loin de représenter des perspectives positives pour l’activité, SUD Culture Rmn-GP les considère comme porteurs de dégradations des conditions de travail.

Au musée du Louvre : une journée de marathon à la vitesse du sprint 

Visite scolaire d’une heure au lieu d’une heure et demi : cette demande s’accompagne d’une nouvelle exigence : passer à quatre prises en charge de groupes par jour, au lieu de trois. Le public scolaire représentant 80% des publics de conférences au Louvre, la journée à quatre prises en charge deviendra donc la norme au musée du Louvre.

6 micro-visites d’exposition sur 3 heures : Les conférencier.es prendraient en charge 6 groupes sur 3 heures pour 20 minutes de visite, dans l’exposition temporaire. Le Louvre ne proposerait ce type de visite que pour les premiers samedi du mois, dont la nocturne est gratuite. Les conférencier.es ne serait alloué.es qu’à cette prestation.

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Déclaration sur le respect du droit de grève dans le secteur de l’animation

Voici la déclaration sur le respect du droit de grève dans le secteur de l’animation par la délégation de Solidaires dans ce secteur, qui réunit SUD Santé-Social, ASSO et SUD Culture Solidaires

Suite aux alertes de nombreux-ses salarié(e)s partout en France, la délégation Solidaires souhaite lors de ce CMPPNI, défendre en question diverse «le droit des salarié(e)s de la Branche Eclat de faire grève».

Ce droit fondamental s’inscrit dans le préambule de la constitution de 1946, à laquelle se réfère aussi celle de 1958 dont l’article 7 précise «Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent». Il est précisé dans le Code du travail et divers accords.

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