
Inrap : le ministère nous propose de négocier la longeur des chaînes avec le garde-chiourme

Syndicat « Solidaires, Unitaires et Démocratiques » de la Culture
Depuis fin octobre 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers ont démarré successivement. Ces derniers ont formé des piquets devant leurs entreprises : RSI, une société d’intérim, basée à Gennevilliers (92), DPD, filiale de La Poste pour le colis, au Coudray-Montceaux (91) et Chronopost à Alfortville (94), autre filiale colis de La Poste. Ils réclament leur régularisation auprès des préfectures qui, depuis, font la sourde oreille.
Nous y (re)voilà ! Il y a cinq ans Macron se prétendait le barrage contre le fascisme. C’est le contraire qui s’est passé.
Après cinq ans de Macron au pouvoir l’extrême-droite n’a jamais été aussi haute électoralement.
Jamais ses insanités et obsessions n’ont été autant débattues et reprises.
Jamais les groupes violents fascistes n’ont été autant en confiance pour commettre des agressions racistes et attaquer les organisations du mouvement social.
Et pourtant… Jamais le candidat du pouvoir en place n’avait autant annoncé son intention de harceler migrant·e·s et sans-papiers, de s’attaquer aux étranger·e·s et mettre en pièce les acquis sociaux. Son ministre de l’intérieur trouve même « trop molle » la candidate d’extrême-droite !
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e·s, d’Ukraine, de Syrie, du Soudan, du Mali ou de France, notre pays à nous s’appelle Solidarité.
Alors, dans chaque quartier, dans chaque village, dans chaque ville, entrons en résistance !
Dès ce samedi 16 avril, manifestons partout pour dire non au fascisme et non au racisme.
On est là ! Alors dès maintenant organisons-nous, ensemble, aux côtés des collectifs de sans-papiers et migrant·e·s, aux côtés des familles de victimes des violences policières et pénitentiaires, aux côtés des syndicalistes en lutte, aux côtés des collectifs et associations dans nos quartiers pour ne pas laisser un pouce de terrain à l’extrême-droite et à ses idées, pour riposter à chaque attaque et faire vivre l’égalité et la solidarité.
Les rdv : https://antiracisme-solidarite.org/
Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, la mobilisation sera nécessaire.
La situation économique et sociale est en effet marquée par l’aggravation des inégalités, de la précarité et par la crise écologique qui s’accélère dangereusement. Les questions des salaires, des services publics, de protection sociale et de transition écologique devraient être au coeur des débats et amener des réponses concrètes.
Enfin, l’exigence de paix est aussi une revendication syndicale dans le contexte terrible des guerres notamment en Ukraine. C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, UNSA, Solidaires, FSU, UNEF, VL, MNL et FIDL appellent d’ores et déjà à préparer un 1er mai revendicatif pour faire de cette journée un temps fort de la mobilisation pour les salaires, les pensions, la protection sociale, les emplois, les services publics, l’engagement de la rupture écologique, la paix.
Pour une rupture profonde en matière salariale et pour les pensions. Avec un taux d’inflation qui s’emballe, la situation faite aux agent-es du public comme aux salarié-es, aux retraité-es, aux privé-es d’emploi comme aux étudiant-es n’est plus tolérable tandis que les milliardaires en France ont accumulé 236 milliards supplémentaires lors de la pandémie. Dans le public comme dans le privé, le travail des salarié-es doit être reconnu à la hauteur de sa valeur, des richesses qu’il crée, et garantir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
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