Soutien au relogement de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France

Nombreux ont été ceux qui, depuis 2003, ont participé à des actions, à l’enquête sociale, à l’Université Ouverte, aux concerts, à venir demander aide et conseil quand un dossier ASSEDIC, CAF était bloqué ou inextricable… Très nombreux ont également été ceux qui ont récemment manifesté leur soutien, en signant la pétition, en envoyant des dons, des mots d’encouragement, en visitant assidûment le site internet de la CIP…

la Ville de paris veut faire expulser la Coordination des Intermittents et précaires. Le commandement de quitter les lieux est arrivé et la Ville réclame à ce jour à la CIP plus de 80 000 euros d’astreinte.

Le Maire de Paris s’est engagée à ce que la coordination des intermittents et précaires soit relogée or le local proposé par la mairie rue Curial est tout bonnement inacceptable. Il s’agirait d’accepter un lieu dont la mise à disposition avant démolition impliquerait des travaux d’un coût élevé pour un usage provisoire. La discontinuité de l’emploi, la précarité sont des enjeux sociopolitiques majeurs que la ville ne devrait pas ignorer. Sauf à faire fi de la la notion de vie démocratique, les prendre en compte suppose de concéder des moyens d’organisation aux premiers concernés.

La municipalité doit admettre la nécessité des activités mises en oeuvre par la coordination, afin qu’elle fasse ce à quoi elle s’est engagée. Ce ne sont ni les moyens ni les locaux qui manquent.

Mercredi 2 Mars a eu lieu un rendez-vous avec la Mairie de Paris. Pendant le rendez-vous, environ 150 personnes étaient présente à l’extérieur pour montrer aux interlocuteurs de la mairie de Paris que cette histoire, cette lutte, n’est pas le fait de quelques uns, que le vaste navire du Quai de Charente a été obtenu et habité par toutes et tous.

Un représentant de SUD Culture faisait parti de la délégation de la CIP-IdF à la Mairie, afin de soutenir l’importance politique de l’existence de la coordination, rappeler que la CIP-IdF a besoin d’un lieu qui permette le temps de réflexion commun nécessaire pour rêver le monde et être en capacité de se révolter, un lieu qui offre un espace où chacun sait qu’il pourra être accueilli, que se soit pour se faire aider à défendre ses droits ou créer une histoire commune.

Une Assemblée Générale a eu lieu quai de Charente ce jeudi 3 mars à 18h dont nous vous rendrons prochainement compte.

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A la recherche du temps perdu (A la DASV*)

2011 02 25 Temps de travail Louvre – badgeusesDepuis l’aménagement et la réduction du temps de travail (ARTT) le versement des indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS) est subordonné à la mise en oeuvre de moyens de contrôle automatisé permettant de comptabiliser ces heures, ce qui nous a valu
l’installation de badgeuses.

Depuis lors, l’administration s’en sert évidemment dans ce but premier, mais en détourne souvent l’utilisation.

Elle s’en sert également pour contrôler chaque minute de déficit de temps (retard ou départ anticipé).

Ainsi, depuis 2003, nous cumulons tous ou presque du «temps de travail non fait».
Le musée nous le fait d’ailleurs chèrement payer…

Lisez le tract ci-dessus.

*DASV : Direction de l’Accueil, de la Surveillance et de la Vente.

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Le régime des intermittents, serpent de mer (de Françoise Benhamou)

Rue89 :

article de françoise BENHAMOU : « Le régime des intermittents, serpent de mer » (9/02/2011)

On croyait en avoir fini. Loin de là. Selon le journal Les Echos, 105.826 allocataires du régime des intermittents du spectacle et de l’audiovisuel ont été indemnisés en 2009.

L’Unedic leur a versé 1,276 milliards d’euros pour seulement 223 millions de cotisations versées, soit un déficit de plus d’un milliard d’euros.

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