Rassemblement des intégristes au 104 : Ne laissons pas l’extrême droite parader dans nos rues !

Solidaires Paris est signataire de l’appel ci-dessous, et appelle donc à venir nombreuses et nombreux dimanche, 14h , rotonde Stalingrad.

RASSEMBLEMENT DES INTÉGRISTES AU 104 :
NE LAISSONS PAS L’EXTRÊME DROITE
PARADER DANS NOS RUES !

La pièce de théâtre Sur le concept du visage du fils de Dieu, de Romeo Castellucci, qui se jouait jusqu’alors au théâtre de la Ville, place du Châtelet, est représentée au Cent Quatre (104, rue d’Aubervilliers, dans le XIXe) jusqu’au 6 novembre. Cette pièce est jugée « christianophobe » par l’extrême droite. Plusieurs de ses nervis ont perturbé quatre des représentations et se rassemblent quotidiennement pour intimider les spectateurs-trices.
L’Institut Civitas qui rassemble les catholiques intégristes proches de l’extrême droite a décidé de manifester devant le Cent Quatre pendant ces cinq jours !!
Ce rassemblement quotidien dans le quartier Riquet permet de regrouper essentiellement les militant-e-s de plusieurs groupuscules intégristes catholiques, racistes, antisémites et hostiles aux musulman-ne-s, mais aussi adeptes de la violence.

C’est intolérable ! Car ils l’ont répété pendant leurs rassemblements de la semaine dernière : ils veulent une France et une Europe « chrétienne et qui le reste ».

L’extrême droite constitue une menace à la liberté de création et d’expression. A chaque fois qu’elle a dirigé une ville ou un état, elle s’est employée à interdire des spectacles et à retirer des bibliothèques des ouvrages contraires à son idéologie, voire à les brûler.

Dans le cas présent, nous savons bien que ces mouvements veulent avant tout occuper la rue pour propager leur idéologie de haine et d’intolérance, en utilisant au besoin la violence afin d’intimider celles et ceux qui pensent autrement.
Le quartier Riquet est le reflet de la diversité. C’est un quartier populaire où se côtoient des populations de toutes origines. Les extrémistes de droite racistes, intégristes et dont les membres sont issus pour l’essentiel de quartiers bourgeois n’ont rien à y faire.
Mercredi dernier nous étions plus de 200 rassemblé-e-s pour nous opposer à leurs menées contrairement aux allégations mensongères de l’AFP reprises par plusieurs journaux qui nous réduisaient à 30. Les intégristes catholiques n’ont jamais été plus d’une cinquantaine.
Nous tenons également à dénoncer l’attitude du gouvernement qui pour de basses raisons électorales a fait le choix de laisser ces intégristes s’approcher confortablement de l’entrée du Cent Quatre et s’est efforcé de repousser le plus loin possible les antifascistes et les défenseurs de la liberté de création tout en imposant cette manifestation d’intolérance, ainsi qu’un dispositif policier digne d’un état de siège aux populations du quartier Riquet.
En revanche nous saluons les habitant-e-s du quartier qui ont conspué dans la rue ou depuis la fenêtre de leur appartement ces croisés de l’obscurantisme qui se font appeler traditionnalistes.

Nous appelons donc la population à manifester sa colère dimanche 6 novembre à 14h à la Rotonde de Stalingrad pour s’opposer à leur venue, à leur idéologie de haine et leur faire comprendre qu’ils n’ont rien à faire dans le XIXe arrondissement.

Grâce à une mobilisation unitaire et déterminée des organisations féministes, antifascistes, syndicales, de gauche et d’extrême gauche, nous avons repoussé par deux fois (en septembre et en octobre) l’extrême droite intégriste des abords de l’hôpital Tenon, puisqu’elle entendait s’opposer à la réouverture (obtenue de haute de lutte) du centre IVG de l’hôpital Tenon.

Cette manifestation unitaire face à cette nouvelle provocation peut permettre d’arriver au même résultat.

FASCISTES ET INTÉGRISTES HORS DE NOS RUES !
SOYONS NOMBREUX-SES DIMANCHE A 14h00 A LA ROTONDE DE STALINGRAD

Premiers signataires :
Alternative libertaire, SUD Etudiant, CNT Culture spectacle Région Parisienne, CNT ETPRECI 75, MRAP XIXe, Fédération anarchiste, Nouveau parti anticapitaliste 19e,…

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Malaise en DRAC : les annonces du ministère

2011 11 02 Malaise en DracFacétie ou pas, le cabinet et le secrétariat général du ministère avaient choisi le jour des défunts pour informer les organisations syndicales des mesures prises suite aux annonces de Frédéric Mitterrand lors de son déplacement estival en Auvergne (30 août). Conscients de l’importance des sujets à aborder, ce n’est pas moins d’une heure, entre 12 et 13 heures, que nos interlocuteurs ont bien voulu nous accorder. La nomination du nouveau responsable du département de l’action territoriale n’est pas pour nous rassurer.

Lire la suite ci-dessus.

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Sanctionner des élèves qui soutiennent une grève est indigne!

Les 12 juillet et 2 septembre 2011, Mme Canto-Sperber, directrice de l’ENS convoquait des conseils de discipline en vue de sanctionner des élèves fonctionnaires stagiaires qui avaient soutenu la longue grève victorieuse des précaires du restaurant et du ménage dans l’établissement. Il leur était notamment reproché d’avoir occupé « sans autorisation » les locaux de la Direction pendant un mois alors que les négociations étaient bloquées, puis d’avoir refusé d’obtempérer après la décision du Tribunal Administratif. Le premier devoir d’un fonctionnaire serait de se soumettre aux ordres de la hiérarchie.

Sur les neuf convoqués lors de ces conseils de discipline, six élèves ont été sanctionnés (cinq avertissements et un blâme).

Toutefois, l’avis du conseil de discipline de l’ENS est purement consultatif. La décision revient en dernière instance à la directrice de l’ENS, comme celle-ci n’a pas manqué de le rappeler lors de la séance du 2 septembre. La directrice a donc attendu plus d’un mois. La forte mobilisation des élèves, des étudiants et des personnels, les nombreux soutiens extérieurs, les résultats des conseils de discipline (sanctions votées à une voix de majorité le 12 juillet, et impossibilité de dégager une majorité le 2 septembre) auraient du convaincre Mme Canto-Sperber d’abandonner toute sanction. Le 19 octobre, les élèves ont reçu la notification de la décision d’ « infliger » une sanction à des élèves qui ont eu le courage d’organiser et de soutenir quotidiennement pendant plus de 6 mois la grève des personnels précaires du restaurant d’Ulm.

Cette décision est indigne.

Nous, signataires, demandons instamment à la directrice de l’ENS d’annuler purement et simplement ces sanctions.

Signez la pétition ici

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Instrumentalisation de la culture : La police de Sarkozy complice de la dictature sanguinaire syrienne ?

Le Centre Culturel Arabe Syrien, situé 12 rue Tourville (Métro École
militaire) à Paris, a invité jeudi 27 octobre l’adjoint du Ministre de
la Culture en Syrie, alors que le régime de Bachar Al Assad envoie les
chars contre la population, tire, torture, tue.

Cet événement aurait pu rester impuni si une trentaine de jeunes Syriens n’avait pas décidé courageusement de réagir. La réaction des autorités françaises est une fois de plus révoltante : les occupants ont subi les assauts de la police d’une rare violence, ils ont tous été arrêtés ainsi que plusieurs membres de l’intercollectif des luttes des peuples du monde arabe et mis en garde à vue. Rien de tel envers les gérants du Centre, rien de tel envers les manifestants venus soutenir le régime syrien.

Le comité de coordination de Paris pour le soutien à la révolution
Syrienne, le comité syrien de solidarité avec l’appel de Damas,
l’inter-collectif des luttes des peuples du monde arabe, l’Inter-Co, le
Forum Palestine Citoyenneté, le parti communiste français, le parti de
gauche, le nouveau parti anticapitaliste, le parti communiste ouvrier
tunisien, le collectif algérien pour le changement et la démocratie,
le Mouvement RACHAD ALGERIE, le collectif de soutien aux luttes du
peuple Égyptien, le parti des indigène de la république, l’Association
des marocains de France, le Congrès mondial Amazigh, l’Association des
jeunes égyptiens du 25 Janvier, le Mouvement marocain du 20 Février- Paris Ile de France, signataires de ce communiqué, solidaires du peuple syrien, soutiennent
l’action entreprise par les jeunes Syriens et exigent leur libération
immédiate.

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