Un toit pour toutes et tous, toute l’année !

A l’appel du Collectif Urgence un Toit, du Collectif des associations unies pour une autre politique du logement des personnes sans-abris et mal-logées, de la Coordination Nationales des professionnels de l’urgence sociale, de la Plateforme « Un chez-soi pour tous », et de la Plateforme Logement des mouvements sociaux, une journée de manifestation et d’action aura lieu le

JEUDI 10 NOVEMBRE, RDV À 14H DEVANT LE SÉNAT

15 rue de Vaugirard Paris 6è, M° 4 et 10 Odéon ou RER B Luxembourg

24H POUR LE LOGEMENT : URGENCE !

UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, TOUTE L’ANNÉE !

(appel ci-joint)

PARTICIPEZ A CETTE GRANDE JOURNÉE DE MOBILISATION, ET FAITES CIRCULER CET APPEL LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE.

Rassemblons nos forces pour montrer que nous ne voulons plus accepter que chaque jour tant d’hommes de femmes et d’enfants dorment dehors ou dans des logements insalubres, que la prévention des exclusion soit remplacée par une politique de l’expulsion et du mépris des personnes les plus fragiles de notre société.

Par cette mobilisation unitaire, montrons que les citoyens et les acteurs du social refusent de manière unanime la politique actuelle en matière d’hébergement et de logement, et réclamons que des engagements à la mesure de cette situation d’urgence soient pris par les pouvoirs publiques.

PROGRAMME DE LA MOBILISATION PARISIENNE :

14h : Marche organisée par le Collectif des Associations Unies et le collectif «Urgence un Toit», en direction des plus hautes institutions de la République, ponctuée de séquences d’interpellation devant le Sénat, l’Assemblée nationale, l’Elysée et le Conseil économique et social. Tout au long de ce parcours, les associations demanderont la mise en œuvre en urgence de réformes ambitieuses pour sortir notre pays de la violente crise sociale qu’il traverse.

19h : Point presse commun, Parvis des Droits de l’Homme, au Trocadéro

20h : Nuit blanche organisée par le collectif «Urgence un Toit» sur le Parvis des Droits de l’Homme, repas solidaire, spéctacles de rue, témoignages, installation du bivouac, petit déjeuner solidaire …

Renseignez-vous en région, de nombreuses villes se mobiliseront sur cette journée.

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Appel pour un audit citoyen de la dette publique

Aujourd’hui 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif. Il invite tous les citoyens à signer cet appel et à s’engager dans la démarche de l’audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l’objet d’un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen. Le Collectif pour un audit citoyen est composé d’une vingtaine d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques. Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l’alter-forum qui précèdera et contestera le G20.

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Appel pour un audit citoyen de la dette publique

Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? Qui détient ses titres et profite de l’austérité ? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ?

Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

Premiers signataires :
Marie-Laurence Bertrand (CGT), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Franchet (CADTM), Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Jean-François Largillière (Sud BPCE), Philippe Légé (Économistes atterrés), Alain Marcu (Agir contre le Chômage !), Gus Massiah (Aitec), Franck Pupunat (Utopia), Michel Rousseau (Marches européennes), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l’Homme), Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT), Bernard Teper (Réseau Education Populaire), Patrick Viveret (Collectif Richesse)

et Philippe Askénazy (économiste), Geneviève Azam (économiste), Étienne Balibar (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), Alain Caillé (sociologue), François Chesnais (économiste), Benjamin Coriat (économiste), Cédric Durand (économiste), David Flacher (économiste), Susan George (écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste), Michel Husson (économiste), Stéphane Hessel (écrivain), Esther Jeffers (économiste), Jean-Louis Laville (sociologue), Frédéric Lordon (économiste), Marc Mangenot (économiste), Dominique Méda (sociologue), Ariane Mnouchkine (artiste), André Orléan (économiste), Dominique Plihon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Denis Sieffert (journaliste), Henri Sterdyniak (économiste)…

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Pour les changements d’adresses ou les désinscriptions, merci d’écrire à martha@attac.org

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Face au G20 tous à Nice

Vous trouverez ci-dessous les informations pratiques sur le contre sommet du G20 à Nice du 1er au 4 novembre 2011.

  • Parcours de la manifestation du 1er novembre : départ 15 h Esplanade De
    Lattre de Tassigny : arrivée pour un concert / meeting sur le site des
    Anciens Abattoirs, route de Turin ( quartier Roquebillière).
  • Programme de l’ensemble des activités et toutes les infos pratiques.
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ORSAY : SEPT JOURS DE GREVE POUR FAIRE ENTENDRE RAISON AUX RESPONSABLES DU MINISTERE

2011 10 27 ORSAYIl aura fallu attendre sept jours et trois réunions avec différents niveaux du Ministère de la Culture pour que les responsables de ce dernier daignent enfin répondre concrètement aux revendications. Une nouvelle fois, ils ont montré leur haute conception du dialogue social qui consiste à tenter de laisser pourrir la situation pour ne rien lâcher.

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7ème jour de grève au musée d’Orsay

Les personnels du Musée d’Orsay, à nouveau en Assemblée Générale ce matin Mercredi 26 octobre 2011, ont voté la fermeture du musée pour le 7ème jour consécutif (de plus en plus agents d’accueil et de surveillance titulaires se déclarent grévistes).

Nous sommes déterminés dans notre mouvement, nos revendications sont justes et raisonnables. Nous avons même proposé des solutions facilement réalisables, pour montrer notre bonne foi et notre envie de trouver une issue rapide à ce conflit, pour éviter de continuer à pénaliser nos visiteurs et de ternir plus que de raison l’image de notre beau musée.

Une délégation de représentants des personnels sera reçue par le cabinet du ministre à 15h30, rue de Valois. Les personnels ont promis d’être tout aussi présents devant l’entrée du ministère afin de soutenir les représentants allant écouter les propositions du ministère.

Les agents du Musée d’Orsay n’accepteront pas moins que ce qui est demandé depuis le début :

  • 20 postes titulaires pour compléter les effectifs
  • Autant de vacataires pour occuper les postes le temps que les nouveaux agents titulaires arrivent, courant 2012. Et pour ne pas sacrifier un service du Musée d’Orsay au profit d’un autre, nous demandons une hausse temporaire du crédit de vacation du musée.
  • Enfin des assurances écrites pour tous ces points et qu’un engagement soit pris pour les années à venir afin que le Musée d’Orsay soit considéré comme « priorité » par le ministère de la Culture et que les effectifs ne rebaissent pas à nouveau.

Nous estimons que notre lutte est indispensable pour avoir des conditions de travail décentes et pour pouvoir accueillir le public comme il se doit dans ce Nouvel Orsay que nous souhaitons présenter le plus tôt possible.

La balle est dans le camp du Ministère de la Culture.

Paris, le 26 octobre 2011

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