Instrumentalisation de la culture : La police de Sarkozy complice de la dictature sanguinaire syrienne ?

Le Centre Culturel Arabe Syrien, situé 12 rue Tourville (Métro École
militaire) à Paris, a invité jeudi 27 octobre l’adjoint du Ministre de
la Culture en Syrie, alors que le régime de Bachar Al Assad envoie les
chars contre la population, tire, torture, tue.

Cet événement aurait pu rester impuni si une trentaine de jeunes Syriens n’avait pas décidé courageusement de réagir. La réaction des autorités françaises est une fois de plus révoltante : les occupants ont subi les assauts de la police d’une rare violence, ils ont tous été arrêtés ainsi que plusieurs membres de l’intercollectif des luttes des peuples du monde arabe et mis en garde à vue. Rien de tel envers les gérants du Centre, rien de tel envers les manifestants venus soutenir le régime syrien.

Le comité de coordination de Paris pour le soutien à la révolution
Syrienne, le comité syrien de solidarité avec l’appel de Damas,
l’inter-collectif des luttes des peuples du monde arabe, l’Inter-Co, le
Forum Palestine Citoyenneté, le parti communiste français, le parti de
gauche, le nouveau parti anticapitaliste, le parti communiste ouvrier
tunisien, le collectif algérien pour le changement et la démocratie,
le Mouvement RACHAD ALGERIE, le collectif de soutien aux luttes du
peuple Égyptien, le parti des indigène de la république, l’Association
des marocains de France, le Congrès mondial Amazigh, l’Association des
jeunes égyptiens du 25 Janvier, le Mouvement marocain du 20 Février- Paris Ile de France, signataires de ce communiqué, solidaires du peuple syrien, soutiennent
l’action entreprise par les jeunes Syriens et exigent leur libération
immédiate.

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La Culture en danger face aux fondamentalistes de tous poils

2011 10 31 Com SCS La Culture en danger face aux fondamentalistes de tous poilsTunis : 7 octobre, des salafistes musulmans se déchaînent contre la
chaîne Nessma TV accusée de blasphème.

Paris : Depuis le 20 octobre, des commandos catholiques intégristes se mobilisent violemment pour perturber la pièce de l’Italien Romeo Castellucci.

Lisez ci-contre le communiqué de Sud Culture Solidaires.

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Les raisons du boycott du CTP de la BnF du 24/10/2011

Monsieur le président,

L’année dernière, l’administration avait été obligée, face à la colère et la détermination des agents, de céder sur l’octroi d’une prime établie sur un dispositif pérenne.

Les organisations CFDT, CGT, SUD ont décidé de ne pas participer au CTP du 24 octobre 2011.

Nous voulons, par ce geste, protester contre le montant dérisoire du complément indemnitaire ou prime de fin d’année proposée par l’administration.

Ce montant est en effet fixé à 125 euros bruts pour les titulaires quelle que soit la catégorie statutaire. Tandis que les non-titulaires (contractuels et vacataires) sont exclus totalement de cette prime. De plus celle-ci peut être purement et simplement supprimée en cas d’insuffisance professionnelle ou de manquement au règlement sur simple notification de la hiérarchie.

Lors d’une réunion en mai 2011, des propositions avaient été faites par les organisations syndicales qui n’ont trouvé aucun écho de la part de la direction.

Nous exigeons de la part de celle-ci :

  • Qu’elle relève de manière significative le montant proposé
  • Que la prime ne soit plus attribuée de façon arbitraire
  • Qu’elle puisse être octroyée à des personnels non titulaires

Les organisations syndicales susmentionnées.

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Un toit pour toutes et tous, toute l’année !

A l’appel du Collectif Urgence un Toit, du Collectif des associations unies pour une autre politique du logement des personnes sans-abris et mal-logées, de la Coordination Nationales des professionnels de l’urgence sociale, de la Plateforme « Un chez-soi pour tous », et de la Plateforme Logement des mouvements sociaux, une journée de manifestation et d’action aura lieu le

JEUDI 10 NOVEMBRE, RDV À 14H DEVANT LE SÉNAT

15 rue de Vaugirard Paris 6è, M° 4 et 10 Odéon ou RER B Luxembourg

24H POUR LE LOGEMENT : URGENCE !

UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, TOUTE L’ANNÉE !

(appel ci-joint)

PARTICIPEZ A CETTE GRANDE JOURNÉE DE MOBILISATION, ET FAITES CIRCULER CET APPEL LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE.

Rassemblons nos forces pour montrer que nous ne voulons plus accepter que chaque jour tant d’hommes de femmes et d’enfants dorment dehors ou dans des logements insalubres, que la prévention des exclusion soit remplacée par une politique de l’expulsion et du mépris des personnes les plus fragiles de notre société.

Par cette mobilisation unitaire, montrons que les citoyens et les acteurs du social refusent de manière unanime la politique actuelle en matière d’hébergement et de logement, et réclamons que des engagements à la mesure de cette situation d’urgence soient pris par les pouvoirs publiques.

PROGRAMME DE LA MOBILISATION PARISIENNE :

14h : Marche organisée par le Collectif des Associations Unies et le collectif «Urgence un Toit», en direction des plus hautes institutions de la République, ponctuée de séquences d’interpellation devant le Sénat, l’Assemblée nationale, l’Elysée et le Conseil économique et social. Tout au long de ce parcours, les associations demanderont la mise en œuvre en urgence de réformes ambitieuses pour sortir notre pays de la violente crise sociale qu’il traverse.

19h : Point presse commun, Parvis des Droits de l’Homme, au Trocadéro

20h : Nuit blanche organisée par le collectif «Urgence un Toit» sur le Parvis des Droits de l’Homme, repas solidaire, spéctacles de rue, témoignages, installation du bivouac, petit déjeuner solidaire …

Renseignez-vous en région, de nombreuses villes se mobiliseront sur cette journée.

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Appel pour un audit citoyen de la dette publique

Aujourd’hui 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif. Il invite tous les citoyens à signer cet appel et à s’engager dans la démarche de l’audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l’objet d’un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen. Le Collectif pour un audit citoyen est composé d’une vingtaine d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques. Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l’alter-forum qui précèdera et contestera le G20.

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Appel pour un audit citoyen de la dette publique

Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe. Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ? Cette dette a-t-elle été tout entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ? Qui détient ses titres et profite de l’austérité ? Pourquoi les États sont-il obligés de s’endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?

Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d’un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun.

En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ?

Nous nous mobilisons dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens. Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

Premiers signataires :
Marie-Laurence Bertrand (CGT), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (Attac), Pascal Franchet (CADTM), Laurent Gathier (Union SNUI-Sud Trésor Solidaires), Bernadette Groison (FSU), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Jean-François Largillière (Sud BPCE), Philippe Légé (Économistes atterrés), Alain Marcu (Agir contre le Chômage !), Gus Massiah (Aitec), Franck Pupunat (Utopia), Michel Rousseau (Marches européennes), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Pierre Tartakowsky (Ligue des droits de l’Homme), Patricia Tejas (Fédération des Finances CGT), Bernard Teper (Réseau Education Populaire), Patrick Viveret (Collectif Richesse)

et Philippe Askénazy (économiste), Geneviève Azam (économiste), Étienne Balibar (philosophe), Frédéric Boccara (économiste), Alain Caillé (sociologue), François Chesnais (économiste), Benjamin Coriat (économiste), Cédric Durand (économiste), David Flacher (économiste), Susan George (écrivain), Jean-Marie Harribey (économiste), Michel Husson (économiste), Stéphane Hessel (écrivain), Esther Jeffers (économiste), Jean-Louis Laville (sociologue), Frédéric Lordon (économiste), Marc Mangenot (économiste), Dominique Méda (sociologue), Ariane Mnouchkine (artiste), André Orléan (économiste), Dominique Plihon (économiste), Christophe Ramaux (économiste), Denis Sieffert (journaliste), Henri Sterdyniak (économiste)…

Pour signer l’appel : http://www.audit-citoyen.org/

Pour les changements d’adresses ou les désinscriptions, merci d’écrire à martha@attac.org

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