Intervention de SUD Culture Solidaires au CTM

Ce mercredi 1er février, lors du Comité Technique Ministériel, SUD-Culture
après de longues tractations, a réussi à faire nommer en qualité d’experts, deux collègues du château de Compiègne afin qu’ils puissent exercer leur droit d’alerte.
Ces derniers n’ont pas manqué de décrire une ambiance délétère conséquence d’une désorganisation du travail chronique, d’absence de dialogue social, d’entraves à la liberté syndicale, de souffrance au travail, de népotisme, de tentatives de suppression des acquis sociaux (journée continue, jours fériés, déambulation, heures du dimanche), des inégalités de traitement, du scandale dans la répartition des astreintes et des
logements de fonction hors cadre légal…
Le Ministère a pris acte de l’alerte et proposé, outre une réunion avec la
Conseillère Sociale, un point à l’ordre du jour du Comité Technique des Musées le 3 mars prochain.
Nous prenons acte de la volonté de l’administration d’agir et espérons enfin que l’appel des délégués du personnel a été entendu.

Il en va du respect de la dignité des agents du château de Compiègne.

Lisez ci-dessous la déclaration de SUD Culture Solidaires au Comité Technique Ministériel du 1er février 2017.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Tous ensemble pour le réseau public des Écoles d’art

2017 01 31 CGT SuD communique? intersyndical ENSArtFace à une campagne de presse mettant en cause des négociations ministérielles sur le statut des professeur-e-s des écoles nationales supérieures d’art – ce qui n’avait pas eu lieu depuis 14 ans – nos deux organisations syndicales, impliquées dans ce chantier, souhaitent éclaircir certaines allégations découvertes dans différents médias.

Lisez ce communiqué ci-contre.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Non à la criminalisation de la solidarité avec les migrant-es !

Depuis juin 2015, de nombreux campements de réfugié-es dans Paris ont été évacués, parfois violemment. Quand les migrant-es ne sont pas arrêté-es et conduit-es au commissariat ou en centre de rétention, ils et elles sont relogé-es dans des centres d’hébergement ou à l’hôtel. Pour
autant leur situation reste toujours des plus précaires.

Le 12 août 2015, un certain nombre d’entre elles et eux, hébergé-es dans un centre d’Emmaüs Solidarité rue Raymond Losserand, a décidé d’une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes qu’ils et elles subissaient en contradiction avec les promesses faites par le directeur de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) lors de leur évacuation de la halle Pajol (18e), à savoir : un suivi de leurs démarches et un hébergement correct. Ils et elles entendaient ainsi accélérer la prise en charge de leur demande d’asile et obtenir des conditions d’hébergement dignes.

Le soir même, quatre personnes, dont deux camarades de SUD Culture Solidaires, contactées par les réfugié-es et venues pour les soutenir, ont été arrêtées et placées en garde à vue durant 48 heures puis déférées. Un 1er procès a eu lieu le 9 octobre 2015, sur une fausse accusation de séquestration de personnes et pour refus de prélèvement d’ADN.
Condamné-es, contre toute évidence, à 4 mois de prison avec sursis et à payer des dommages intérêts à deux des cinq employé-es d’Emmaüs, ils/elles ont immédiatement fait appel de cette lourde condamnation.

Le procès en appel aura lieu le lundi 6 février à 13h30 (Cour d’appel, Pôle 8 chambre 1).

Notre organisation syndicale :

• apporte son entier soutien à l’ensemble des personnes poursuivies,

• fait part de sa consternation face à l’attitude d’Emmaüs en cette occasion,

Nous exigeons la relaxe des personnes poursuivies ainsi que l’arrêt du harcèlement policier des migrant-es et de leurs soutiens, qui ne fait que s’aggraver depuis un an et demi.

SUD Culture Solidaires appelle à :

► Un rassemblement de soutien le lundi 6 févier, à partir de 13h, place du châtelet (métro lignes 1, 4, 7, 11, 14).

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

FONPEPS : fonds national pour l’emploi pérenne dans le spectacle, LA VALLS DES PROMESSES

Ce dispositif est soit-disant mis en place pour encourager la création d’emplois, aider la professionnalisation des structures culturelles et assurer leur « développement ».
Les aides du FONPEPS sont versées aux entreprises du spectacle pour la mise en place de contrats courts en CDD et surtout pour toute embauche en CDI du (ou de la) premier(e) salarié(e) d’une petite structure culturelle. Ce dispositif ne pourrait donc à priori pas être détourné par de grosses
entreprises du spectacle (en particulier par celles de l’audio-visuel).
Il a commencé à entrer en vigueur progressivement à l’automne 2016. Son enveloppe globale annuelle est de 90 millions d’euros.

La prime à l’emploi « pérenne » de salarié(e)s du spectacle est la principale aide du FONPEPS. Il est précisé que cette aide ne pourra profiter qu’à un(e)
bénéficiaire des annexes VIII ou X dont le salaire est inférieur à trois SMIC.
L’idée est donc bien avec le FONPEPS non pas de soutenir les salarié(e)s
intermittent(e)s, mais bien de les encourager à renoncer à l’intermittence…

Lisez la suite de ce communiqué ci-dessous.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Communiqué de protestation contre des licenciements au Polski Theatre de Wroclaw, en Pologne.

Nous, l’organisation syndicale SUD Culture Solidaires, protestons contre le licenciements d’employé-e-s du Polski Theatre à Wroclaw, membres et activistes de l’organisation syndicale Initiative des Travailleurs. C’est un acte de violation des droits civiques et syndicaux des travailleurs/ses, en particulier alors qu’il y a des négociations collectives en cours dans le théâtre. La décision de virer ces personnes est motivée par la vengeance contre des travailleurs/ses qui protestent face à la destruction du théâtre dans son état actuel. Nous n’approuvons pas cela et nous appelons le préfet de la région à prendre des mesures effectives à ce sujet.

protest petition_PolandSUDCulture

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer