L’avenir du mouvement de lutte à la BnF contre la casse du service public.

La journée de grève du mardi 8 décembre à la BNF a clairement montré la volonté des agents de notre établissement de s’opposer à son démantèlement à travers la RGPP, les suppressions de postes, la baisse du budget et la précarité. Nous étions plus d’une centaine en AG et nous avons réussi à bloquer les accès du site de Tolbiac pendant 3 heures, ce qui ne s’était pas vu depuis longtemps.

Si ce mouvement a permis d’obtenir un rendez-vous avec la direction de la BNF, et que nous obtenons des avancées au niveau local: tant mieux. Pour autant nous pensons qu’il ne faut jamais perdre de vue que nous devons nous inscrire dans le cadre du mouvement de grève nationale entamé depuis le 2 décembre au ministère de la Culture. Parmi nos revendications, il y a le retrait de la RGPP, l’arrêt de la suppression d’un départ à la retraite sur deux et la restitution des subventions. Si nous pensons que la direction de notre établissement ne peut s’affranchir de sa responsabilité, nous savons aussi que ces mesures sont la consequence d’une politique gouvernementale désastreuse. C’est donc à ce niveau qu’il faut continuer d’agir, et cela en coordination avec nos collègues des autres établissements.

Nous souhaitons que les Assemblées Générales se prononcent par des votes sur les questions débattues afin d’éviter toute impression de flou et tout malentendu. En particulier sur le point le plus important, à savoir : comment nous assurons la construction d’un mouvement de lutte fort à la BNF et son inscription dans le mouvement national comme cela se fait au Louvre, à Orsay, à Versailles, aux Archives Nationales, dans les monuments tels que la Sainte-Chapelle, la Conciergerie, Notre-Dame.

Nous proposons donc que l’AG de demain décide d’utiliser le préavis de grève national reconductible et que la BNF s’engage clairement dans le mouvement au niveau national. Aussi, afin de faire tenir cette grève dans la durée et de limiter les pertes financières pour les agents, nous proposons de mettre en place une caisse de grève locale comme vient de le faire l’intersyndicale nationale.

Préavis de grève intersyndical à la BNF

L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, FSU et SUD) de la Bibliothèque nationale de
France dépose un préavis de grève pour mardi 8 décembre 2009.

Il porte sur les revendications suivantes :

  • Arrêt de suppressions de postes
  • Arrêt des réductions de la subvention
  • Arrêt des externalisations
  • Un plan de résorption de l’emploi précaire

Suite à ce préavis une AG a eu lieu le 3 décembre au cours de laquelle les
personnels présents ont décidé de la tenue d’une AG mardi à 9h00 dans le
Hall de la BnF, de la rédaction d’un tract a destination des lecteurs et de
l’envoi d’une dékégation de personnel de la BnF pour rencontrer les
grévistes de Beaubourg qui ont besoin de tous les soutiens.

Les enjeux concernent l’ensemble des personnels de la BnF et en premier
lieux les précaires. Le budget de vacation sera amputé de 10% l’année
prochaine; ce qui signifie plus de contrats court et -moins de contrats
nomenclatures et donc plus de précarité et plus de turn-over. Avec à terme,
la remise en question de certaines missions et l’externalisation qui a deja
commencé.

SUD-INRAP N°70

Le N° 70 (octobre 2009) de SUD Inrap est paru.

Au sommaire :

  • Le mépris (à propos des plans de recrutement)
  • L’archéologie publique : CDI = CDD !
  • Journée européenne du patrimoine 2009
  • Non à cette taxe carbonne, rendue inefficace par le gouvernement

SUD-INRAP N°68

Le n° 68 (juillet2009) de SUD-INRAP est paru.

Au sommaire :

*PROJET DE LOI «MOBILITE» ATTENTION VIGILANCE ORANGE. Assemblée Nationale : le 2 juillet. Ça passe ou ça casse !
*RDV Matignon 11 juin 2009 Contrat d?opération à l?Inrap. Délégation Solidaires Fonction publique, Sud Culture Solidaires
*Le RSA, ça sert à ça