Courrier intersyndical à la ministre de la Culture concernant les agent.es précaires de la BPI

Intersyndicale CGT-FSU-SUD-UNSA du ministère de la Culture

Aujourd’hui, jeudi 10/09/2020, le personnel de la Bibliothèque public d’information est en grève.

Il dénonce la situation très difficile des agent.e.s précaires de cet établissement.

Car si la Bpi peut fonctionner et accueillir du public, en particulier en cette période compliquée, c’est parce qu’elle emploie plusieurs dizaines de précaires sur des CDD de 6 mois non-renouvelables à temps incomplet (35-40 % d’un temps plein), pour un salaire de misère allant de 450 à 600 euros.

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Lettre ouverte des biblioprécaires en lutte de la BPI

Voici ci-dessous le nouveau communiqué des précaires de la Bibliothèque publique d’information qui ont été en grève le jeudi 10/09, avec le soutien de leurs collègues titulaires et qui sont toujours en lutte.

Leurs contrats se terminent pour une partie dans 3 jours, le 14/09, il faut donc maintenant que la direction de la Bpi et que la ministre de la Culture interviennent et mettent en oeuvre une prolongation immédiate des contrats de ces agent-e-s précaires. C’est la responsabilité sociale du ministère de la Culture qui est engagé, car un plan social déguisé à la Bpi en pleine crise sociale et sanitaire serait inacceptable.

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La précarité n’a pas sa place à la Bpi

Les agent-e-s du ministère de la Culture connaissent depuis des années de graves problèmes de précarité, corollaire du sous-effectif qui est la conséquence des politiques de suppression massive d’emplois. Même si les organisations syndicales et les personnels ont pu, après des années de lutte, régler certaines des situations de précarité qui existaient et gagner des améliorations pour de nombreux-ses contractuel-les, des cas problématiques demeurent.

Un exemple criant du recours abusif aux emplois précaires au sein du ministère de la Culture est le cas de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) à Paris, établissement public qui recrute régulièrement des précaires sous contrats à durée déterminée de six mois, non-renouvelables, pour travailler entre 50 et 75 heures par mois, pour un salaire de 450 à 600 euros, alors que ces agent-es remplissent des besoins permanents et devraient donc être en Contrats à Durée Indéterminée. De plus, ces précaires sont victimes de difficultés par rapport aux droits à la formation, aux congés payés, aux arrêts-maladies, au remboursement des titres de transport, etc…

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Courrier à Amélie de Montchalin concernant les mesures d’organisations dans la FPE en lien avec le Covid

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Madame la ministre,

Lors de notre première réunion consacrée aux mesures d’organisation dans la fonction publique de l’Etat en période de Covid-19, le 26 août dernier, vous nous avez affirmé que la priorité de l’Etat était d’assurer la sécurité et la protection des agent·es publics et que la protection des agent·es et des usager·es serait exemplaire.

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BNF EN DEUIL, AGENT-ES EN COLÈRE !

Intersyndicale FSU – SUD Culture de la BnF

Nous avons appris lundi dernier le suicide d’un de nos collègues dans le jardin du site François Mitterrand.

Cette tragédie est un choc terrible pour l’ensemble des agent-es de l’établissement qui entraîne tristesse, colère et incompréhension.

Car elle touche l’un des nôtres aujourd’hui : le corps entier de l’établissement ne peut qu’être affecté par cette perte et par ses circonstances violentes et chacun-e de nous se sent solidaire de ses collègues proches dont l’émotion est grande. Nous somme partagé-es entre une profonde tristesse et une colère légitime face à ce que nous refusons de considérer comme une fatalité.

Car elle intervient sur le lieu de travail. Se donner la mort est toujours une terrible extrémité dont les motivations sont complexes et difficilement réductibles à un seul facteur. Mais nous savons que passer à l’acte sur son lieu de travail est toujours symptomatique d’un mal-être lié à l’environnement professionnel. Nous savons aussi que cet environnement se dégrade d’année en année et qu’il est facteur de stress, d’angoisses, de dépression. Malgré les nombreuses alertes sur l’insuffisance de la prévention des risques psycho-sociaux et une pression managériale toujours croissante, nous déplorons le peu de moyens mis en œuvre par l’établissement pour préserver la santé et garantir la sécurité des agent-es dont il a la responsabilité. Ne sommes-nous que de simples « ressources humaines », des outils qui cassent parfois de façon inéluctable et qu’on remplace par d’autres qu’on utilisera avec la même absence de précaution ?

Car elle s’inscrit dans une longue et funeste série de chutes volontaires ou accidentelles dont la BnF est le théâtre depuis une décennie et qui s’intensifie de façon inquiétante ces dernières années.

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