Début des négociations UNEDIC le 17 janvier. Préparons la mobilisation !

2013 12 annonce négo 17 janvier SUD CultureNous sommes toutes et tous concerné-es !

Le 17 janvier 2014 aura lieu la 1ère réunion des « partenaires sociaux » pour déterminer les conditions d’indemnisation des chômeurs.

Ne laissons pas le MEDEF et la CFDT décider à notre place !

Construisons dès maintenant un rapport de force grâce à des AG d’informations sur nos lieux de travail, formons des comités, distribuons des tracts avec nos valeurs et nos droits, discutons dans les pôle emploi, préparons des actions… Nous sommes des millions, ils sont une poignée.

Soyons présents, nombreux et informés, afin de pouvoir peser sur des décisions qui influent sur notre quotidien et qui risquent de bouleverser nos vies…

Nous vous donnerons des nouvelles de ce qui se prépare, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos, sur ce qui se trame dans votre coin, afin de partager les initiatives.

Fraternellement,

Coordination Spectacle vivant

SUD Culture Solidaires

Renégociation de la Convention UNEDIC : Nous sommes tous menacés !

2013 07 04 Tract SCS Nous sommes tous menacésUne nouvelle renégociation de toute la Convention UNEDIC aura lieu dès septembre prochain.

 La Ministre de la Culture défend plutôt le principe du régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle, MAIS EN ÉVITANT BIEN DE FAIRE DES PROPOSITIONS CLAIRES SUR LES RE-NÉGOCIATIONS À VENIR DE NOS ANNEXES – laissant ainsi le champ libre aux « partenaires » sociaux pour décider du pire (évidemment le MEDEF rêve d’aider à la flexibilité grâce à une « souplesse sociale », mais qu’attendre de la CFDT qui se réjouit de dispositifs tels que l’ANI qui réduit les droits des salariés ?!)

Renégociation de la convention UNEDIC

La renégociation de la convention UNEDIC aura lieu en fin d’année. Quelques rendez-vous afin de préparer une offensive nécessaire – notamment pour les intermittents – mais nous sommes tous concernés.

Assemblée Générale unitaire le lundi 17 juin 2013 à Paris

 autour des annexes 8 et 10

 au Théâtre de la Colline

 15 Rue Malte Brun, 75020 Paris Mo Gambetta

 à 20h30 (ouverture des Portes à 20h)

 Voir l’appel en pièce jointe

Réunion Samedi 22 Juin à Avignon

 autour des négociations unedic 2013

 à 10h au cinéma Utopia Manutention

 Voir l’appel en pièce jointe

Marche des chômeurs et précaires du 10 juin au 6 juillet

 Pour porter des revendications et chercher à ce que les propositions concernant Pôle emploi et la négociation Unédic soient entendues.

 https://marchechomeurs2013.wordpress.com/

Côté intermittents : à noter la relance du comité de suivi sur l’assurance chômage des intermittents du spectacle.

 Voir le premier communiqué du comité en pièce jointe (ainsi que la plateforme de 2004)

Les revendications du comité de suivi sont rappelées dans le petit film de la CIP-IdF :

 « riposte 3 » http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6643

 En allant sur cet article, vous trouverez des liens, notamment vers le « riposte 1 : Le déficit des annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle n’existe pas »

Discussions sur les négociations de la convention Unédic

Les négociations de la convention Unédic doivent avoir lieu avant la fin de l’année 2013.

18,5 milliards de déficit cumulés sont annoncés pour cette année. Ce déficit est le résultat de l’accroissement du chômage et de la précarité (plans sociaux, licenciements, temps partiels imposés, ..) ainsi que des incessantes baisses et exonérations des cotisations sociales mais pour revenir vers l’équilibre il y a fort à parier que ce sont les droits des bénéficiaires de l’assurance chômage qui seront une fois de plus revus à la baisse.

La Cour des comptes dans l’un de ces derniers rapports propose pour réduire ce déficit de s’attaquer entre autre au régime des intermittents en préconisant des mesures telles que le basculement des techniciens vers le régime général.

Nous savons que durant ces « négociations » nous aurons à faire face à un Patronat qui dans sa logique de profit cherche aujourd’hui à flinguer tout ce qui représente une charge pour lui – le fameux coût du travail – cad le salaire et sa partie mutualisée que sont les cotisations sociales, génératrices de droits sociaux.

Nous avons donc du souci à nous faire.

C’est la raison pour laquelle afin de ne pas attendre le dernier moment, à l’initiative de SUD Culture Solidaires, un groupe d’intermittent-es (syndiqués et non-syndiqués) ayant participé aux luttes de 2003 et 2006 a jugé utile d’organiser une rencontre pour faire le point sur ces négociations et s’y préparer. Nous profiterons de l’occasion pour échanger sur nos rapports parfois difficiles avec Pôle emploi.

CETTE REUNION SE TIENDRA LE VENDREDI 3 MAI à 14H sur le site de la manifestation « Bazar au Bazacle » au fond du Parc sous le chapiteau du TIC ou dans une salle à proximité.

Venez nombreux. Merci de faire circuler l’information dans vos réseaux.

« D’égal à égales » à la MJC Mercoeur (Paris)

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Le parcours Fille – Femmes fêtes ses 10 ans dans plusieurs lieux de l’est parisien. Le 22 mars 2013 à 20 heures, à la MJC Mercoeur (4 rue Mercoeur, 75001 Paris) avec le Comité Métallos et l’association la Bande à Léon (organisateur de la Fête à Léon et du Ciné Léon), sera projeté le film « D’égal à égales » de Christophe Cordier et Corinne Mélis.

Ce film s’intéresse à des pionnières.

Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.

En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ».
Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus.

Enfin, elles ne cessent de se déplacer : des banlieues de résidence à leur lieu de travail, d’un lieu de travail et d’une région à l’autre lorsque l’usine ferme ou qu’elles sont licenciées, de leur lieu de
travail au syndicat, de « tournées syndicales » en négociations, de réunions en manifestations, de l’espace public aux espaces privés.

Traversant et retraversant ces multiples frontières, elles incitent leurs interlocuteurs à modifier leur regard sur les femmes, sur les immigré-e-s, sur les ouvrièr-e-s et les précaires. Elles sont peu
nombreuses dans ce cas : Nora, l’assistante maternelle dont les premiers pas de secrétaire générale ouvrent le film est l’une de ces pionnières, tout comme Dorothée, Keira, et Anissa.

Par delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

Ce film sera suivi d’un débat et de l’habituel Auberge Espagnole du Ciné Léon.

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Intermittents et Précaires : Assemblée Générale

à Bagnolet, 59 av du Général de Gaulle, MÉTRO : Galliéni ligne 3 à 150 m en sortant à droite.
http://www.lechangeur.org/

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Cela fait bientôt 9 mois que ce gouvernement est en place et nous ne constatons pas d’amélioration du traitement fait à des intermittents et précaires qui restent en butte à la même machine kafkaienne, à la même stigmatisation, alors que les ayants droits sont a priori considérés comme des fraudeurs et des profiteurs.
On s’est jusqu’à maintenant contenté de propos lénifiants ou d’annoncer une « hausse » du RSA de 26 centimes la journée… qui ne s’appliquera qu’en septembre prochain, tout en avalisant, après des plissements de front indignés, les plans de licenciement, pendant que près de 6 chômeurs sur 10 ne sont même pas indemnisés par l’Unedic.
S’il y a un déficit, c’est en matière de solidarité.

Nous recevons des centaines d’intermittents et de précaires qui voient leur dossiers bloqués, leurs conditions d’existences mises en danger par des institutions sociales (Pole emploi, Caf, …) dont l’objectif n’est ni la solidarité ni même l’application du droit, et qui, au nom de la raison comptable, alimentent la précarisation, contribuent à assujettir chacun à la société entreprise.

La faillite des finances publiques est annoncée par ceux là même qui l’ont provoquée et il est prévisible qu’elle servira encore de prétexte à de prochaines réformes destructrices des droits collectifs.
Contre l’assurance chômage et en particulier l’indemnisation des intermittents nous assistons à une guerre psychologique menée par les médias sous l’égide d’une institution d’Etat, la Cour des comptes.
Malgré les travaux et enquêtes qui ont démontré que l’invention de nouvelles ressources et leur mutualisation était nécessaire et possible, de récentes auditions sur l’assurance chômage à l’Assemblée nationale et au Sénat ont permis de vérifier que l’idéologie libérale domine encore, quitte à chercher à la marge des aménagements mineurs pour légitimer la prévalence de sa logique. Les efforts réalisés pour expliquer la réalité de nos situations et faire des propositions communes pour de nouveaux droits ne suffiront pas.

Face à une propagande éhontée qui falsifie les faits, il nous faut réagir, organiser la riposte.

Les festivals approchent. Les perturber resterait le meilleur moyen de faire comprendre aux managers de cette société ce que rapporte réellement la culture. Même si l’on considère par ailleurs la culture comme fondamentale pour l’émancipation individuelle et collective, de coûteuses perturbations aideraient les décideurs à constater qu’en réalité les frais occasionnés pour financer les droits sociaux dans ce secteur productif sont faibles.

Nous vous invitons à nous retrouver pour une assemblée générale afin de commencer à organiser et envisager ensemble les actions à venir.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

Ordre du jour et déroulé (non exhaustif) :

 Introduction : situation politique, réforme Unédic et précarisation, crise dans le cinéma suite à la nouvelle convention collective, infos diverses.

 intervention de Mathieu Grégoire (maitre de conférence à l’Université de Picardie) sur le prétendu déficit des annexes 8&10.

 débat sur les modes actions et mobilisations

 préparation d’une grande assemblée en mars avec les organisations signataires de la plate forme du comité de suivi et plus si affinité.

 projection d’un nouveau ciné tract de la cip-idf sur l’intox du déficit des annexes 8&10
Fin de l’AG et discussion autour d’une soupe et d’un verre.

Merci de prendre le temps d’écouter ou de lire en cliquant ici la récente audition de la cip-idf à l’Assemblée nationale ainsi que celle de Mathieu Grégoire.