Discussions sur les négociations de la convention Unédic

Les négociations de la convention Unédic doivent avoir lieu avant la fin de l’année 2013.

18,5 milliards de déficit cumulés sont annoncés pour cette année. Ce déficit est le résultat de l’accroissement du chômage et de la précarité (plans sociaux, licenciements, temps partiels imposés, ..) ainsi que des incessantes baisses et exonérations des cotisations sociales mais pour revenir vers l’équilibre il y a fort à parier que ce sont les droits des bénéficiaires de l’assurance chômage qui seront une fois de plus revus à la baisse.

La Cour des comptes dans l’un de ces derniers rapports propose pour réduire ce déficit de s’attaquer entre autre au régime des intermittents en préconisant des mesures telles que le basculement des techniciens vers le régime général.

Nous savons que durant ces « négociations » nous aurons à faire face à un Patronat qui dans sa logique de profit cherche aujourd’hui à flinguer tout ce qui représente une charge pour lui – le fameux coût du travail – cad le salaire et sa partie mutualisée que sont les cotisations sociales, génératrices de droits sociaux.

Nous avons donc du souci à nous faire.

C’est la raison pour laquelle afin de ne pas attendre le dernier moment, à l’initiative de SUD Culture Solidaires, un groupe d’intermittent-es (syndiqués et non-syndiqués) ayant participé aux luttes de 2003 et 2006 a jugé utile d’organiser une rencontre pour faire le point sur ces négociations et s’y préparer. Nous profiterons de l’occasion pour échanger sur nos rapports parfois difficiles avec Pôle emploi.

CETTE REUNION SE TIENDRA LE VENDREDI 3 MAI à 14H sur le site de la manifestation « Bazar au Bazacle » au fond du Parc sous le chapiteau du TIC ou dans une salle à proximité.

Venez nombreux. Merci de faire circuler l’information dans vos réseaux.

« D’égal à égales » à la MJC Mercoeur (Paris)

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Le parcours Fille – Femmes fêtes ses 10 ans dans plusieurs lieux de l’est parisien. Le 22 mars 2013 à 20 heures, à la MJC Mercoeur (4 rue Mercoeur, 75001 Paris) avec le Comité Métallos et l’association la Bande à Léon (organisateur de la Fête à Léon et du Ciné Léon), sera projeté le film « D’égal à égales » de Christophe Cordier et Corinne Mélis.

Ce film s’intéresse à des pionnières.

Elles sont migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration.

En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ».
Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus.

Enfin, elles ne cessent de se déplacer : des banlieues de résidence à leur lieu de travail, d’un lieu de travail et d’une région à l’autre lorsque l’usine ferme ou qu’elles sont licenciées, de leur lieu de
travail au syndicat, de « tournées syndicales » en négociations, de réunions en manifestations, de l’espace public aux espaces privés.

Traversant et retraversant ces multiples frontières, elles incitent leurs interlocuteurs à modifier leur regard sur les femmes, sur les immigré-e-s, sur les ouvrièr-e-s et les précaires. Elles sont peu
nombreuses dans ce cas : Nora, l’assistante maternelle dont les premiers pas de secrétaire générale ouvrent le film est l’une de ces pionnières, tout comme Dorothée, Keira, et Anissa.

Par delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

Ce film sera suivi d’un débat et de l’habituel Auberge Espagnole du Ciné Léon.

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Intermittents et Précaires : Assemblée Générale

à Bagnolet, 59 av du Général de Gaulle, MÉTRO : Galliéni ligne 3 à 150 m en sortant à droite.
http://www.lechangeur.org/

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Cela fait bientôt 9 mois que ce gouvernement est en place et nous ne constatons pas d’amélioration du traitement fait à des intermittents et précaires qui restent en butte à la même machine kafkaienne, à la même stigmatisation, alors que les ayants droits sont a priori considérés comme des fraudeurs et des profiteurs.
On s’est jusqu’à maintenant contenté de propos lénifiants ou d’annoncer une « hausse » du RSA de 26 centimes la journée… qui ne s’appliquera qu’en septembre prochain, tout en avalisant, après des plissements de front indignés, les plans de licenciement, pendant que près de 6 chômeurs sur 10 ne sont même pas indemnisés par l’Unedic.
S’il y a un déficit, c’est en matière de solidarité.

Nous recevons des centaines d’intermittents et de précaires qui voient leur dossiers bloqués, leurs conditions d’existences mises en danger par des institutions sociales (Pole emploi, Caf, …) dont l’objectif n’est ni la solidarité ni même l’application du droit, et qui, au nom de la raison comptable, alimentent la précarisation, contribuent à assujettir chacun à la société entreprise.

La faillite des finances publiques est annoncée par ceux là même qui l’ont provoquée et il est prévisible qu’elle servira encore de prétexte à de prochaines réformes destructrices des droits collectifs.
Contre l’assurance chômage et en particulier l’indemnisation des intermittents nous assistons à une guerre psychologique menée par les médias sous l’égide d’une institution d’Etat, la Cour des comptes.
Malgré les travaux et enquêtes qui ont démontré que l’invention de nouvelles ressources et leur mutualisation était nécessaire et possible, de récentes auditions sur l’assurance chômage à l’Assemblée nationale et au Sénat ont permis de vérifier que l’idéologie libérale domine encore, quitte à chercher à la marge des aménagements mineurs pour légitimer la prévalence de sa logique. Les efforts réalisés pour expliquer la réalité de nos situations et faire des propositions communes pour de nouveaux droits ne suffiront pas.

Face à une propagande éhontée qui falsifie les faits, il nous faut réagir, organiser la riposte.

Les festivals approchent. Les perturber resterait le meilleur moyen de faire comprendre aux managers de cette société ce que rapporte réellement la culture. Même si l’on considère par ailleurs la culture comme fondamentale pour l’émancipation individuelle et collective, de coûteuses perturbations aideraient les décideurs à constater qu’en réalité les frais occasionnés pour financer les droits sociaux dans ce secteur productif sont faibles.

Nous vous invitons à nous retrouver pour une assemblée générale afin de commencer à organiser et envisager ensemble les actions à venir.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

Ordre du jour et déroulé (non exhaustif) :

 Introduction : situation politique, réforme Unédic et précarisation, crise dans le cinéma suite à la nouvelle convention collective, infos diverses.

 intervention de Mathieu Grégoire (maitre de conférence à l’Université de Picardie) sur le prétendu déficit des annexes 8&10.

 débat sur les modes actions et mobilisations

 préparation d’une grande assemblée en mars avec les organisations signataires de la plate forme du comité de suivi et plus si affinité.

 projection d’un nouveau ciné tract de la cip-idf sur l’intox du déficit des annexes 8&10
Fin de l’AG et discussion autour d’une soupe et d’un verre.

Merci de prendre le temps d’écouter ou de lire en cliquant ici la récente audition de la cip-idf à l’Assemblée nationale ainsi que celle de Mathieu Grégoire.

Quel nouveau modèle d’indemnisation du chômage pour les intermittents ?

AG « Quel nouveau modèle d’indemnisation du chômage pour les intermittents ? »

Des concertations sont à venir pour préparer la réforme de l’unedic. Intermittents du spectacle, travailleurs à emploi discontinu, c’est un
nouveau modèle, une autre idée de société qui doit être revendiquée.

Depuis des années SUD Culture est aux côtés de la CIP-IdF qui, depuis 2003, mène une reflexion basée sur un travail de terrain.
Aujourd’hui, ce travail a une chance d’être porté comme propositon au gouvernement. Ne manquons pas l’occasion.

N’attendons pas de devoir nous battre contre de nouvelles règles qu’on nous imposerait ; soyons acteurs de cette réforme !

Réunissons le plus de forces possibles pour donner du poids à cette proposition.

Une AG d’information et préparatoire aux chantiers à venir aura lieu Lundi 24 Septembre à 19h.

Organisée par la CIP-IdF (suivie d’un apéro ­ grillade)
Au théâtre de l’échangeur, 59, av du Générale De Gaulle (Bagnolet, m° Gallieni)

à lire :
Nous proposons un nouveau modèle d’indemnisation du chômage des salariés
intermittents : http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=437

Nouveau manuel « CAP » : Les règles de l’indemnisation chômage des
intermittents du spectacle et leurs pièges, avril 2012 :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6167

Nous, RSAstes Parisiens :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6016

A lire: deux articles parus dans Le Monde le 10 septembre 2012 :

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/10/regler-le-probleme-des-intermittents-sans-avoir-voix-au-chapitre_1757551_3246.html

http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/10/a-pole-emploi-portraits-d-artistes-avec-tetes-de-fraudeur_1757553_3246.html