Catégorie : SUD Culture Solidaires

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Réunis en assemblée générale le 13 février, les agents INRAP de l’inter-région Méditerranée
ont demandé à l’intersyndicale qu’un préavis de grève inter-régional Méditerranée
reconductible soit effectif à partir du 21 février.

Communiqué INRAP – Affectations – du 12/02/2007Les affectations des nouveaux CDI devaient se faire au plus proche du domicile familial. Aujourd’hui, la direction de l’INRAP veut substituer à ce critère celui de la « carte de l’emploi ». SUD Culture Solidaires s’y refuse. »

Comment rendre une grève invisible ?

-Depuis jeudi la question des salaires et de l’emploi agite nos musées.

-Depuis jeudi chaque matin des assemblées générales des personnels de la surveillance ont lieu dans le cadre du préavis de grève déposé par les intersyndicales.

-Jeudi, journée de mobilisation fonction publique sur les salaires, l’emploi, les conditions de travail et la défense des services publics, de nombreux agents à Fontainebleau, Guimet, Louvre, Orsay, Versailles…n’ont pas pris leur poste.

-Vendredi, la mobilisation prend forme pour la revalorisation de l’IAT à 150€ minimum pour tous.

-Samedi, ça continue.

-Jeudi, vendredi, samedi : des assemblées générales se sont tenues, des dizaines d’agents sont dans la grève pour soutenir une revendication que tous les responsables à quelque niveau que ce soit trouve légitime.

Le Louvre et Orsay se sont lancés dans la bataille, Versailles frémit.
La mobilisation est réelle, les effectifs sont insuffisants mais on ouvre quand même.

-Mépris des règles de sécurité, dans une stratégie planifiée depuis quelques années d’enlever aux agents des établissements la seule arme pour se faire entendre : la grève et le blocage de leur outil de travail. Cette volonté d’afficher les musées ouverts ne pourra camoufler longtemps la colère qui gronde : Oui les agents de surveillance sont
des fonctionnaires pauvres et des vacataires qu’on utilise pour les jeter quand ils réclament, oui le seul moyen qu’ils aient jamais eu pour faire entendre leur voix c’est la grève.

-Plutôt que de soutenir les agents dans leur revendication, le directeur de la surveillance du musée du Louvre s’élance au secours de son collègue d’Orsay pour l’aider à faire barrage à l’ « assaut » des agents venus du Louvre. Nous remarquerons quand même que le musée d’Orsay ouvrira gratuitement ses portes aujourd’hui pour compenser la gêne certaine occasionnée par la grève (ouverture partielle). Scrupule que n’a plus depuis longtemps son grand voisin le Louvre. Et tout
ça avec l’immobilité du ministère, le conseiller au dialogue social renvoyant aux directeurs d’établissements.

-Paris ne s’étant pas fait en un jour, nous appelons tous les collègues à
participer aux assemblées générales programmées dans les établissements pour décider ensemble des formes à donner à la lutte. Et s’ils veulent rendre ce mouvement invisible, nous saurons le rendre plus visible encore en radicalisant notre action.

-Y en a marre d’entendre d’un coté la légitimité de cette revendication
reconnue par nos responsables hiérarchiques et l’administration générale du ministère de la culture, et de l’autre coté se trouver face à leur immobilisme et leur mépris.

Nos 150€ minimum, on nous les doit on les aura ! ! !

Des Gardiens de Musées en Colère, le 11 février 2007.

Lire le communiqué intersyndical IAT du 9 février 2007Faisant suite à la signature d’une pétition demandant l’augmentation du montant de l’Indemnité d’Administration & de Technicité (I.A.T.), les agents et adjoints techniques d’accueil, de surveillance & de magasinage (A.T.A.S.M.), par l’intermédiaire des organisations syndicales, ont déposé un préavis de grève reconductible.

Lire le tract IAT du 8 février 2007Ce texte fait le point sur l’état des négociations pour la revalororisation des IAT. Le conseiller social du ministre de la culture refuse de rencontrer les organisations syndicales, renvoyant la négociation avec la Direction des affaires générales et le Direction des musées de France. Aux agents concernés d’instaurer le rapport de force nécessaire pour obtenir satisfaction.