Télécharger le tract Sud AFP concernant les Employés de Presse du 12 mars 2007Grève des Employés de Presse :
Aux chiffres trompeurs de la direction SUD apporte des précisions…
IAT (suite): Face aux bas salaires et au sous-effectif, mobilisons-nous maintenant
CFDT CNT FSU SUD
Bibliothèque Nationale de France
Face aux bas salaires et au sous-effectif, mobilisons-nous maintenant :
Le 14 mars, l’intersyndicale nationale du ministère de la Culture (CFDT, CFTC, CNT, FO, SNASUB-FSU, SUD, UNSA) appelle à la grève pour réclamer une hausse égalitaire de la prime d’Indemnité d’Administration et de Technicité des agents de la filière ASM, afin qu’elle atteigne au moins 150 euros. Mais, au-delà de cette revendication, qui concerne directement ou indirectement l’ensemble des fonctionnaires de la BNF, c’est bien la question des bas salaires de tous les salariés de la fonction publique qui est posée. Car, alors que nos salaires stagnent, le coût de la vie lui augmente, réduisant ainsi notre pouvoir d’achat. C’est pourquoi cette lutte doit nous permettre d’obtenir :
L’augmentation de l’IAT et des salaires, avec une priorité aux bas salaires, ainsi que l’intégration de cette prime dans le calcul des retraites.
De plus, cette lutte pour la répartition égalitaire de l’enveloppe indemnitaire s’inscrit dans une exigence de reconnaissance de missions toujours plus nombreuses et un refus d’un système de rémunération modulée, donc forcément facteur d’injustices sociales et individuelles, à travers entre autre l’entretien d’évaluation/modulation.
Refusons le salaire «au mérite» et défendons le principe : à travail égal, salaire égal.
Enfin, le principal problème actuellement à la BNF est bien sûr celui du sous-effectif. Depuis plusieurs années, notre établissement perd des postes, ce qui entraîne une augmentation de la charge de travail des agents, une dégradation de leurs conditions de travail et aussi un abaissement des services offerts au public. De l’aveu même de la direction de la BNF, il manque 40 postes à la BNF pour atteindre le chiffre minimum d’agents pour pouvoir fonctionner. Mais en fait, c’est plus d’une centaine de postes que nous avons perdu depuis plus d’un an. Les conséquences de cette baisse des effectifs, qui touche toutes les catégories et tous les services, nous les subissons tous les jours : fatigue, stress, pressions hiérarchiques, blocage des mutations, difficultés pour les congés et les formations… Pendant ce temps, la précarité continue à être le sort de centaines de vacataires qui n’ont aucun avenir professionnel. Face à cette situation inacceptable, mobilisons-nous pour :
L’obtention des postes d’agents titulaires nécessaires au bon fonctionnement de la BNF et un plan de titularisation des précaires.
Le seul moyen de voir nos demandes satisfaites, c’est d’agir collectivement, en créant un rapport de force suffisant pour faire pression sur nos tutelles. Les seuls combats que nous sommes sûrs de perdre sont ceux que l’on ne livre pas. Par conséquent, nous devons être le plus nombreux possible en :
Assemblée Générale des agents de la BNF,
mardi 13 Mars, 12 h 30 dans les locaux syndicaux !
(Vous avez droit à une heure d’information syndicale mensuelle sur le temps de travail, décret de 1982)
Grève mercredi 14 Mars,
Rassemblement au Palais-Royal à partir de 15 h 30 !
GREVE DES EMPLOYES : LA DIRECTION DOIT NEGOCIER
GREVE DES EMPLOYES : LA DIRECTION DOIT NEGOCIER
Les Employés réunis en AG ce lundi 12 mars 2007 ont décidé de poursuivre la grève jusqu’au mardi 13 mars 13H30 après la fin de non recevoir opposée par la Direction à leurs revendications.
La Direction doit recevoir les syndicats mardi 13 mars pour répondre aux revendications de la catégorie employés.
A l’issue de cette réunion, une AG se tiendra à 13h30.
Les employés exigent une revalorisation pour tous de leur plan de carrière.
Ils dénoncent également l’attitude de la Direction qui a créé une nouvelle fonction de « cadres oeuvrant » qui cumulent leur travail d’employés en étant cadre tout en laissant des postes d’employés vacants.
Ces méthodes visent à l’individualisation des tâches et salaires dans une catégorie qui est passée de 163 postes en 2002 à 143 postes fin 2006 soit moins 20 postes, selon les données du bilan social.
Ces pratiques ont également pour but à terme d’externaliser les emplois au sein de la catégorie employés.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des catégories à exprimer leur soutien aux Employés.
L’intersyndicale Employés CGT-CFDT-FO-SUD
Paris, le 12 mars 2007
Intermittents du spectacle, la solution par le vide ?
Lire l’appel à mobilisation pour le 12 mars 2007Sud Culture Solidaires appelle à participer à la journée de mobilisation, d’action et de
grève du 12 mars. Cette journée concerne tous les secteurs culturels et plus
particulièrement le spectacle vivant.
Compte-rendu d’Assemblée Générale INRAP de Guadeloupe, à la base de Saint Claude.
Assemblée Générale
des agents de GUADELOUPE
Communiqué
09/03/2007
Assemblée Générale réunissant des agents de l’INRAP de Guadeloupe, à la base de Saint Claude le vendredi 9 mars 2007.
A cette occasion, l’ensemble des agents s’est réuni pour débattre de la situation et de l’appel à la mobilisation nationale du 14 mars prochain émanant de l’intersyndicale archéologie.
Régionalement, il est constaté que le plan de charge de l’Inrap est saturé en particulier du fait du non emploi des agents CDD réguliers non CDIsables.
Face à cette situation d’engorgement, l’augmentation significative et immédiate des effectifs de l’archéologie est indispensable.
Ces constatations d’urgence ne doivent pas pour autant occulter les autres problèmes :
– Insuffisance du financement du service public de l’archéologie, et inadéquation de la mise en concurrence des opérateurs qui contribuent à l’allongement des délais d’intervention.
La cédéisation de 350 agents ne constitue pas en réalité un renfort de personnel mais seulement la stabilisation de quelque agents permanents jusqu’alors sous contrats précaires.
En conséquence, les agents présents ont exprimé à l’unanimité leur soutien aux revendications du préavis de grève reconductible du 14 mars. Pour des raisons logistiques, ils ne participeront pas à la manifestation prévue à Paris mais restent solidaires des agents de métropole.
Les Agents de la Base de Guadeloupe
PERSONNELS DE LA FILIERE ACCUEIL, SURVEILLANCE, MAGASINAGE ET ARCHEOLOGUES EN COLERE ET EN LUTTE !
CFDT CULTURE, CFTC, CNT-CCS, SNAC-FO,
SNASUB-FSU, SUD CULTURE SOLIDAIRES, UNSA
14 MARS 2007
PERSONNELS DE LA FILIERE ACCUEIL, SURVEILLANCE, MAGASINAGE
ET ARCHEOLOGUES EN COLERE ET EN LUTTE !
6 mars : Moyennant une pluie de pétrodollars, Renaud Donnedieu de Vabres signe, à Abou Dhabi, un accord « franchisant » la marque Louvre.
Pendant ce temps là, il s’obstine à ignorer la colère qui, depuis des mois, s’est installée –au sein même de son ministère- chez deux des acteurs de la vie culturelle : les archéologues et les personnels de surveillance des musées.
Cette colère est alimentée par au moins deux points communs :
*La revendication d’une amélioration des conditions de travail décentes qui passe par la fin de la précarité et une hausse des effectifs permettant d’accomplir au mieux les missions de service public,
*L’exigence d’une augmentation du pouvoir d’achat qui doit se traduire par une augmentation du point d’indice avec rattrapage de la perte du pouvoir d’achat et, sur un autre plan, par l’augmentation du régime indemnitaire statutaire.
Ces demandes ont été, pour la plupart, jugées légitimes par le ministère. Mais, concrètement, les avancées restent extrêmement limitées. En effet, seul a été réglé, provisoirement et dans des conditions loin d’être satisfaisantes, le problème de la précarité à l’Inrap grâce à un plan de cédéisation concernant près de 350 précaires en CDD.
Il n’y a donc pas lieu de pavoiser.
Le problème de l’archéologie préventive reste entier : faute de moyens à hauteur des enjeux, cette discipline restera sacrifiée et c’est tout un pan du patrimoine qui est appelé à disparaître purement et simplement. A nous de faire en sorte que soit assuré un financement pérenne du service public de l’archéologie préventive qui ne se fasse pas au détriment des autres services et établissements du ministère, que les effectifs du service public de l’archéologie soient augmentés et stabilisés à hauteur des besoins.
La demande de revalorisation de la prime IAT des agents et adjoints de la filière ASM, revendication pourtant bien minime, se heurte à des manœuvres dilatoires du ministère, obligeant les agents concernés à multiplier grèves et actions pour se faire entendre. Au-delà de cette revendication, c’est la revalorisation générale des bas salaires et un traitement égalitaire des indemnités qui doivent être exigés sur l’ensemble du ministère.
Pour les organisations syndicales signataires, ces deux mobilisations expriment de manière particulièrement visible une situation qui tend à se généraliser à la Culture. Ne posent-elles pas aujourd’hui le problème de la construction d’un mouvement général au sein de la Culture ? Beaucoup d’entre nous pensent que oui. D’autant plus que de leur coté les intermittents du spectacle ont relancé la lutte contre le nouveau protocole d’assurance chômage qui leur a été imposé et qui sera appliqué dès le 31 mars, ouvrant ainsi la voie à la baisse des allocations, au durcissement des conditions d’accès, à l’exclusion de 42000 d’entre eux
Pour mettre fin à la surdité qui semble caractériser un ministère en fin de mandat, pour un véritable service public de la culture accessible à tous, plus que jamais, la colère doit s’amplifier et les combats doivent converger sur la base des revendications définies par les agents !
JANVIER ET FEVRIER FURENT CHAUDS.
MARS DOIT ETRE BRULANT !
Paris, le 09 mars 2007