Extrême-droite sur les campus Niçois. L’ombre des années 1990/2000 ?

Image / illustration

Communiqué de presse de l’intersyndicale (CGT – FSU – SUD) de l’Université Côte d’Azur

Ce mardi 1er septembre sur le campus niçois Carlone, des étudiants du syndicat « Solidaires Etudiant.e.s » ont été pris à partie par des membres d’un groupuscule raciste d’extrême-droite niçois étranger à l’Université. L’un des étudiants a dû être hospitalisé. Heureusement son pronostic vital n’est pas engagé.

Continuer la lecture de « Extrême-droite sur les campus Niçois. L’ombre des années 1990/2000 ? »

Manifestation 24 ans après l’expulsion violente des Sans-Papiers de l’église Saint-Bernard

Appel de l’Union Nationale des Sans-Papiers et de la Marche des Solidarités à manifester le 22 août 2020 pour la 24e commémoration de l’expulsion violente des Sans-Papiers par la police.

Nous partirons à 14h30 de la place de la République à Paris pour marcher jusqu’à l’église Saint-Bernard dans le 18ème arrondissement.

Alors que les Sans-Papiers occupaient l’église Saint-Bernard, la police a fracassé la porte de l’église le 23 août 1996 à coups de hache et merlin.

Vingt-quatre (24) ans après, les Sans-Papiers vivent toujours dans les mêmes conditions précaires.

Continuer la lecture de « Manifestation 24 ans après l’expulsion violente des Sans-Papiers de l’église Saint-Bernard »

Grève dans les raffineries en Iran : soutien intersyndical

Une grève généralisée touche les raffineries et les champs pétrolifères du Sud de
l’Iran.

Depuis le matin du 1 er août, un grand nombre de travailleurs des raffineries de
pétrole lourd de Qeshm, de Parsian Lamerd ; de la raffinerie d’Abadan et des
phases 22 et 24 de South Pars Kangan ont cessé de travailler. Les ouvriers et employés du champ pétrolifère North Azadegan se sont mis en grève le 29 juillet pour protester contre les bas salaires et la menace de licenciements. Les travailleurs de la canne à sucre de Haft Tappeh, qui travaillent sous une chaleur avoisinant les 50 degrés, sont en grève depuis le 13 juin. Leurs salaires n’ont pas été payés depuis plusieurs mois.

Continuer la lecture de « Grève dans les raffineries en Iran : soutien intersyndical »

Exilé⋅es à la rue : Combien de morts faudra-t-il encore ?

Dossier Liberté de circulation.

Communiqué du GISTI

Le 10 juillet 2020, un exilé soudanais a été retrouvé noyé dans le canal Saint-Denis près de Paris, non loin du campement où il vivait avec des centaines d’autres.

Ce n’est pas la première fois et, si l’État et les collectivités locales ne déploient pas les moyens nécessaires au respect des droits fondamentaux des personnes exilé⋅es, ce ne sera certainement pas la dernière fois qu’un tel drame se produit.

Continuer la lecture de « Exilé⋅es à la rue : Combien de morts faudra-t-il encore ? »

Journal de grève n°1 de la MJC de Villeurbanne


Les salarié.e.s grévistes, en cohérence avec leurs revendications, ont choisi de faire grève de manière ponctuée afin de ne pas pénaliser les publics ou nuire au fonctionnement de la structure.   A NOTER : Du 23/06 au 15/07 Les salari.é.e.s grévistes ont cumulé 62 heures de grève à 5. Soit environ 12h/pers. Du 16/03-01/07/20 La politique de chômage partiel contraint un salarié permanent à temps plein a perdre 168h de travail nécessaire à la mise en œuvre des missions de la MJC soit 5 semaines de travail/pers irrécupérables.   Est-ce la grève qui grippe ou bien ?   La situation est critique : arrêt du directeur, arrêts maladie à répétition, turn over incessant, malaise grandissant.   La grève est un droit, un moyen d’exprimer un désaccord.
Nous souhaitons une discussion pour évoquer nos points de divergence.
Est ce trop demander aux administrateur.trice.s d’une structure prônant le « lien social » ?

VOIR LE COMMUNIQUE  

Toulouse : Communiqué après la manifestation pour de nouveaux droits sociaux et contre la « réforme » de l’assurance chômage

Mercredi 8 juillet plus de 300  personnes (chômeurs-es, précaires, intermittent-es et salarié-es)  ont manifesté à Toulouse contre la réforme de l’assurance chômage et pour de nouveaux droits sociaux  à  l’appel des collectifs, coordinations et syndicats :  Coordination des Intermittent-es et Précaires de Midi-Pyr (CIP-MP), Collectif Oc des luttes contre la précarité, CNT 31, DAL 31, Toutes en grève, SUD culture Solidaires, Solidaires 31 et sa batucada, Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), Act’Up, ATTAC et des Gilets Jaunes. Cette manifestation  s’inscrivait  dans le cadre d’une mobilisation nationale et ici à Toulouse dans la suite de nos  nombreuses occupations de Pôles emploi (une quinzaine de fois) qui se sont déroulées depuis plus d’un an.

Le chômage est en train d’exploser. Des centaines de milliers de personnes durant ces mois de pandémie ont basculé dans la précarité pour rejoindre les 6 millions de chômeur-es officiellement recensé-es par l’Unédic. Partout nous assistons au développement effréné des plans sociaux et des licenciements. Bon nombre de personnes ne retrouveront pas d’emplois. Aujourd’hui des centaines de milliers de sans-emplois et de salarié-es à emploi discontinu parce qu’ils n’avaient pas de contrats en cours n’ont pas pu bénéficier du chômage partiel et n’auront pas leurs  droits au chômage prolongés.   En annonçant qu’il reportait le 2ème volet de sa réforme qui prévoit une baisse drastique de l’indemnisation des travailleurs-es à emploi discontinu, le gouvernement a décidé de faire fi de la détresse sociale qui sévit dans le pays. Il maintient le cap ! Aussi pour faire face à cette urgence sociale absolue, nous appelons le  plus grand nombre à rester  mobilisé.  Des  journées d’action coordonnées au niveau national   sur l’assurance chômage sont en cours de préparation pour septembre. 

Contre la casse de l’assurance chômage, nous exigeons :
– le retrait définitif des 2 volets  de la réforme de l’assurance chômage, celui du 1er novembre 2019 qui allonge la durée nécessaire pour ouvrir des droits ( il faut avoir travaillé 6 mois au lieu de 4 mois) et le 2ème volet qui  prévoit une baisse drastique de l’indemnisation. – l’arrêt des contrôles et des radiations. – la prolongation à minima de l’indemnisation de tou.tes les sans-emplois jusqu’au 31 août 2021 comme c’est le cas pour les intermittent-es du spectacle. – l’indemnisation de tou.tes les sans-emplois,  avec ou sans-papiers, et dès 18 ans (au minimum à hauteur du SMIC).  – un moratoire sur l’assurance chômage

Ce n’est pas aux chômeur-es, aux plus précaires  de faire les frais de cette crise car nous ne sommes en aucun cas responsables de la situation sanitaire et sociale  actuelle. C’est au Capital, aux détenteurs des profits, capitalistes, actionnaires, banques et autres financiers de payer !

Plus personne aujourd’hui ne doit vivre au-dessous du SMIC ! Partage des richesses !