SOLIDARITÉ AVEC LES OCCUPANT.ES DE L’ODEON

SUD Culture Solidaires Secteur Spectacle Vivant

Aujourd’hui 8 Mars 2021, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes prend une dimension toute particulière en pleine crise sanitaire. Rien d’étonnant à cela, donc, que l’une des revendications importantes portées par les occupant.es du Théâtre de l’Odéon soit un meilleur accès, pour toutes les salariées du secteur, au congés-maternité.
Nous soutenons bien sûr cette revendication, ainsi que l’ensemble des revendications portées par nos camarades qui occupent le Théâtre de l’Odéon. En particulier l’ouverture immédiate de négociations pour la réouverture des lieux de culture.

Mais aussi la prorogation de l’année blanche pour tou.tes les intermittent.es du spectacle, et surtout, son élargissement à l’ensemble de tous les chômeurs et de toutes les chômeuses. Et si nous prenons comme un signal encourageant le fait que La Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot soit venue à la rencontre des occupant.es du Théâtre de l’Odéon samedi soir pour écouter leurs revendications, nous ne sommes pas assez naïf.ves pour penser qu’un seul signal (aussi fort soit-il) soit suffisant pour que nous abandonnions la lutte. Car aucun signal à ce jour ne nous laisse penser en revanche que le gouvernement ait prévu d’abandonner sa contre-réforme de l’assurance-chômage (qui devrait s’appliquer à partir du 1er juillet) ni celle des retraites. Or nous savons bien que ces réformes, si elles sont maintenues, auront des effets désastreux et sans précédent sur la paupérisation de
celles et ceux qui sont d’ors et déjà parmi les plus précaires.

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Sauver la culture, c’est d’abord sauver celles et ceux qui la font vivre.

Communiqué Sud Culture Solidaires, secteur Spectacle Vivant

Manifestant-es SUD Culture Solidaires.

Depuis un an que la crise de la Covid 19 a mis en panne notre monde, nous subissons toutes et tous des privations de liberté immenses, notre corps social, nos vies, nos possibilités d’existence sont directement touché·es (avec plus ou moins de violence selon la classe sociale à laquelle nous appartenons). Alors que la crise sanitaire a permis à certains groupes capitalistes d’augmenter de plus de 25% leurs richesses en un an, les plus fragiles d’entre nous sont, comme d’habitude, frappé·es de plein fouet.

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Appel unitaire : BAS LES MASQUES ARTS ET CULTURE

Cet appel unitaire de la culture a été écrit collectivement par des travailleur·ses des arts, du spectacle vivant et de l’audiovisuel, des artistes-auteur·es, plasticien·nes, des designer·euses, des étudiant·es et enseignant·es en art, des militant·es… Nous ne sommes pas les travailleur·ses éthéré·es et romantiques pour lesquel·les ce Président a l’air de nous prendre ou de vouloir nous faire passer, nous sommes des travailleur·ses, des actrices et des acteurs du quotidien. Nous nous réunissons depuis le 29 avril via 45 collectifs de lutte, fédérations et syndicats de nos secteurs. Nos métiers sont différents, nos conditions de travail, nos statuts et régimes le sont aussi. C’est cette richesse qui nous permet de formuler nous-mêmes nos besoins.
Depuis le début de cette crise, le monde culturel et artistique est, comme d’autres secteurs, touché de plein fouet. il a été l’un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera dans les derniers à pouvoir reprendre normalement.
Les réponses, apportées à nos secteurs le 6 mai dernier par le Président de la République et le Ministre de la Culture, ressemblent davantage à des effets d’annonce qu’à de réelles mesures et sont intraduisibles dans les réalités que nous connaissons quotidiennement.

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Lettre ouverte à Madame Muriel PÉNICAUD ministre du Travail et Monsieur Jean Bassères, Directeur Général de Pôle Emploi

Objet : Revendications spécifiques aux annexes 8 et 10 de l’assurance chômage. Intermittent-e-s du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel.

Madame La Ministre du Travail, Monsieur Le Directeur Général de Pôle Emploi

Le secteur culturel est particulièrement impacté par la crise du Covid 19. Il a été un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera certainement dans les derniers à pouvoir reprendre. Les programmations sont suspendues, les temps de création ne peuvent avoir lieu, le montage de nouvelles productions est impossible, de nombreux festivals sont d’ores et déjà annulés, de même que les interventions en milieu scolaire et les manifestations associatives, les tournages sont également à l’arrêt.
Cette situation va durer des semaines et plus probablement des mois. Les activités culturelles ne reprendront pas immédiatement mais sans doute progressivement en fonction des restrictions de jauges et de la réorganisation de nos activités. Ces arrêts auront des répercussions pendant plusieurs saisons.
Ce secteur a la particularité d’un recours massif aux contrats précaires, dont ceux des salarié-e-s intermittent-e-s du spectacle, qui sont privé-e-s, de fait, de toute activité professionnelle et de rémunérations salarié-e-s pendant cette crise.

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Revendications spécifiques aux annexes 8 et 10 de l’assurance chômage. Intermittent-e-s du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel

Le secteur culturel est particulièrement impacté par la crise du covid 19. Il a été un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera certainement dans les derniers à pouvoir reprendre. Les programmations sont suspendues, les temps de création ne peuvent avoir lieu, le montage de nouvelles productions est impossible, de nombreux festivals sont d’ores et déjà annulés, de même que les interventions en milieu scolaire et les manifestations associatives, les tournages sont également à l’arrêt. Ces annulations et arrêts auront des répercussions pendant plusieurs saisons. Ce secteur a la particularité d’un recours massif aux contrats précaires, dont ceux des salarié-e-s intermittent-e-s du spectacle, qui sont privé-e-s, de fait, de toute activité professionnelle et de rémunérations salarié-e-s pendant cette crise.
Il est évident que la possibilité de retravailler n’existera pas au 1er juin ! Quand bien même la période de recherche de droit est allongée, ce sera une période sans contrat pour la quasi totalité des intermittent-e-s et cela indépendamment de leur désir de travailler.

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