5ème jour de grève à l’abbaye du Mont-Saint-Michel

Communiqué intersyndical CGT-CFDT-SUD

Depuis le 26 décembre les agents de l’abbaye du Mont-Saint-Michel se mobilisent pour des créations de postes en CDI, leurs conditions de travail, les conditions d’accueil du public et la reconnaissance financière de leur expertise. Les négociations préalables avec la direction n’ayant pas permis d’avancées significatives les agents ont donc décidé de se mettre en grève reconductible jusqu’à nouvel ordre.

Les agents s’organisent et ne lâchent rien !

Depuis le 26 décembre le mouvement s’amplifie et s’enracine avec trois jours successifs d’ouverture gratuite aux visiteurs.

Aujourd’hui encore le monument a encore ouvert gratuitement avec la boutique fermée mais seulement de 13h à 17h avec le concours des vacataires et dans des conditions d’accueil déplorable du public. L’administrateur s’acharnant à ouvrir le site à tout prix.

Un mouvement qui s’inscrit dans la durée

La direction du CMN qui restait muette jusque là, sans doute trop occupée à digérer la dinde de Noël, à fini par proposer une nouvelle négociation pour mercredi 3 janvier, espérant sans doute que le mouvement s’épuise d’ici là.

Mais les agents sont déterminés à faire aboutir leurs revendications et prêts à continuer le mouvement!

La solidarité s’organise pour permettre à la grève de gagner avec notamment une cagnotte en ligne à laquelle nous appelons toutes et tous à participer  :

https://www.leetchi.com/fr/c/solidarite-greve-abbaye-du-mont-saint-michel-1671769?utm_source=native&utm_medium=social_sharing

Le Mont-Saint-Michel,

Le 30 décembre 2023.

Le 6 juin, pour nos retraites et le progrès social !

Union syndicale Solidaires

Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses. Face à nos batailles sociales, environnementales, économiques, le gouvernement au service des grands groupes capitalistes et de la finance continue son entreprise de destruction de nos acquis sociaux et de destruction des écosystèmes: annonces sur la conditionnalité du RSA, sur la soi-disant industrie verte, une diminution des impôts qui va encore plus précariser nos services publics déjà exsangues..

Cela fait des années que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales, de crédits d’impôts et autres niches fiscales, d’aides publiques de l’ordre de 150 milliards d’euros par an …. Les profits des grandes entreprises, les dividendes versés aux actionnaires sont indécents (80 milliards€), et se fond au détriment particulièrement des retraité·es, des femmes, des personnes en situations de handicap, des personnes sans-papiers, des chômeurs·euses et précaires.

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TOUJOURS NOMBREUSES ET NOMBREUX, DÉTERMINÉ.E.S À GAGNER LE RETRAIT

L’intersyndicale, porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, a été reçue hier par la Première ministre. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier, avec déjà 11 puissantes mobilisations à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves.

Aujourd’hui encore, ce sont près de 2 millions de travailleurs et travailleuses, jeunes et retraité.e.s. qui se sont mobilisés dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

L’intersyndicale appelle à une journée de mobilisations et de grève le 13 avril et soutient toutes les actions et initiatives intersyndicales de mobilisations, y compris le 14 avril, pour gagner le retrait de cette réforme.

Elle se réunira à l’issue de la décision du Conseil constitutionnel.

Paris, le 6 avril 2023