Un préavis de grève national a été déposé par les organisations syndicales de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) pour la journée du 16 mars 2021. Des archéologues et administratifs de toute la France s’associent à cette mobilisation.
Après s’être battus pendant plus de 20 ans pour défendre l’archéologie préventive, pour la création d’un cadre réglementaire et d’un établissement public puis contre le modèle libéral dans lequel l’archéologie préventive a été jetée, les archéologues de l’Inrap revendiquent aujourd’hui une revalorisation de leur salaire. Derrière la vitrine des belles découvertes et des vestiges qu’ils s’attachent, au nom du progrès de la connaissance, à comprendre et à partager avec le plus grand nombre, il y a des archéologues et des agents dont la grille salariale n’a pas évolué depuis… 2002 !
En janvier, les mobilisations et les grèves se sont multipliées : étudiant.es, santé et médico-social, dans l’Éducation nationale, dans l’énergie, la culture… De nombreuses luttes ont lieu dans des entreprises où des plans sociaux massifs sont en cours. La jeunesse est également mobilisée contre la précarité galopante qu’elle subit. Une manifestation nationale contre les licenciements et les suppressions d’emplois s’est déroulée le 23 à Paris pour dire stop à cette casse sociale ! Dans le même temps la résistance contre les lois “sécurité globale” et “séparatisme” mobilise des dizaines de milliers de personnes sur tout le territoire avec manifestations et rassemblements.
La crise économique, conséquence de la crise sanitaire et de sa gestion catastrophique par le gouvernement, fait des dégâts considérables dans la population : explosion du chômage et de la précarité. Aujourd’hui en France plus de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. La jeunesse, la culture, les intérimaires et saisonnier.es sont sacrifié.es. Pendant ce temps les milliardaires… s’enrichissent !
Les mesures d’urgences ne sont pas suffisantes et témoignent de la volonté du gouvernement et du patronat de sauver leur “monde d’avant”. Sanitaires, économiques, sociales et écologie : c’est tout le système qui est en crise. Il est urgent de le changer !
Le jeudi 4 février nous serons mobilisé.es : contre les licenciements et les suppressions d’emplois pour le conditionnement social et écologique des aides aux entreprises pour le développement et le recrutement massif dans les services publics pour la réduction et le partage du travail : les 32 h pour lutter contre le chômage de masse et pour libérer du temps de vie
Se mobiliser ce n’est pas facile. Il peut y avoir la sidération ou la résignation face à la situation, la peur d’être ciblé.e ou licencié.e, la nécessité de se battre pour survivre. Mais collectivement nous sommes fort.es et pouvons tout changer ! C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires a appelé avec la CGT, la FSU et les organisations étudiantes et lycéennes à la journée de mobilisation et de grève du 4 février.
Parce qu’il faut un moment pour reprendre confiance collectivement, pour dire stop à la casse sociale, pour afficher nos solidarités, pour lancer une mobilisation qui permette d’imposer un changement de politique, un autre partage des richesses, un autre avenir, participons au 4 février !
La situation sanitaire s’aggrave, la santé doit être une priorité
En France, l’épidémie repart à la hausse et le système hospitalier est à nouveau en tension
Les analyses des eaux usées de Paris attestent d’une « une circulation très importante du Covid »
Le variant anglais du Covid représente désormais plus d’un cas sur dix dépisté en Ile-de-France.
Face à ces constats, imposons un retour immédiat au schéma d’organisation du travail du mois de décembre 2020 : fermeture du Haut-De-Jardin, ouverture du Rez-De-Jardin de 10h à 17h du mardi au vendredi, 3 jours maximum de présence sur site pour les agents ne pouvant pas télé-travailler, donc 3/5éme du temps de travail habituel pour les agents à temps partiel et « vacataires ».
Le Mucem et sa librairie ont beau être fermés, la section syndicale Sud Culture Solidaires pour les librairies Maupetit et du Mucem appelle néanmoins à la grève !
En effet, depuis plusieurs mois et entre deux confinements, les salarié·e·s de la librairie du Mucem travaillent dans des conditions très pénibles : rumeurs de fermeture définitive, départs non remplacés, mépris permanent de la direction, etc.
Actes Sud a décidé pour des raisons financières de se débarrasser de la librairie du Mucem, rattachée à la librairie Maupetit et filiale du groupe Actes Sud. Cela permettra à Maupetit de se retrouver plus rapidement à l’équilibre puis de dégager des bénéfices.
Rien de très original malheureusement ! Les salarié·e·s ne sont que des variables d’ajustement au gré des choix des actionnaires.
Alors que les libraires viennent d’apprendre qu’un repreneur arrivait d’ici quelques mois, Sud Culture appelle donc à la grève (cf. courrier ci-dessous) et demande notamment que les salarié·e·s soient traité·e·s correctement et respecté·e·s, que des conditions de départ soient proposées aux personnes qui ne souhaitent pas travailler dans une boutique de produits dérivés puisque la librairie de fond c’est fini.
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