UN MOIS DE GRÈVE DES BIBLIOTHÉCAIRES ET ÇA CONTINUE !

Motion d’actualité adoptée par l’union syndicale Solidaires à son 8éme congrès, 27-30 septembre 2021 Saint Jean de Monts

Les bibliothécaires de Grenoble sont en grève depuis le 24 août pour les raisons suivantes:

– refus du pass sanitaire et de son contrôle,

– refus de la dégradation des conditions de travail,

– refus des menaces et des sanctions par les hiérarchies.

Ils et elles ont été rejoint-es par des collègues d’autres collectivités sur tout le territoire de l’Isère. De plus, il y a eu et il y a toujours des grèves dans les bibliothèques de différentes villes (Paris, Toulouse, Brest, Caen, Montreuil,…) sur les mêmes revendications.

Les bibliothèques sont des lieux accessibles à toutes et tous et gratuits, où les règles sanitaires sont respectées et dans lesquelles le système de jauge permettrait l’accès sans discrimination. C’est parce que les bibliothécaires sont viscéralement attaché-es à leurs missions de service public qu’ils et elles s’opposent aux lois liberticides qui divisent la population, vont à l’encontre de l’intérêt général et impactent particulièrement les usagèr-es les plus précaires.

Les grévistes se battent pour des bibliothèques ouvertes à toutes et tous, sans discrimination, comme cela a toujours été le cas, en tant que service public essentiel.

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5 octobre en grève

Union syndicale Solidaires

L’intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse, appellent à la grève interprofessionnelle le mardi 5 octobre. Les raisons de se mobiliser sont nombreuses.

Gouvernement et capitalistes en roue libre

Le COVID-19 a mis en lumière les effets mortifères de l’organisation capitaliste de la société : pas assez de moyens humains et matériels pour les hôpitaux, des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs en première ligne sans matériel, des licenciements et suppressions d’emplois par dizaines de milliers, des vaccins financés sur fond publics qui enrichissent les actionnaires, des profiteurs de crises toujours plus nombreux et plus riches…
Le gouvernement n’a pas tiré les leçons de l’échec des politiques néolibérales qui saccagent nos services publics, l’emploi, la sécurité sociale :
- rien pour les salaires, rien pour les faibles revenus, aucune revalorisation sérieuse des salaires des secteurs les plus féminisés et les plus précaires.
- relance de la réforme de l’assurance chômage qui va baisser les indemnités de centaines de milliers de privé∙es d’emplois.
- une énième réforme des retraites s’annonce, qui ne vise qu’à nous faire travailler plus longtemps et baisser les pensions.

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16 mars : Grève des agent.es de l’INRAP

Un préavis de grève national a été déposé par les organisations syndicales de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) pour la journée du 16 mars 2021. Des archéologues et administratifs de toute la France s’associent à cette mobilisation.

Après s’être battus pendant plus de 20 ans pour défendre l’archéologie préventive, pour la création d’un cadre réglementaire et d’un établissement public puis contre le modèle libéral dans lequel l’archéologie préventive a été jetée, les archéologues de l’Inrap revendiquent aujourd’hui une revalorisation de leur salaire. Derrière la vitrine des belles découvertes et des vestiges qu’ils s’attachent, au nom du progrès de la connaissance, à comprendre et à partager avec le plus grand nombre, il y a des archéologues et des agents dont la grille salariale n’a pas évolué depuis… 2002 !

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Urgence sociale ? Passons à l’action

Communiqué Union syndicale Solidaires

En janvier, les mobilisations et les grèves se sont multipliées : étudiant.es, santé et médico-social, dans l’Éducation nationale, dans l’énergie, la culture… De nombreuses luttes ont lieu dans des entreprises où des plans sociaux massifs sont en cours. La jeunesse est également mobilisée contre la précarité galopante qu’elle subit. Une manifestation nationale contre les licenciements et les suppressions d’emplois s’est déroulée le 23 à Paris pour dire stop à cette casse sociale  ! Dans le même temps la résistance contre les lois “sécurité globale” et “séparatisme” mobilise des dizaines de milliers de personnes sur tout le territoire avec manifestations et rassemblements.

La crise économique, conséquence de la crise sanitaire et de sa gestion catastrophique par le gouvernement, fait des dégâts considérables dans la population : explosion du chômage et de la précarité. Aujourd’hui en France plus de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.  La jeunesse, la culture, les intérimaires et saisonnier.es sont sacrifié.es. Pendant ce temps les milliardaires… s’enrichissent !

Les mesures d’urgences ne sont pas suffisantes et témoignent de la volonté du gouvernement et du patronat de sauver leur “monde d’avant”. Sanitaires, économiques, sociales et écologie : c’est tout le système qui est en crise. Il est urgent de le changer !

Le jeudi 4 février nous serons mobilisé.es :
- contre les licenciements et les suppressions d’emplois
- pour le conditionnement social et écologique des aides aux entreprises
- pour le développement et le recrutement massif dans les services publics
- pour la réduction et le partage du travail : les 32 h pour lutter contre le chômage de masse et pour libérer du temps de vie

Se mobiliser ce n’est pas facile. Il peut y avoir la sidération ou la résignation face à la situation, la peur d’être ciblé.e ou licencié.e, la nécessité de se battre pour survivre. Mais collectivement nous sommes fort.es et pouvons tout changer ! C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires a appelé avec la CGT, la FSU et les organisations étudiantes et lycéennes à la journée de mobilisation et de grève du 4 février.

Parce qu’il faut un moment pour reprendre confiance collectivement, pour dire stop à la casse sociale, pour afficher nos solidarités, pour lancer une mobilisation qui permette d’imposer un changement de politique, un autre partage des richesses, un autre avenir, participons au 4 février !