La chasse aux « SUD » est fermée !

Suite à l’entrevue entre notre syndicat et la direction du musée du Louvre, la procédure de sanction disciplinaire individuelle à l’encontre des 5 militants de SUD Culture (pour l’action syndicale contre la location d’espace au salon des marchands d’armes Eurosatory) a été levée et aucun rapport ne sera mis dans leur dossier administratif.

Henri Loyrette reste convaincu que ce type d’action est plus politique que syndicale et qu’elle peut nuire au Louvre en terme d’image pour le service de la surveillance et qu’elle demeure condamnable (puisqu’elle aurait pu conduire à un incident ou mettre en danger les agents eux-mêmes). Il a reconnu le caractère respectable des motifs syndicaux qui animent SUD Culture et ses militants sur ce sujet, bien qu’il ne les approuve pas politiquement.

Il n’a pas remis en cause la probité professionnelle des agents concernés et nous avons pu le détromper sur des accusations faites aux agents (utilisation de clefs du musée, création d’un badge pour se rendre dans les locaux du tube notamment). A ce sujet un rendez-vous entre Carole Etienne Boisseau, DRH du musée, un membre de la direction de la surveillance et les agents concernés est prévu pour dissiper tout flou sur le sujet et arrêter, s’il en était besoin, des propos visant à discréditer les agents adhérents à notre syndicat comme n’ayant pas leur place dans la surveillance et la sécurité du musée.

Nous avons réaffirmé que, pour notre syndicat, tout « mécénat » n’est pas bon à prendre et que le lien ainsi créé entre un des plus prestigieux établissements publics culturels et le commerce des armes est nuisible aux intérêts moraux de notre pays. Nous avons demandé encore une fois l’arrêt de la mise à disposition des espaces du musée à Eurosatory.

Par ailleurs, nous avons rappelé au président directeur que la Charte éthique des mécénats n’avait cette année encore pas été respectée. Les agents ne sont toujours pas informés par l’administration du nom des loueurs d’espaces, afin de leur permettre de s’inscrire ou pas à des « heures mécénat » en toute connaissance de cause. Henry Loyrette a déclaré que le musée devait aussi tirer leçon de l’incident et a proposé qu’une réunion entre la DRH et le syndicat soit programmée pour aborder à nouveau le sujet de la charte.

Pour finir nous tenons à affirmer ici qu’aucun des militants de SUD Culture ne veut « ternir » l’image du Service de la Surveillance ni le professionnalisme des agents qui en font partie (quel que soit leur grade).

Notre syndicat et les militants concernés tiennent à remercier très chaleureusement tous les collègues qui leur ont apporté du soutien soit en parole soit en signant la pétition. Ceci nous a prouvé que notre travail syndical est reconnu et apprécié, ce que la direction n’a pu que constater. Nous remercions aussi la section CGT signataire de notre courrier commun dont le Directeur était le destinataire. Notre section demeure persuadée que l’union intersyndicale et le soutien des collègues ont été très importants pour nos militants et pour le retrait de cette menace de sanction.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

La chasse aux « SUD » est-elle ouverte ?

La chasse aux « Sud » est-elle ouverte ? (Tract Section Louvre – Août 2008)SUD n’a jamais caché son hostilité à l’existence du salon Eurosatory, ne se lassant pas d’afficher son indignation, par le biais cette année d’une lettre ouverte adressée à la ministre de la Culture, d’un tract diffusé aux agents, aux visiteurs, d’un appel au rassemblement prévu le 17 juin place du Palais Royal (à l’initiative notamment de l’Union Pacifiste), d’une interview diffusée sur France Inter, d’un petit article dans le Canard Enchaîné…

Souhaitant tempérer les ardeurs des participants à cette manifestation guerrière et archaïque, plusieurs de nos militants ont « tenté » une action syndicale…

Pour lire la suite ouvrez la pièce jointe.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Les « Tréteaux de la Colère »

Les « Tréteaux de la Colère », journal des Intermittents de SUD Culture Solidaires reprend du service. Au sommaire du n° de juillet 2008 :

Lire les « Tréteaux de la colère » de juillet 2008

  • Toujours là !
  • Modernisation  » du marché du travail : le défi.
  • La coordination des intermittents et précaires (idf) menacée d’expulsion
  • Ne dites pas au président que je suis intermittent à la télé, il me croit en train de travailler plus!
  • TÉMOIGNAGE D’UN IMMIGRÉ EUROPÉEN
image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Alors ? Vaut-il mieux être une grosse secte ou un « petit » syndicat ?

Télécharger le tract de Sud France 3 du 1er juillet 2008 : »Alors ? Vaut-il mieux être une grosse secte ou un « petit » syndicat ? »Syndicat : Association de personnes destinée à la défense de leurs intérêts professionnels communs. En droit du travail, il existe des syndicats d’employeurs et des syndicats de salariés. Le statut juridique des syndicats professionnels est régi par les dispositions des articles L 411-1 et suivants du Code du Travail.

Secte : Groupe de personnes réunies autour d’une idéologie, vivant en communauté et influencées par un « guide spirituel ».

C’est étonnant, Monsieur Sarkozy, comme nous nous sentons loin de la deuxième définition…

Pour lire la suite de ce tract téléchargez la pièce ci-contre.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Financement et développement de l’audiovisuel public

Aujourd’hui personne ne conteste que France 3 est une chaîne incontournable du
paysage audiovisuel français. Son réseau local, régional, national traitant de
l’information de proximité, de l’Europe et de l’International, doit avoir toute sa place
dans l’avenir.

La suppression de la publicité voulue par le Président de la République déstabilise
toute l’économie de France Télévisions et met en péril le pluralisme de l’information
et la diversité des programmes. L’Intersyndicale de France Télévisions réclame donc
à nouveau que le Président de la République s’engage sur la compensation euro par
euro du manque à gagner généré par la suppression de la publicité sur nos antennes
(300 Millions d’euros) et le coût des programmes de remplacement (190 Millions
d’euros). De plus, comment croire à un développement de l’entreprise qui ne
reposerait que sur un plan d’économies drastiques, alors que les économies ont déjà
été faites (Plans Synergia 1 et 2) ?

Les taxes envisagées pour compenser le manque à gagner sont loin de faire
l’unanimité de l’Union Européenne, « C’est la dernière chose à faire » a même
déclaré Viviane Reding ce jour dans la presse. En outre rien ne garantit aujourd’hui
qu’elles seront affectées à France Télévisions. L’exemple récent de l’Allemagne
concernant l’interdiction faite aux télévisions publiques de développer des sites
internet dédiés à l’information et à des programmes propres, nous inquiète fortement.

L’intersyndicale rappelle enfin qu’à défaut de nouveau modèle économique, il est
urgent de maintenir les ressources existantes. L’augmentation progressive et
équitable de la redevance doit être le socle du financement, associée à d’autres
ressources.

Paris, le 30 juin 2008

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer