Retraite à 60 ans et à taux plein ! En grève le 23, et après on continue !…

C’est notre détermination dans l’unité syndicale et c’est l’intervention massive des salariés qui nous donneront les moyens de gagner le retrait de la loi sur les retraites afin de garantir le droit effectif à la retraite à 60 ans à taux plein.

Nous appelons tous les agents à participer aux assemblées générales pour préparer la journée de grève du 23 septembre et créer les suites immédiates dès le 24 septembre.

La première des exigences est bien d’obtenir le retrait du projet de loi soumis au vote de l’Assemblée nationale le 15 septembre.

Pour réunir les conditions du rassemblement et de la mobilisation massive des agents pour le retrait de ce projet de loi, toutes les organisations syndicales du ministère de la Culture appellent à tenir, dans tous les services et établissements, des assemblées générales intersyndicales, afin de réussir la grève interprofessionnelle du 23 septembre, et ainsi créer les conditions de sa reconduction dès le 24 septembre.

Dans le contexte de la formidable mobilisation du 7 septembre avec près de 3 millions de manifestants, et alors que l’immense majorité des citoyens soutiennent ce mouvement, le vote de ce projet est moins que jamais d’actualité.

Nos organisations syndicales appellent tous les agents du ministère de la Culture à se mobiliser pour gagner le combat sur nos retraites.

Nous sommes, à n’en pas douter, à un véritable tournant social. Gagner ce combat est essentiel pour contrecarrer la politique de ce gouvernement de destruction systématique de nos conquêtes sociales.

Tous en AG à partir du 15 septembre !

Tous en grève dès le 23 septembre !

Pour le retrait du projet gouvernemental !

Le 14 septembre 2010

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Retraites, en avant toute ! Il est urgent d’augmenter encore la pression.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué du 10 septembre de l’intersyndicale du ministère de la Culture (CFTC – CFDT – CGT – FSU – SUD – UNSA) suite au mouvement de grande ampleur du mardi 7 septembre 2010, ainsi que l’appel à des rassemblements dans toute la France le 15 septembre, jour du vote solennel par l’Assemblée nationale du projet de loi sur les retraites.

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Loi LOPPSI

Le Gouvernement demande la pénalisation et l’expulsion expéditive et arbitraire à l’encontre des squatters, des occupants de bidonvilles ou d’un “habitat choisi” …

L’article 32 ter A de la loi LOPPSI, en cours d’examen au Sénat (du mardi 7 au jeudi 9 sept ), complété par un amendement gouvernemental (n° 404, voir en bas de page) prévoit la mise en place d’une procédure expéditive et arbitraire diligentée par le Préfet pour expulser les squatters de logements, de locaux et de terrains. Il écarte l’intervention du juge, habituellement gardien du « domicile du citoyen », ou de la « résidence principale ». C’est donc une violation des principes du Droit Républicain.

Le Préfet pourra expulser sans jugement, contre l’avis du propriétaire ou à sa place, en piétinant la trêve hivernale des expulsions, la loi DALO, sans obligation de relogement ni même d’hébergement…

Sur une simple « mise en demeure » du Préfet, l’occupant aura 48h minimum pour quitter les lieux, faute de quoi il serait passible d’une amende de 3750 euros. Il s’agit là de forcer l’occupant à partir de lui même. Certes, un recours est créé, par le biais du Tribunal administratif, mais par essence il est complexe, et difficilement accessibles aux personnes en situation d’exclusion par le logement.

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