UNEDIC : un soi disant statu-quo dont on devrait se satisfaire ?!

On nous annonçait un statu-quo sur la convention UNEDIC, alors que celle-ci ne répond en rien
aux nécessités de renforcement du système d’indemnisation face à l’explosion du chômage engendrée
par la gestion capitaliste.

Finalement, se profile quand même une modification : à l’avantage des patrons !

En effet, lors de la dernière séance de « négociations », le Medef a dit « qu’il n’y aura pas de
signature d’une nouvelle convention par le patronat s’il n’y a pas de baisse des cotisations ».

Nous exigeons une autre répartition des richesses !

Quelques rendez-vous :

  • à Paris, le 9 Mars :

 à 11h – Rassemblement et conférence de presse sur la précarité dans la Fonction Publique et pour soutenir
les salariés précaires en grève depuis 2 mois – à l’ENS, 45 rue d’Ulm, RER Luxembourg

 à 12h – Rassemblement des chômeurs et précaires – Place Edmond Rostand (RER Luxembourg ou Métro
Cluny – Sorbonne) devant les grilles du jardin du Luxembourg – à l’initiative du MNCP¤

  • à Toulouse, le 10 Mars à 10h :
    Rassemblement sous l’arche de la Médiathèque José Cabanis (haut des allées Jean Jaurès) – à l’initiative de la
    Coordination des Intermittents et Précaires Midi-Pyrénées (CIP-MP)
  • Des mobilisations auront lieu dans d’autres villes le 10, dernière journée de négociation UNEDIC.

Lisez ci-dessous la suite de ce tract ainsi que le communiqué de Sud culture solidaires.

Vous lirez aussi ci-dessous l’appel à mobilisation du CIP-MP

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Soutien au relogement de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France

Nombreux ont été ceux qui, depuis 2003, ont participé à des actions, à l’enquête sociale, à l’Université Ouverte, aux concerts, à venir demander aide et conseil quand un dossier ASSEDIC, CAF était bloqué ou inextricable… Très nombreux ont également été ceux qui ont récemment manifesté leur soutien, en signant la pétition, en envoyant des dons, des mots d’encouragement, en visitant assidûment le site internet de la CIP…

la Ville de paris veut faire expulser la Coordination des Intermittents et précaires. Le commandement de quitter les lieux est arrivé et la Ville réclame à ce jour à la CIP plus de 80 000 euros d’astreinte.

Le Maire de Paris s’est engagée à ce que la coordination des intermittents et précaires soit relogée or le local proposé par la mairie rue Curial est tout bonnement inacceptable. Il s’agirait d’accepter un lieu dont la mise à disposition avant démolition impliquerait des travaux d’un coût élevé pour un usage provisoire. La discontinuité de l’emploi, la précarité sont des enjeux sociopolitiques majeurs que la ville ne devrait pas ignorer. Sauf à faire fi de la la notion de vie démocratique, les prendre en compte suppose de concéder des moyens d’organisation aux premiers concernés.

La municipalité doit admettre la nécessité des activités mises en oeuvre par la coordination, afin qu’elle fasse ce à quoi elle s’est engagée. Ce ne sont ni les moyens ni les locaux qui manquent.

Mercredi 2 Mars a eu lieu un rendez-vous avec la Mairie de Paris. Pendant le rendez-vous, environ 150 personnes étaient présente à l’extérieur pour montrer aux interlocuteurs de la mairie de Paris que cette histoire, cette lutte, n’est pas le fait de quelques uns, que le vaste navire du Quai de Charente a été obtenu et habité par toutes et tous.

Un représentant de SUD Culture faisait parti de la délégation de la CIP-IdF à la Mairie, afin de soutenir l’importance politique de l’existence de la coordination, rappeler que la CIP-IdF a besoin d’un lieu qui permette le temps de réflexion commun nécessaire pour rêver le monde et être en capacité de se révolter, un lieu qui offre un espace où chacun sait qu’il pourra être accueilli, que se soit pour se faire aider à défendre ses droits ou créer une histoire commune.

Une Assemblée Générale a eu lieu quai de Charente ce jeudi 3 mars à 18h dont nous vous rendrons prochainement compte.

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A la recherche du temps perdu (A la DASV*)

2011 02 25 Temps de travail Louvre – badgeusesDepuis l’aménagement et la réduction du temps de travail (ARTT) le versement des indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS) est subordonné à la mise en oeuvre de moyens de contrôle automatisé permettant de comptabiliser ces heures, ce qui nous a valu
l’installation de badgeuses.

Depuis lors, l’administration s’en sert évidemment dans ce but premier, mais en détourne souvent l’utilisation.

Elle s’en sert également pour contrôler chaque minute de déficit de temps (retard ou départ anticipé).

Ainsi, depuis 2003, nous cumulons tous ou presque du «temps de travail non fait».
Le musée nous le fait d’ailleurs chèrement payer…

Lisez le tract ci-dessus.

*DASV : Direction de l’Accueil, de la Surveillance et de la Vente.

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