Le gouvernement organise la pénurie Mobilisons-nous pour rompre avec le productivisme !
Union syndicale Solidaires
En réponse à la baisse de production du nucléaire et celle du gaz russe, la première ministre, E. Borne, sort la solution miracle, les économies d’énergie et veut mettre tout le monde à contribution, Etat, collectivités, entreprises et citoyen·es.
La première ministre dit préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies. Or, les personnes en situation de précarité énergétique sont déjà dans l’économie subie.
Pour autant leur situation n’a jamais ému le gouvernement ! Et ce ne sont pas les chèques énergie qui suffiront. Ce sont les mêmes qui subissent aussi un logement passoire thermique et des difficultés pour payer leur transport ou leur alimentation. Les plus riches dépensent sans compter et ne se soucient pas de leur surconsommation d’énergie ni de leurs effets sur le réchauffement climatique, l’affaire des jets privés est un exemple flagrant…
Pour les entreprises, elle prévoit un marché d’échange de droit à consommer. En clair, les entreprises qui consomment le plus pourront continuer à le faire !
En refusant de questionner le dogme de la croissance, E. Borne lance la planification écologique axée sur le plein emploi et de la croissance avant tout. De plus, la relance du nucléaire est l’une des priorités pour sortir des énergies fossiles en occultant ses risques majeurs, la radioactivité et la production de déchets ingérable.
Pour les salarié·es, c’est la poursuite de la baisse des droits sociaux (droit du travail, assurance chômage, réforme des retraites…), et pour les entreprises, le gouvernement se contente d’incitation sans contrainte. Il s’agit de préserver le modèle productiviste qui génère toujours plus d’inégalités et qui est responsable de la rupture de l’équilibre écologique de la planète.
Continuer la lecture de « Le gouvernement organise la pénurie Mobilisons-nous pour rompre avec le productivisme ! »Fin de l’abondance ? Pas pour les riches. Grève nationale le 29 septembre
Union syndicale Solidaires
Nourriture, électricité, essence, transports, logement, gaz, fournitures scolaires, abonnements divers : pas un jour ne passe sans que nous voyons les prix flamber. Bien sûr, la guerre en Ukraine a un impact. Mais elle ne doit pas cacher le problème de fond : ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les milliardaires et les millionnaires ne se sont jamais autant enrichis en France que ces dernières années (44,3 milliards d’euros versés au 2ème trimestre). Les versements des dividendes des grandes entreprises pour les actionnaires n’ont jamais été aussi importants. Pire, certaines entreprises en profitent pour augmenter artificiellement les prix : après les profiteurs de guerres, revoici les spéculateurs sur l’inflation … toujours sur notre dos.
Face à cela, le gouvernement ne fait quasiment rien : des mesurettes et rien de précis concernant les superprofits. Pour l’heure, il faudrait se contenter de la “charité” de Total sur l’essence. Il appelle aussi à la fin de l’abondance alors que le SMIC à 1 300 euros ne permet pas de vivre dignement, et que l’inflation augmente plus vite que les salaires des travailleur-ses y compris des agent-es publics. L’Etat est bien le premier à ne pas montrer l’exemple et ose nous parler de “fin de l’abondance”.
Et du côté des patrons et des entreprises qui ont touché des dizaines de milliards d’aides et d’allégement de cotisations sociales (au détriment de notre protection sociale), ce sont des larmes de crocodiles : il ne faudrait surtout pas augmenter les salaires, au risque de remettre en cause la sacro-sainte compétitivité et surtout leurs bénéfices. Car s’ils ne peuvent vous augmenter c’est pour défendre leurs intérêts : la vente de gros SUV, de résidences secondaires avec piscines et les voyages en jets privés augmentent en flèche… Ce sont les mêmes qui accélèrent la crise climatique. Cet été nous l’a encore montré avec les canicules, feux de forêts et inondations : il y a urgence écologique. Avec l’urgence sociale, c’est le capitalisme le point commun.
Continuer la lecture de « Fin de l’abondance ? Pas pour les riches. Grève nationale le 29 septembre »Solidarités avec les travailleurs sans papiers en grève depuis plus de 8 mois !
Depuis plus de 8 mois des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation.
Les caisses de solidarité :
Pour les Chronopost : https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill,
ou envoi de chèques à Solidaires 94 ou Sud Poste 94
(Maison des syndicats 11/13 rue des Archives 94010 Créteil Cedex)
Cagnotte en ligne pour les DPD : https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Pour les RSI : https://lydia-app.com/collect/48135-caisse-de-grave/fr
Il fait trop chaud au boulot, on fait quoi ?
Union syndicale Solidaires
Les risques du travail en pleine chaleur
Les épisodes de canicule se multiplient. Hors ils sont dangereux pour la santé au travail : au-delà de 33 °C, le risque d’accident est accru ou lorsque la température
nocturne est supérieure à 25 °C.
Risques pour la santé : quand une personne est exposée de manière prolongée à une chaleur excessive, elle peut développer des pathologies diverses : œdèmes, céphalées, spasmes, nausées, vomissements, et dans les cas les plus graves perte de connaissance pouvant conduire à la mort.
Au premier signe de malaise, confusion… il faut mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir, et faire le 15 ! La personne qui fait un malaise devra déclarer un accident de service pour bénéficier des droits attachés, surtout si le médecin fait le lien entre les conditions de travail et le malaise.
9 ans, Clément toujours présent
Union syndicale Solidaires
Il y a 9 ans, notre camarade Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néo-nazis, en plein Paris. Le 19 mars 2022, c’est Federico Martín Aramburú qui est tombé sous les balles d’un militant d’extrême droite, dans une rue de Paris. Tout récemment, le 14 mai, un militant d’extrême-droite a tué un jeune homme à Paris par arme à feu. Non contente de diffuser des idées racistes, réactionnaires et xénophobes, l’extrême droite tue.
À l’heure où l’extrême droite enregistre à nouveau des scores conséquents aux élections, à l’heure où son discours se propage dans notre quotidien, des plateaux télé au plus haut sommet de l’État, il est de notre devoir de montrer, encore une fois, notre colère.
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