Urgence sociale ? Passons à l’action

Communiqué Union syndicale Solidaires

En janvier, les mobilisations et les grèves se sont multipliées : étudiant.es, santé et médico-social, dans l’Éducation nationale, dans l’énergie, la culture… De nombreuses luttes ont lieu dans des entreprises où des plans sociaux massifs sont en cours. La jeunesse est également mobilisée contre la précarité galopante qu’elle subit. Une manifestation nationale contre les licenciements et les suppressions d’emplois s’est déroulée le 23 à Paris pour dire stop à cette casse sociale  ! Dans le même temps la résistance contre les lois “sécurité globale” et “séparatisme” mobilise des dizaines de milliers de personnes sur tout le territoire avec manifestations et rassemblements.

La crise économique, conséquence de la crise sanitaire et de sa gestion catastrophique par le gouvernement, fait des dégâts considérables dans la population : explosion du chômage et de la précarité. Aujourd’hui en France plus de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.  La jeunesse, la culture, les intérimaires et saisonnier.es sont sacrifié.es. Pendant ce temps les milliardaires… s’enrichissent !

Les mesures d’urgences ne sont pas suffisantes et témoignent de la volonté du gouvernement et du patronat de sauver leur “monde d’avant”. Sanitaires, économiques, sociales et écologie : c’est tout le système qui est en crise. Il est urgent de le changer !

Le jeudi 4 février nous serons mobilisé.es :
- contre les licenciements et les suppressions d’emplois
- pour le conditionnement social et écologique des aides aux entreprises
- pour le développement et le recrutement massif dans les services publics
- pour la réduction et le partage du travail : les 32 h pour lutter contre le chômage de masse et pour libérer du temps de vie

Se mobiliser ce n’est pas facile. Il peut y avoir la sidération ou la résignation face à la situation, la peur d’être ciblé.e ou licencié.e, la nécessité de se battre pour survivre. Mais collectivement nous sommes fort.es et pouvons tout changer ! C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires a appelé avec la CGT, la FSU et les organisations étudiantes et lycéennes à la journée de mobilisation et de grève du 4 février.

Parce qu’il faut un moment pour reprendre confiance collectivement, pour dire stop à la casse sociale, pour afficher nos solidarités, pour lancer une mobilisation qui permette d’imposer un changement de politique, un autre partage des richesses, un autre avenir, participons au 4 février !

Contre l’esclavage en Palestine !

Handala, témoin de l'histoire palestinienne, par Marina Da Silva (Les blogs  du Diplo, 7 juillet 2011)

Communiqué Union syndicale Solidaires

La plupart des travailleurs palestiniens de l’usine Yamit de filtration d’eau, sont en grève depuis le 1er janvier 2021 pour obtenir des conditions de travail décentes.

L’usine se situe dans l’une des 19 zones industrielles israéliennes illégales situées en Cisjordanie occupée, en l’occurrence celle de Nitzanei Shalom, à proximité de la ville palestinienne de Tulkarem. Les grévistes affirment vouloir être traités comme des êtres humains plutôt que comme des esclaves.

Leurs revendications sont les suivantes, selon les termes d’un accord qui avait déjà été négocié en novembre 2020, après une grève qui avait duré 20 jours :

  • Mesures de protection, santé et sécurité au travail, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
  • Congés maladie et congés payés comme les travailleurs israéliens.
  • Des salaires plus élevés et un fonds de pension qui garantit que leurs cotisations soient conservées jusqu’à leur retraite.
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Suspension temporaire du jour de carence dans la fonction publique : maintenant il faut l’abrogation !

Communiqué de Solidaires FP concernant la suspension du jour de carence dans la fonction publique pour les arrêts liés au Covid, suite au CCFP de ce 7 janvier 2021.

Un CCFP consacré à la suspension du jour de carence dans la fonction publique pour les personnels contaminés par le Covid 19 s’est tenu le 7 janvier.

Si cette suspension est pour Solidaires un premier pas non négligeable pour les agent-es, il n’en reste pas moins que cette mesure est non rétroactive.

Cela signifie une inégalité de traitement et une injustice pour les agent-es contaminé-es entre les deux périodes de suspension c’est-à-dire entre le 11 juillet et le mois de janvier. Faut-il préciser que cela correspond par ailleurs à une période pendant laquelle un très grand nombre de contaminations ont eu lieu.

Cette mesure s’inscrit également dans un laps de temps particulièrement court puisque le texte ne prévoit la suspension que jusqu’au 31 mars, alors même que personne n’imagine que l’épidémie sera terminée à cette date.

Enfin, cette mesure temporaire, non rétroactive et limitée à une seule maladie ne correspond pas à la revendication de Solidaires qui est bien celle d’une abrogation totale du jour de carence pour l’ensemble des travailleur-ses du secteur public et privé et pour l’ensemble des maladies.

Cette mesure injuste, contre productive au plan sanitaire et financièrement pénalisante doit disparaître au plus vite.

7 janvier 2021