Pendant que l’avenant 182 détricote les salaires dans la branche Eclat-Animation, un rapport parlementaire tire la sonnette d’alarme

Communiqué des syndicats Solidaires dans la branche Eclat-Animation

Ildénoncela double exploitation patriarcale et capitaliste que subissent les femmes dans ces professions pourtant indispensables, notamment celles d’animatrices périscolaires.

François Ruffin, député de la 1ère circonscription de la Somme (La France Insoumise), et Bruno Bonnell, député de la 6e circonscription du Rhône (La République En Marche), ont conduit depuis fin 2019 une mission parlementaire d’information sur « les métiers du lien » dont le Rapport final a été présenté au Parlement en juin 2020[1].

Des métiers à très forte utilité sociale, complètement dévalorisés

Parmi ces « métiers du lien » figure celui des « animatrices périscolaires ». Ce métier, bien que jugée essentielle pour le développement éducatif des enfants demeure la·mission « parent pauvre » du maillage éducatif. Comme l’a fait le rapport parlementaire, nous choisissons de mettre ce métier au féminin car il est très essentiellement occupé par des femmes et la non reconnaissance économique et politique que ce métier subit est la conséquence de mécanismes patriarcaux qui servent les intérêts capitalistes : non considération des savoirs-faire professionnels dits « féminins » car considérés comme « naturels » et non pas comme des compétences justifiant une reconnaissance économique.


Communiqué complet

Urgence sociale ? Passons à l’action

Communiqué Union syndicale Solidaires

En janvier, les mobilisations et les grèves se sont multipliées : étudiant.es, santé et médico-social, dans l’Éducation nationale, dans l’énergie, la culture… De nombreuses luttes ont lieu dans des entreprises où des plans sociaux massifs sont en cours. La jeunesse est également mobilisée contre la précarité galopante qu’elle subit. Une manifestation nationale contre les licenciements et les suppressions d’emplois s’est déroulée le 23 à Paris pour dire stop à cette casse sociale  ! Dans le même temps la résistance contre les lois “sécurité globale” et “séparatisme” mobilise des dizaines de milliers de personnes sur tout le territoire avec manifestations et rassemblements.

La crise économique, conséquence de la crise sanitaire et de sa gestion catastrophique par le gouvernement, fait des dégâts considérables dans la population : explosion du chômage et de la précarité. Aujourd’hui en France plus de 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.  La jeunesse, la culture, les intérimaires et saisonnier.es sont sacrifié.es. Pendant ce temps les milliardaires… s’enrichissent !

Les mesures d’urgences ne sont pas suffisantes et témoignent de la volonté du gouvernement et du patronat de sauver leur “monde d’avant”. Sanitaires, économiques, sociales et écologie : c’est tout le système qui est en crise. Il est urgent de le changer !

Le jeudi 4 février nous serons mobilisé.es :
- contre les licenciements et les suppressions d’emplois
- pour le conditionnement social et écologique des aides aux entreprises
- pour le développement et le recrutement massif dans les services publics
- pour la réduction et le partage du travail : les 32 h pour lutter contre le chômage de masse et pour libérer du temps de vie

Se mobiliser ce n’est pas facile. Il peut y avoir la sidération ou la résignation face à la situation, la peur d’être ciblé.e ou licencié.e, la nécessité de se battre pour survivre. Mais collectivement nous sommes fort.es et pouvons tout changer ! C’est pourquoi l’Union syndicale Solidaires a appelé avec la CGT, la FSU et les organisations étudiantes et lycéennes à la journée de mobilisation et de grève du 4 février.

Parce qu’il faut un moment pour reprendre confiance collectivement, pour dire stop à la casse sociale, pour afficher nos solidarités, pour lancer une mobilisation qui permette d’imposer un changement de politique, un autre partage des richesses, un autre avenir, participons au 4 février !