Action «Contre la précarité à l’Inrap» du 3 mai sur le chantier de la Clinique St Louis à Angers

Action 3 mai 2010 Angers-precaires InrapUne vingtaine d’agents précaires et non précaires de l’Inrap
s’est invitée lors de la visite du chantier de la Clinique St
Louis à Angers par une délégation de la sous-direction de
l’Archéologie, le préfet du Maine-et-Loire, le maire d’Angers,
le Président et le directeur général de l’Inrap ainsi que des
médias locaux.

Les agents ont déployé une banderole et crié des slogans
contre la précarisation des agents de l’Inrap et notamment
contre la mise en place du CDA. Ils ont également distribué un
tract expliquant les raisons de leur action à l’ensemble des
visiteurs.

Lisez ci-contre la suite du compte-rendu.

Ecoles d’architecture : Les mal aimées du minitère.

Ecoles d’architecture : Les mal aimées du ministère.Depuis que les écoles d’architecture ont été rattachées au ministère de la
Culture, aucun acquis d’envergure n’a été réalisé. La réforme LMD a
accouché d’une souris pour les étudiant-es : des diplômes « canada dry » tenant lieu de licence et de master… mais qui n’en sont pas véritablement :ils sont sans aucune valeur d’échange s’ils doivent être monnayés dans d’autres filières de l’enseignement supérieur ou à l’étranger. Pour les enseignant-es, le mépris dont a fait preuve le ministère est incommensurable : leurs grilles d’avancement n’ont pas été modifiées depuis l’époque où les écoles d’architecture relevaient du ministère de l’équipement. Pour les personnels, les statuts précaires se sont multipliés malgré la promesse du
président de la République de résorber ce problème honteux.

Téléchargez le document et lisez la suite ci-dessus.

DEMANTELEMENT DES DRACS : LA COLERE MONTE !

Depuis des mois SUD Culture Solidaires a questionné les responsables du ministère sur l’avenir des missions des agents de la DRAC et, plus particulièrement, ceux exerçant une fonction « financière ». Nous apprenons que disparaissent ou sont transférées vers les Centres de Services Partagés CHORUS / services facturiers les missions suivantes :

  • Frais de mission : constitution et transmission au comptable des dossiers d’état de frais
  • Rédaction des bons de commande
  • Envoi des bons de commande et des notifications de subventions de fonctionnement
  • Enregistrement des factures à leur arrivée dans le service
  • Archivage des factures
  • Toutes les saisies NDL : gestion des mandats, des OPINV, des engagements comptables, des tiers, des RIB, etc.
  • Suivi dans des tableurs (ou autres outils) des transactions passées dans NDL, des soldes d’opération, des factures payées/pas payées, etc.
  • Saisie de l’exécution dans ARPEGE
  • Saisie des charges à payer dans Orchidée (hors évaluation des provisions et autres travaux liés aux chantiers du bilan)

Nous estimons à plus d’une centaine d’ETP, les postes qui risquent de disparaître purement et simplement des DRACS. Nous refusons ces nouveaux transferts qui vont fortement les pénaliser.
Privées d’une grande partie de leurs fonctions support, c’est l’ensemble des services et de leurs agents qui, par la perte de compétences spécifiques avec lesquelles ils sont en liaison quotidienne, vont être confrontés à des difficultés de fonctionnement croissantes. Une fois de plus, les conséquences n’ont pas été préalablement évalués. C’est notamment le cas pour l’intégration des opérations en cours. Les problèmes liés à la vérification des décomptes (souvent erronés) et à la
certification du service fait apparaissent difficilement gérables par un service extérieur aux DRACS.
Les aller-retours entre DRACS et CSP ne feront qu’alourdir un peu plus la démarche. Ce sont donc, tous les partenaires habituels des DRACs qui subiront ces nouvelles procédures, assorties d’un allongement des délais de paiement.

Par ailleurs, nous dénonçons la manière brutale avec laquelle le secrétariat général du Ministère a transmis aux DRACs, sans la moindre concertation préalable, des appels à candidature pour « migrer » vers les CSP. Il n’est pas admissible que les éventuels candidats n’aient eu que
quelques jours, voire quelques heures, pour prendre une décision, alors même qu’ils n’avaient pas tous les éléments en main, si ce n’est le risque d’être soumis au futur «décret mobilité» qui permettra d’organiser leur licenciement. Selon nos informations, il semblerait que seuls une soixantaine d’agents pourraient voir leur candidature aboutir, une grande partie des postes offerts en CSP étant « réservés » à nos collègues de la DGFIP. Dans ces conditions, les plus graves incertitudes planent sur ceux dont la candidature n’aura pas été retenue et qui seront considérés comme étant en « surnombre ».

En outre, nous dénonçons le non respect de l’article 12 du décret N°82/452 du 28 mai 1982 (version consolidée au 24/08/2006) relatif aux comités techniques paritaires qui précise que «les comités techniques paritaires connaissent (…) des questions et des projets de textes relatifs : Aux problèmes généraux d’organisation des administrations, établissement ou services, aux conditions générales de fonctionnement des administrations et se services, à l’examen des grandes orientations à définir pour l’accomplissement des taches de l’administration concernée, à l’évolution des effectifs et des qualifications » .

En conséquence, SUD Culture Solidaires appelle les personnels à se mobiliser pour exiger qu’une évaluation précise des implications de tout transfert vers les C.S.P soit entreprise et que le processus de démantèlement des DRACS soit immédiatement stoppé.


SUD Culture Solidaires, le 17 février 2010

Téléchargez ce communiqué ci-dessous.

DRAC : le dépeçage «en urgence» a commencé!

Le démantèlement des services généraux des DRAC entre dans sa phase
active, au mépris de toute concertation avec les personnels concernés et
de leurs organisations syndicales. SUD Culture Solidaires adresse à Frédéric Mitterrand cette lettre ouverte.
Ne laissons pas tondre les DRAC sans réagir !

Lisez lettre ouverte ci-dessous.

Soutenons la BnF !

La Révision générale des politiques publiques (RGPP) initiée et menée par le gouvernement, s’attaque à l’ensemble de la Fonction publique. Après les assauts constatés dans d’autres secteurs (Poste, EDF, télécommunications, transports…), cela signifie la détérioration avérée des services rendus au public.
Aujourd’hui, c’est aux emplois et aux budgets des établissements publics que la RGPP s’attaque.

A la BnF, 64 postes auront été supprimés d’ici 2011, au nom de la RGPP, dont 26 pour 2009 et 20 pour 2010. Cette politique ne tient par ailleurs pas compte des dizaines d’emplois non budgétisés et de dizaines d’autres non pourvus. Comment croire que nous pourrions offrir un meilleur service public avec moins de professionnels ?

Comment faire le même travail, voire plus, en étant moins nombreux, alors que plus de 350 vacataires à temps partiel renforcent déjà en permanence nos équipes pour vous accueillir ? L’intérêt général a besoin de personnels dont la qualification soit reconnue et non de salariés corvéables à merci.

Pour toutes ces raisons, marquez votre attachement à un service public de qualité, disposant de moyens suffisants afin de satisfaire les missions qui sont les siennes.

Exprimez votre solidarité en signant cette pétition.