BnF : Déclaration liminaire de la FSU et de SUD Culture au CHSCT de « reprise » du 7 mai 2020.

Sections FSU et SUD Culture
de la Bibliothèque nationale de France

Déclaration liminaire au CHSCT BnF du 7 mai 2020

« Nous – organisations soussignées FSU et SUD Culture – prenons toute la mesure du contexte de pandémie mortelle qui frappe la population et en particulier ses composantes les plus fragiles et les plus démunies.

Un confinement a été soudainement décrété par le gouvernement le 16 mars dernier face à l’imminence d’une catastrophe sanitaire dont la survenue aurait, si elle n’avait été provisoirement enrayée, anéanti ce qui demeure d’un système de santé laminé par trente ans de politiques néo-libérales. Aujourd’hui, la décrue des cas de contamination et des décès est sensible mais encore insuffisante quand de nouvelles infections sont diagnostiquées par milliers chaque jour. En dépit de cela, le gouvernement a pris la décision de dé-confiner la population à partir du 11 mai, dans le but de la remettre au travail, en balayant toute incertitude et subordonnant la santé publique aux injonctions politiques et économiques exigeant le redémarrage coûte que coûte de la production.  

C’est dans un tel contexte extrêmement dangereux et incontrôlable que la décision d’appeler les agents à reprendre à marche forcée l’activité à la BnF, afin de pouvoir rouvrir l’établissement au début du mois de juillet, a été prise par la direction avec l’accord de ses tutelles. En outre, la direction semble considérer le CHSCT comme une simple chambre d’enregistrement. En effet, une partie du plan de reprise détaillé a commencé à circuler dans les départements bien en amont du CHSCT, alors même que celui-ci n’en avait aucun document, ni même un ordre du jour. De même, la date très tardive de la tenue de l’instance et très rapprochée de la réouverture de la BnF démontre le peu de considération de la direction pour les remarques des organisations syndicales. Pourtant, en pleine pandémie mortelle, le CHSCT n’a jamais eu autant d’importance et tous les moyens doivent lui être donnés pour exercer pleinement ses missions. 

Continuer la lecture de « BnF : Déclaration liminaire de la FSU et de SUD Culture au CHSCT de « reprise » du 7 mai 2020. »

Fausse concertation : pourquoi vos représentants ne siégeront pas au CHSCT-AC cet après-midi

Chers collègues,

L’administration, qui travaille depuis le début du confinement en vase clos et dans la précipitation sur des questions concernant votre santé et votre sécurité dans le conteste inédit de pandémie inédit COVID 19, se retrouve aujourd’hui dans une situation d’irresponsabilité totale à 4 jours du déconfinement imposé par l’État.

Les élus du CHSCT-AC réunis en intersyndicale avaient demandé depuis début avril un calendrier social concerté.

Un premier CHSCT-AC sur le confinement n’a été convoqué, suite à notre demande du 8 avril, que le 30 avril dernier, soit seulement 11 jours avant la reprise, et uniquement pour information. Nous avions signifié ce jour-là au président de l’instance que nous demandions la convocation pour avis d’un CHSCT-AC spécial déconfinement dans les plus brefs délais afin d’anticiper au mieux la reprise des agents en présentiel, dans le respect le plus strict de la protection de leur santé. Cette instance ne peut être un outil de communication de l’administration mais doit être un lieu de concertation.

Le président du CHST-AC a envoyé à vos élus du CHSCT-AC hier soir, mercredi 6 mai, à 19h11, la convocation d’un CHSCT-AC pour information qui doit se tenir aujourd’hui jeudi 7 mai à 15h, en demandant aux organisations syndicales d’amender un document sur les « Principes et mesures de reprise progressive d’activité en présentiel pour l’administration centrale (première phase de déconfinement du 11 mai au 2 juin 2020) » avec comme délai pour le dépôt des amendements ce jour 12h30 ! 

Continuer la lecture de « Fausse concertation : pourquoi vos représentants ne siégeront pas au CHSCT-AC cet après-midi »

COVID-19 : Conférence téléphonique avec le Secrétaire d’État du 29 avril

Solidaires Fonction Publique

Solidaires est une nouvelle fois intervenu lors de cette téléconférence pour rappeler au ministre qu’il est indispensable que les agent-es de la fonction publique bénéficient de toutes les mesures de protection nécessaires à leur santé et sécurité dans la période actuelle mais bien entendu dans la période qui va courir à partir du 11 mai. Il est indispensable que la sécurité des agent-es soient au cœur des préoccupations et qu’aucun risque ne soit pris. Une nouvelle fois, il a malheureusement fallu revenir sur le manque de matériel de protection qui existe dans de nombreux services malgré le fait que l’épidémie est présente depuis de nombreuses semaines. Pour Solidaires il est indispensable que dans la période qui s’ouvre, aucune décision ne soit prise sans prendre en premier lieu en compte la sécurité des agent-es et des usager-es qui fréquentent les services publics. Cela est le cas bien entendu sur les missions accomplies comme l’accueil du public par exemple.

Compte-rendu complet :

Compte-rendu et réflexions suite au CHSCT de la DRAC Hauts-de-France du 23 avril 2020

Pour SUD Culture Solidaires participaient Tahar Benredjeb, Thomas Byhet, Olivier Doyelle (comme expert), Isabelle Poirier et Anissa Santos de Oliveira. Pour la CFDT, Christine Bongart, Karine Delfolie et Anne-Lise Devernay. Pour l’administration Marc Drouet, Frédérique Boura, Héléne Dron et Isabelle Laurent. Nous avons regretté l’absence complète des médecins de prévention, ce qui en dit long sur l’intérêt qu’ils/elles portent, en ces circonstances difficiles, aux agent.es de la DRAC. Ce CHSCT s’est déroulé par conférence téléphonique. Pendant toute la durée de l’état d’urgence sanitaire, des procédures spécifiques ont été mises en place.

En guise de préliminaire

Afin de donner un cadre formel aux réunions téléphoniques du jeudi, l’intersyndicale avait demandé la tenue d’un CHSCT, ce qui oblige l’administration à en respecter les règles de fonctionnement telles qu’elles sont définies dans son règlement intérieur. Le president du CHSCT, garant du respect du fonctionnement du CHSCT, doit notamment transmettre, en amont de la réunion, toute documentation relative à chacun des points de l’ordre du jour susceptible d’éclairer les membres du CHSCT. La secrétaire générale s’était engagée à informer les représentant-es du personnel de tout sujet qui entrent dans le champ de compétence des instances. Une nouvelle fois, nous avons vu ce que valent ces engagement puisque nous n’avons eu droit qu’à une documentation particulièrement indigente se limitant à ½ page de données incomplètes sur le statut administratif des agent.es durant le confinement . Il n’y avait strictement rien sur les points importants de l’ordre du jour. A l’évidence, ces mauvaises pratiques et ce simulacre de dialogue social sont trop ancrés pour qu’elles changent et le lien de confiance, qui était déjà faible, est désormais rompu. C’est bien parce que nous avons été élu.es et que vous nous faites confiance pour vous représenter que, malgré la tentation, nous essayons de ne pas pratiquer la politique de la chaise vide.

Lire le compte-rendu complet :