Boycott de la CCPC BnF du 23/05/2016

Le 31 mars l’intersyndicale CGT FSU SUD Culture de la BnF a déposé un préavis de grève sur le mois d’avril. Puis un nouveau préavis de grève a été déposé pour le mois de mai.
Plusieurs revendications portées par l’intersyndicale concernent aussi cette instance, notamment en ce qui concerne l’application des dispositions et préconisations de l’instruction ministérielle du 27/07/2015
Malgré la mobilisation importante des agents, depuis maintenant près de 2 mois rien n’a évolué.
L’établissement a encore largement recours à des contrats inférieurs à 110h, comme le montre le tableau des entrants que la CCPC doit examiner ce jour…

Lisez la suite de cette déclaration ci-dessous.

LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ ET POUR L’EMPLOI À LA BNF CONTINUE !

Pour le 3ème samedi consécutif, les agent-e-s de la BnF et notamment les vacataires sont en grève pour demander l’application de mesures rapides, parfois préconisées par le Ministère de la Culture lui-même, destinées à résorber la précarité dans laquelle est maintenue une partie du personnel de la BnF. À ce jour, la BnF et le Ministère de la Culture jouent à se renvoyer la balle des responsabilités et laissent la situation s’enliser, ce qui est une véritable marque de mépris pour les agent-e-s sans qui l’établissement ne peut tourner le soir et le weekend.

Lisez ci-dessous les tracts pour le personnel et le public.

Samedi 07 mai, avis au public de la BnF : Grève des vacataires contre la précarité et pour l’emploi à la BNF !

Ouverte notamment le soir et le weekend, la BnF accueille tous les publics venus travailler en salle de lecture ou bien visiter une exposition. Cette ouverture est en grande partie assurée par les agent-e-s non titulaires de l’établissement, les « vacataires », employé-e-s à temps incomplet.

Des personnels qui vivent sous le seuil de pauvreté à la BnF.

Ces agent-e-s qui vous accueillent de l’entrée de la BnF jusqu’aux salles de lecture peuvent cumuler une importante ancienneté, parfois plus de 10 ans, ont terminé leurs études depuis longtemps et ont parfois des enfants à charge. Ils et elles sont contraint-e-s par des contrats précaires, leurs ouvrant des droits restreints. Embauché-e-s en CDD et effectuant autour de 80h par mois, leur salaire dépasse rarement les 700 euros, ce qui les amène parfois à cumuler plusieurs emplois. Malgré l’absence de perspectives aux concours ou de titularisation, travailler en tant que « vacataire » à la BnF est bien souvent un emploi principal, et non un « job d’étudiant-e » comme la direction peut parfois le laisser entendre…

Lisez la suite de ce tract ci-dessous.

Contre la loi travail et la précarité / La précarité n’est pas une solution aux problèmes de la BnF

Parmi les personnels accueillant les publics de la BnF, environ 250 agent-e-s « vacataires » (agent-es non titulaires de la Fonction Publique) travaillent à temps incomplet, notamment le soir et le week-end.
Sur l’ensemble de ces agent-e-s, environ 150 travaillent sur des tâches d’accueil, surveillance et magasinage, services indispensables pour permettre l’ouverture et le bon fonctionnement de la BnF…

Lisez la suite ci-dessous.