Troisième journée d’action contre la précarité réussie à la BNF !

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Le 21 mai, pour le troisième samedi consécutif, les personnels de la BNF et en particulier les « vacataires » ont fait grève contre la précarité et pour l’emploi.

Comme les fois précédentes, les agent-es grévistes s’étaient rassemblé-es dès 10h dans le Hall d’entrée pour distribuer des tracts et aller à la rencontre du public. Des banderoles ont été accroché-es en plusieurs endroits du site et les agent-es ont donné de la voix pour faire entendre leurs revendications.

En début d’après-midi, des camarades en lutte ainsi que de nombreuses personnes solidaires se sont rassemblé-es dans le hall d’entrée. Après avoir scandé tous ensemble des slogans, une prise de parole a eu lieu : des vacataires du Louvre et des collègues du château de Versailles représentants leurs sections SUD Culture, des précaires de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, ont exprimé leur soutien et parlé des luttes en cours dans leurs secteurs.
Agent-es grévistes et personnes solidaires ont ensuite fait irruption dans le grand auditorium où se tenait une conférence et ont envahi la scène. Une déclaration sur la situation des précaires de la BNF a été lue, que le public a largement applaudi.
Après une manifestation bruyante dans le déambulatoire du Haut-de-Jardin, les caisses ont été bloquées pendant plus de deux heures, rendant ainsi les expositions gratuites.
A ce jour la direction n’a toujours pas pris contact avec les personnels en lutte. Pire, sur ordre de la direction, des agents de sécurité ont tenté d’empêcher des grévistes de descendre en Rez-de-Jardin alors qu’ils et elles voulaient informer les collègues des suites du mouvement. C’est inadmissible ! Ces tentatives d’intimidation contre des agent-e-s de la BnF qui ont le droit de se déplacer librement sur leur lieu de travail doivent cesser immédiatement !

De plus, après s’être réuni-es en AG, les agent-es ont appelé à reconduire la grève samedi 28 mai car si le Ministère de la Culture a promis qu’une réunion aurait lieu prochainement aucune date précise n’a été fournie. Et pendant ce temps-là, la direction de la BNF poursuit sa politique de l’autruche, qui témoignage d’un vrai mépris pour les agent-e-s en lutte, surtout pour les plus précaires et qui ne peut qu’avoir un impact négatif pour l’image de la BnF, ses usagers/ères et son personnel.

Les personnels plus que jamais déterminés réclament toujours :
> passage à 110h par mois de tous/tes les vacataires qui le souhaitent, pour un emploi stable et une augmentation significative des salaires, simple application de l’instruction ministérielle du 27 juillet 2015.
> embauche et passage en CDI des « vacataires » sur besoins permanents comme la loi le permet
> appel rapide et intégral de la liste complémentaire du recrutement direct de magasiniers/ères, pour titulariser les précaires en attente et aussi renforcer les équipes
> comptabilisation intégrale du temps de travail des vacataires
> arrêt des suppressions de postes et hausse du budget

NOUVELLE JOURNEE DE GREVE LE SAMEDI 28/05, RENDEZ-VOUS 12H, HALL EST DU SITE FRANCOIS MITTERRAND POUR SOUTENIR LES AGENT-E-S EN GREVE !

Afin de soutenir la mobilisation des agent-e-s les plus précaires de la BnF, une caisse de soutien a été mise en place :
[https://www.lepotcommun.fr/pot/eeiwwzxy?1463138748

 >https://www.lepotcommun.fr/pot/eeiwwzxy?1463138748]

La BNF fait l’autruche ? Grève reconduite samedi 28 mai !

Pour un troisième samedi consécutif, les agent-e-s de la BnF, notamment les plus précaires, ont cessé le travail pour dénoncer les coupes budgétaires, la précarité dans laquelle une partie du personnel est maintenue
et les sous-effectifs. Manifestations, irruption à la conférence Barcelo et blocage des caisses ont montré la détermination des agent-e-s- en lutte !

  • NOS REVENDICATIONS N’ONT PAS CHANGÉ !

Samedi 21 mai, les vacataires de la BnF, se sont de nouveau mobilisé-e-s fortement pour dénoncer leur situation sociale et professionnelle : bas salaires, droits restreints, absence de perspectives professionnelles…

Lisez la suite de ce tract en cliquant sur la pièce ci-dessous.

Les vacataires de la BnF ouvrent une caisse destinée à soutenir
leur mobilisation. Participez sur place ou en ligne au pot commun :
https://www.lepotcommun.fr/pot/eeiwwzxy

Boycott de la CCPC BnF du 23/05/2016

Le 31 mars l’intersyndicale CGT FSU SUD Culture de la BnF a déposé un préavis de grève sur le mois d’avril. Puis un nouveau préavis de grève a été déposé pour le mois de mai.
Plusieurs revendications portées par l’intersyndicale concernent aussi cette instance, notamment en ce qui concerne l’application des dispositions et préconisations de l’instruction ministérielle du 27/07/2015
Malgré la mobilisation importante des agents, depuis maintenant près de 2 mois rien n’a évolué.
L’établissement a encore largement recours à des contrats inférieurs à 110h, comme le montre le tableau des entrants que la CCPC doit examiner ce jour…

Lisez la suite de cette déclaration ci-dessous.

LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ ET POUR L’EMPLOI À LA BNF CONTINUE !

Pour le 3ème samedi consécutif, les agent-e-s de la BnF et notamment les vacataires sont en grève pour demander l’application de mesures rapides, parfois préconisées par le Ministère de la Culture lui-même, destinées à résorber la précarité dans laquelle est maintenue une partie du personnel de la BnF. À ce jour, la BnF et le Ministère de la Culture jouent à se renvoyer la balle des responsabilités et laissent la situation s’enliser, ce qui est une véritable marque de mépris pour les agent-e-s sans qui l’établissement ne peut tourner le soir et le weekend.

Lisez ci-dessous les tracts pour le personnel et le public.

Samedi 07 mai, avis au public de la BnF : Grève des vacataires contre la précarité et pour l’emploi à la BNF !

Ouverte notamment le soir et le weekend, la BnF accueille tous les publics venus travailler en salle de lecture ou bien visiter une exposition. Cette ouverture est en grande partie assurée par les agent-e-s non titulaires de l’établissement, les « vacataires », employé-e-s à temps incomplet.

Des personnels qui vivent sous le seuil de pauvreté à la BnF.

Ces agent-e-s qui vous accueillent de l’entrée de la BnF jusqu’aux salles de lecture peuvent cumuler une importante ancienneté, parfois plus de 10 ans, ont terminé leurs études depuis longtemps et ont parfois des enfants à charge. Ils et elles sont contraint-e-s par des contrats précaires, leurs ouvrant des droits restreints. Embauché-e-s en CDD et effectuant autour de 80h par mois, leur salaire dépasse rarement les 700 euros, ce qui les amène parfois à cumuler plusieurs emplois. Malgré l’absence de perspectives aux concours ou de titularisation, travailler en tant que « vacataire » à la BnF est bien souvent un emploi principal, et non un « job d’étudiant-e » comme la direction peut parfois le laisser entendre…

Lisez la suite de ce tract ci-dessous.