Unedic, et même plus : la lutte s’organise en région Parisienne

Voici en bref quelques informations. Vous êtes bien évidemment bienvenus sur les rdv pour en savoir plus, participer, grossir la lutte !

A noter :

Les prochains rdv

  • lundi 21 – 19h – ag hebdomaire à 19h à la Belle Etoile (spéciale coordination nationale)
  • mercredi 23 – 11h – réunion de convergence des luttes – 29 avenue Ledru Rollin
  • mercredi 23 – 19h – AG unitaire – à la bourse du travail, salle Croizat, 3 rue du château d’eau
  • vendredi 25 – 13h – mobilisation place de la république
    week-end 26-27 – coordination nationale – à La Belle Etoile – 14 rue st just, La Plaine Saint-Denis, Métro Front Populaire (ligne 12)
  • lundi 28 – AG hebdomadaire CIP à 19h
  • mardi 29 – journée nationale d’actions
    . à confirmer fin de matinée – réunion du comité de suivi à l’assemblée nationale
    . 13h30 – manif Bastille-Unedic (15h : réunion du bureau de l’Unédic)
    . soir – AG Paris VIII
  • Attention : le 29 et les jours suivants : gros travail sur les textes Unedic (accord transcrit en réglementation) pour rédiger des contestations
  • jeudi 1er mai – point fixe contre la précarité « Pour changer de système … unissons nos luttes ! »
  • lundi 5 mai – grève Paris VIII reconductible
  • …. à suivre…

UNEDIC : Le JT de France 2 interrompu par des intermittents

Communiqué sur l’intervention à France 2 au 20h :

Nous sommes venus sur le plateau de France 2 pour obtenir un débat
contradictoire que nous demandons sans succès depuis l’accord de la
convention UNEDIC du 22 mars dernier et interpeler le Ministre du Travail, Monsieur Rebsamen, pour qu’il ne l’agrée pas.

Si on retient qu’en 2003 les intermittents étaient intervenus ici, en 2014
c’est tous les chômeurs et précaires qui défendent ensembles leur droits.
Tout est reconduit en pire depuis 2003, nous voulons arrêter ce massacre, nous voulons en parler.

Malgré cette coupure, nous entendons comme un soutien le communiqué de France Télévision. Nous aurions dû avoir l’espace pour dire le texte « Nous sommes ici… ». Lisez-le, faites le tourner.

Contre la culture de la peur et de la dette, occupons l’espace public !


« Le journal de France 2 interrompu par des intérimaires en collants et des intermittentes en colère » sur le site cip-idf.org


Nous sommes ici.
Nous sommes ici, chômeurs, travailleurs précaires, intermittents,
intérimaires, avec ou sans papiers, pour vous informer.

Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d’assurance-chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord du 22 mars 2014 conclu entre les organisations patronales et la CFDT, la CFTC et FO.

Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : cet accord, imposé par le MEDEF, nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas agréer cet accord.

Quand la pauvreté touche plus de 9 millions de personnes, quand 80 % des embauches se font en contrats courts, quand un chômeur sur deux n’est pas indemnisé, il est scandaleux de s’attaquer aux droits sociaux en faisant payer les plus précaires.

Sous des prétextes fallacieux et sans débat contradictoire, c’est toute la
protection sociale mutualiste qui est visée.

Nous avons des propositions.

Des propositions adaptées à la discontinuité de l’emploi en partie portées par le Comité de suivi à l’Assemblée nationale. Ces propositions ont émergé d’un vaste mouvement d’opposition qui dure depuis 11 ans : nous demandons à ce qu’elles soient prises en compte, aujourd’hui.

Nous demandons une réforme complète de l’Unédic, de son fonctionnement, de sa représentativité, de son financement afin que tous les chômeurs bénéficient d’une indemnisation adaptée.

Nous refusons de payer cette crise de l’idéologie néolibérale. Nous voyons la vie autrement, nous voulons vivre dignement.

Les salariés intérimaires et intermittents dont l’emploi est par nature
discontinu et précaire, sont plus que jamais attaqués par cette nouvelle
convention. Leur mobilisation se renforce de jour en jour. Des actions, des assemblées générales, des manifestations sont prévues dans tout le pays pour demander la renégociation de cet accord.

Les festivals approchent. Les intermittents de l’industrie culturelle se
mobilisent.

Nous soutenons Franck de Bourgogne, intermittent, précaire, en grève de la faim depuis 30 jours, nous soutenons le mouvement lycéen contre les expulsions des élèves sans papiers et la grève des employés de la Poste du 92. Nous participerons à la manifestation du 12 Avril contre l’austérité, le racisme et le sexisme.

Chômeurs, travailleurs précaires, Intermittents, intérimaires, salariés au
régime général ou aux régimes spécifiques, avec ou sans papiers :

Ce que nous proposons nous concerne tous. Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

AVIGNON : Les intermittents n’excluent pas de faire capoter le Festival

Les intermittents de la CGT et de Sud Culture n’ont pas l’intention de laisser une minute de répit au nouveau ministre du Travail, pas plus qu’au nouveau maire d’Avignon. Ils veulent que le gouvernement retoque la réforme de l’assurance chômage signée par le Medef, FO, la CFDT et la CFTC. La candidate socialiste Cécile Helle s’était engagée à soutenir leurs revendications pendant la campagne des municipales, à peine élue maire de la cité des papes, ils lui rappellent ses promesses. «Ce sera chose faite demain ou après-demain», promet son cabinet, en pleine transition post-électorale.

C’est que le dossier est brûlant. Le ministre du Travail doit, en effet, se prononcer d’ici l’été sur la nouvelle convention Unedic. La CGT et Sud Culture l’exhortent à refuser son agrément.

Ils promettent sinon une mobilisation comparable à celle de 2003. Un combat dont les Avignonnais se souviennent puisqu’il a entraîné l’annulation du Festival.

Signe de la crispation naissante, la réactivation de la coordination nationale des intermittents qui ne s’était plus réunie depuis 10 ans. «Notre levier, c’est la grève, prévient Guigou Chenevier de Sud Culture, elle est clairement envisagée, on n’a pas d’autres moyens de lutte.»

S’ils exigent l’abandon du projet, ils ne sont, pour autant, adeptes du statu quo. La CGT, Sud, la coordination nationale, les associations et collectifs du secteur travaillent, en effet, sur des propositions visant à apporter plus de justice dans le système d’indemnisation chômage des intermittents et à dégager des économies.

«Notre plateforme revendicative a même été chiffrée : 100 à 150 millions d’euros de moins que le système actuel chaque année», assure Claude Attia, de Sud Culture. L’accord conclu par patronat en permettrait 165 millions, «dont 80% faites sur les petits et moyens salaires», poursuit-il.

Eux proposent le retour à une date anniversaire et l’ouverture de droits à indemnisation dès 507h de travail sur 12 mois, la même réglementation pour les artistes et techniciens, un plafonnement annuel (salaire+indemnité) de 3400€/mois, prenant en compte des heures de formation données, des congés maladie et maternité.

«Notre levier, c’est la grève (…) on n’a pas d’autre moyen de lutte»


L’article sur le site Du Dauphiné

Luttons contre l’agrément de la convention Unedic !

L’accord conclu vendredi soir est inacceptable.
La lutte continue pour imposer que le gouvernement refuse de donner son agrément à cet accord (condition nécessaire pour qu’il soit applicable).

Partout en France la mobilisation continue. Notamment à Paris au
Carreau du Temple, 3 Rue Dupetit-Thouars, Paris 3e, M°République ou Temple.
L’occupation dure depuis vendredi (après celle de l’opéra Garnier)
La ville dit chercher un lieu à mettre à disposition des militant-es. Qu’elle le donne rapidement !
Et déjà qu’elle fasse cesser le blocus policier pour permettre l’approvisionnement des occupant-es et le libre accès aux assemblées générales !

Vous trouverez ci-dessous le dernier communiqué des occupants.
Un fil d’info est disponible sur le site : http://www.cip-idf.org/

Sud Culture Solidaires, dimanche 23 mars 2014, 17h

Contact presse: Caroline Sart: 06 69 58 82 77


Communiqué des occupants – Dimanche 23 mars 2014, 12h30

Nous, occupants du Carreau du Temple, avons ouvert ce dimanche 23 mars un tout autre bureau de vote, solidaire et démocratique, ici-même au 3 rue Dupetit-Thouars, Paris 3e.

Nous invitons les électeurs, chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, à venir exprimer leurs revendications et à nous soutenir toute la journée au Carreau du Temple et devant.

Nous avons besoin de lieux pour partager, ne pas rester isolés, nous organiser et fabriquer ensemble et la Ville de Paris a décidé de placer les lieux sous blocus policier….

Nous n’avons toujours pas de réponse de la mairie à nos demandes d’un lieu pour organiser la mobilisation en cours contre la précarisation et pour de nouveaux droits collectifs.

Ce n’est pas nous qui empêchons l’installation de l’exposition d’art prévue dans ces locaux, l’entière responsabilité en incombe a la mairie, qui en ce jour de premier tour d’élection municipale, loin d’affirmer une quelconque sympathie pour les luttes, se dissocie des manants, chômeurs, plasticiens, intérimaires, précaires et autres intermittents.

Riposte Now !

les occupants du Carreau

UNEDIC : Occupation du Carreau du Temple

Lisez ci-dessous le communiqué de presse de la cip-idF (Samedi 22 mars 2014 vers 19h) :

Nous, chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papier, nous demandons au gouvernement de ne pas agréer l’accord.

Le Medef où a eu lieu les négociations n’est pas neutre.
Nous demandons de refaire les négociations dans un lieu neutre où chacun des partenaires a le droit d’être écouté.

Nous jugeons que cette nouvelle convention réduit les droits des chômeurs tant du régime général que des annexes 4, 8 et 10.

Nous souhaitons aussi disposer d’un lieu pérenne dans le centre de Paris, un lieu fixe, dès ce jour.

Dans ce lieu doit pouvoir émerger un véritable débat démocratique et une écoute des propositions des citoyens, salariés et chômeurs de tous les régimes.

Nous n’acceptons pas le texte de l’unedic ratifié la nuit dernière à notre sens de manière non démocratique.

Nous demandons aux élus et candidats à la mairie de Paris de nous soutenir.

Les occupants du Carreau du Temple.

Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, solidarité !

Nous occupons le Carreau du Temple, 3 Rue Dupetit-Thouars, Paris 3e, M° République ou Temple.

Nous restons sur place !
Pendant que les « négociations » sont encore en cours au Medef, l’AG se poursuit au Carreau du temple.
Venez nous rejoindre pour amplifier la mobilisation et réclamer un lieu pérenne de la ville de paris.
Venez dès maintenant avec vos duvets et votre enthousiasme ! N’hésitez pas à amener des bouilloires et tout ce qui vous ferait plaisir pour le petit déjeuner.
Si vous venez demain matin tôt ce sera super aussi !

Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, solidarité !

Les occupants du Carreau du Temple, vendredi 21, 22h30