Négociation du préavis de grève : Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?

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Négociation du préavis de grève

Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?

Le ministère (conseiller social, DAPA et INRAP) n’est plus opposé à un accroissement du volume de l’emploi pour 2007 . Cependant il ne propose ni chiffre ni calendrier et renvoie à une réunion le 4 avril. Trop tard pour les CDD et les opérations.

Dans l’immédiat, la seule proposition du ministère est dans le redéploiement budgétaire des 50 ETP CDD. C’est inadmissible pour les deux filières durement frappées par le sous-effectif.

Depuis six mois, le dialogue inter administration entre DAPA et INRAP relève de l’irresponsabilité.
Le dossier de l’augmentation de l’effectif de l’Inrap est au point mort malgré la dégradation de la situation sociale des agents et le mécontentement des aménageurs. En effet, la DAPA et l’INRAP se renvoient la balle sur les chiffres relatifs à l’activité archéologique et donc à l’emploi.

Pour nous, c’est 200 emplois minimum tout de suite

Le repyramidage : la proposition de la direction générale est de le faire commencer en juin. Résultat : six mois dans la vue. La direction générale a décidé, de son propre chef, que les agents ne bénéficieraient pas de la rétroactivité de cette mesure au 1er janvier. Pour les modalités, la direction se donne le temps d’analyser les propositions syndicales rendues en juin 2006 ! S’il faut plus de neuf mois à la direction générale pour analyser les données du repyramidage, manifestement, il lui faut beaucoup moins de temps pour boucler son projet d’organisation territoriale. Ça va toujours plus vite sans concertation !

Pour les autres points de revendications du préavis de grève. Pas de réponse

Les décrets CDIsation et primes sont perdus dans les méandres du ministère de la Recherche.

Devant cette situation de mépris, tous à la
manifestation nationale à Paris le 14 mars. Départ du ministère de la recherche

RDV : rue Descartes, métro Cardinal Lemoine, ligne 10
ou métro Jussieu, ligne 7.

Paris, le 12 mars 2007

IAT (suite): Face aux bas salaires et au sous-effectif, mobilisons-nous maintenant

CFDT CNT FSU SUD

Bibliothèque Nationale de France

Face aux bas salaires et au sous-effectif, mobilisons-nous maintenant :

Le 14 mars, l’intersyndicale nationale du ministère de la Culture (CFDT, CFTC, CNT, FO, SNASUB-FSU, SUD, UNSA) appelle à la grève pour réclamer une hausse égalitaire de la prime d’Indemnité d’Administration et de Technicité des agents de la filière ASM, afin qu’elle atteigne au moins 150 euros. Mais, au-delà de cette revendication, qui concerne directement ou indirectement l’ensemble des fonctionnaires de la BNF, c’est bien la question des bas salaires de tous les salariés de la fonction publique qui est posée. Car, alors que nos salaires stagnent, le coût de la vie lui augmente, réduisant ainsi notre pouvoir d’achat. C’est pourquoi cette lutte doit nous permettre d’obtenir :

L’augmentation de l’IAT et des salaires, avec une priorité aux bas salaires, ainsi que l’intégration de cette prime dans le calcul des retraites.

De plus, cette lutte pour la répartition égalitaire de l’enveloppe indemnitaire s’inscrit dans une exigence de reconnaissance de missions toujours plus nombreuses et un refus d’un système de rémunération modulée, donc forcément facteur d’injustices sociales et individuelles, à travers entre autre l’entretien d’évaluation/modulation.

Refusons le salaire «au mérite» et défendons le principe : à travail égal, salaire égal.

Enfin, le principal problème actuellement à la BNF est bien sûr celui du sous-effectif. Depuis plusieurs années, notre établissement perd des postes, ce qui entraîne une augmentation de la charge de travail des agents, une dégradation de leurs conditions de travail et aussi un abaissement des services offerts au public. De l’aveu même de la direction de la BNF, il manque 40 postes à la BNF pour atteindre le chiffre minimum d’agents pour pouvoir fonctionner. Mais en fait, c’est plus d’une centaine de postes que nous avons perdu depuis plus d’un an. Les conséquences de cette baisse des effectifs, qui touche toutes les catégories et tous les services, nous les subissons tous les jours : fatigue, stress, pressions hiérarchiques, blocage des mutations, difficultés pour les congés et les formations… Pendant ce temps, la précarité continue à être le sort de centaines de vacataires qui n’ont aucun avenir professionnel. Face à cette situation inacceptable, mobilisons-nous pour :

L’obtention des postes d’agents titulaires nécessaires au bon fonctionnement de la BNF et un plan de titularisation des précaires.

Le seul moyen de voir nos demandes satisfaites, c’est d’agir collectivement, en créant un rapport de force suffisant pour faire pression sur nos tutelles. Les seuls combats que nous sommes sûrs de perdre sont ceux que l’on ne livre pas. Par conséquent, nous devons être le plus nombreux possible en :

Assemblée Générale des agents de la BNF,

mardi 13 Mars, 12 h 30 dans les locaux syndicaux !

(Vous avez droit à une heure d’information syndicale mensuelle sur le temps de travail, décret de 1982)

Grève mercredi 14 Mars,

Rassemblement au Palais-Royal à partir de 15 h 30 !

GREVE DES EMPLOYES : LA DIRECTION DOIT NEGOCIER

GREVE DES EMPLOYES : LA DIRECTION DOIT NEGOCIER

Les Employés réunis en AG ce lundi 12 mars 2007 ont décidé de poursuivre la grève jusqu’au mardi 13 mars 13H30 après la fin de non recevoir opposée par la Direction à leurs revendications.

La Direction doit recevoir les syndicats mardi 13 mars pour répondre aux revendications de la catégorie employés.

A l’issue de cette réunion, une AG se tiendra à 13h30.

Les employés exigent une revalorisation pour tous de leur plan de carrière.

Ils dénoncent également l’attitude de la Direction qui a créé une nouvelle fonction de « cadres oeuvrant » qui cumulent leur travail d’employés en étant cadre tout en laissant des postes d’employés vacants.

Ces méthodes visent à l’individualisation des tâches et salaires dans une catégorie qui est passée de 163 postes en 2002 à 143 postes fin 2006 soit moins 20 postes, selon les données du bilan social.

Ces pratiques ont également pour but à terme d’externaliser les emplois au sein de la catégorie employés.

L’intersyndicale appelle l’ensemble des catégories à exprimer leur soutien aux Employés.

L’intersyndicale Employés CGT-CFDT-FO-SUD
Paris, le 12 mars 2007

Compte-rendu d’Assemblée Générale INRAP de Guadeloupe, à la base de Saint Claude.

Assemblée Générale
des agents de GUADELOUPE

Communiqué

09/03/2007

Assemblée Générale réunissant des agents de l’INRAP de Guadeloupe, à la base de Saint Claude le vendredi 9 mars 2007.

A cette occasion, l’ensemble des agents s’est réuni pour débattre de la situation et de l’appel à la mobilisation nationale du 14 mars prochain émanant de l’intersyndicale archéologie.

Régionalement, il est constaté que le plan de charge de l’Inrap est saturé en particulier du fait du non emploi des agents CDD réguliers non CDIsables.

Face à cette situation d’engorgement, l’augmentation significative et immédiate des effectifs de l’archéologie est indispensable.

Ces constatations d’urgence ne doivent pas pour autant occulter les autres problèmes :

– Insuffisance du financement du service public de l’archéologie, et inadéquation de la mise en concurrence des opérateurs qui contribuent à l’allongement des délais d’intervention.

 La cédéisation de 350 agents ne constitue pas en réalité un renfort de personnel mais seulement la stabilisation de quelque agents permanents jusqu’alors sous contrats précaires.

En conséquence, les agents présents ont exprimé à l’unanimité leur soutien aux revendications du préavis de grève reconductible du 14 mars. Pour des raisons logistiques, ils ne participeront pas à la manifestation prévue à Paris mais restent solidaires des agents de métropole.

Les Agents de la Base de Guadeloupe