Pétition : #PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres

Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
1. L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
2. Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
3. La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
4. La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

Il ne s’agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :
1. Un plan de développement de tous les services publics
2. Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
3. Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels de populations, de répondre à la crise écologique.

Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le « jour d’après » pour réinvestir les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et démocratique, en rupture avec les politiques menées.

Signer la pétition en ligne !

L’extrême droite attaque la radio Radio d’ici à Saint Julien et le café associatif l’Hydre à Crest

Radio d'Ici

Communiqué de presse

Ce vendredi 15 mai 2020, les habitant.es de Crest ont pu découvrir, dans la grande rue passante du centre, sur le café associatif l’Hydre, des vitres brisées, des inscriptions fascisantes (« mort aux rouges », « Anti AFA » [Anti Anti Fa]) et des menaces (« où tu veux quand tu veux »). Cette attaque n’a pas besoin d’autre signature : brutale et virile, il s’agit très clairement d’une attaque faite par des nervis d’extrême droite. Dans des villes plus grandes, ce type d’agissement est malheureusement régulier, à Lyon notamment, contre des lieux associatifs et/ou militants « de gauche ». C’est la première fois que cela arrive à Crest. Première fois, ou presque, si l’on se souvient des appels à venir casser du gauchiste (à coup de fusil ou de barre à mine) qui circulaient sur les réseaux lors de l’ouverture d’un centre social autogéré, il y a deux ans. La semaine dernière, c’est Radio d’Ici (la radio associative locale en Nord Ardèche et sud Loire) à Saint Julien Mollin Molette, qui avait été saccagée dans la nuit : matériel aspergé à l’extincteur pour le rendre inutilisable, croix gammées et inscription «14 88» (signe de ralliement employé par les suprémacistes blancs) peintes sur les murs. Sans oublier les personnes qui, à titre individuel, ont reçu récemment des menaces via les réseaux sociaux ou des inscriptions en bas de chez eux.Comme l’explique très bien le sociologue Ugo Palheta, « Le fascisme ne devient possible comme régime politique que parce qu’il est d’une certaine manière déjà là, en pointillés […] ». Politique sécuritaire, banalisation de la violence, violence judiciaire (les fameuses lois antiterroristes qui se retournent si facilement contre celles et ceux que le pouvoir voudrait faire taire), autant de signes autoritaires qui rendent possible, créditent, légitiment de tels agissements. C’est pour cette raison que la lutte contre l’extrême droite ne peut se scinder de celle contre le gouvernement Macron-Philippe, contre ses lois liberticides, contre la précarité qu’il répand à grand coup de réformes, contre sa violence quotidienne. Nous condamnons fermement ces actes et rappelons que le fascisme tue, en France comme ailleurs. Nous affirmons notre soutien et solidarité avec le café associatif l’Hydre, lieu d’échange, lieu de discussion, lieu culturel, lieu à partir duquel s’organise quotidiennement des solidarités. Nous ne céderons ni à la peur, ni aux appels à la violence, ni aux injonctions virilistes. Le fameux monde d’après, celui que nous cherchons collectivement à inventer, à mettre en œuvre, sera résolument antifasciste ou ne sera pas. À Crest comme à Saint Julien Molin Molette, comme partout ailleurs :

Pas de fachos dans nos quartiers. Pas de quartiers pour les fachos.

Communiqué commun de : Art en Grève Valence, ASTI Valence, CNT STP26, la Confédération paysanne de l’Ardèche, la Confédération paysanne de la Drôme, Gilets Jaunes Valence, Gilets Jaunes Saillans, les Insoumis Privadois, Les Insoumis du Crestois, NPA 26/07, ROSA et l’Union syndicale Solidaires 07-26

Solidarité Archéologues !

SUD Culture Solidaires relaie l’appel à solidarité financière lancé par les Groupes d’Archéologues En Lutte pour venir en aide aux archéologues précaires qui sont victimes de la crise sanitaire et sociale actuelle et qui subissent directement l’absence de mesures sociales de la part du gouvernement et des entreprises et établissement public du secteur de l’archéologie. Nous invitons toutes celles et tous ceux qui le peuvent à y participer et nous invitons aussi à relayer cet appel avant le 31/05

Le Groupe Archéo En Lutte a décidé d’ouvrir ce pot solidaire destiné à soutenir les archéologues qui font face à des difficultés financières liées au confinement. Nous souhaitons clore pour le moment cette cagnotte covid le 31 mai 2020.

Merci d’envoyer vos demandes pour en bénéficier avant cette date, le montant total sera divisé équitablement entre toutes les personnes demandeuses.

Ce pot pourra être utilisé par la suite pour aider des collègues en grève, des personnels précaires ou des étudiant.e.s sans ressources ou à toute autre situation qui découle du manque de prise en compte par l’État ou par les entreprises des conditions d’existence des travailleur.euse.s.

Pour ces raisons, notre meilleure défense reste la solidarité.

https://www.lepotsolidaire.fr/pot/jda8g5dx?fbclid=IwAR3dyLC1mDJZQr9s_OPhVA3Y9R3vN95HVA2yxWSpb72HfkvlsF_isvbcxPg

L’état d’urgence « sanitaire » n’est qu’un prétexte pour attaquer nos libertés : NOUS EXIGEONS SA LEVÉE IMMÉDIATE !

Communiqué de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires d’Ile-de-France

Les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT, FO, Solidaires, FSU, avec l’UNEF et l’UNL, exigent la levée immédiate de l’état d’urgence « sanitaire » qui vient d’être prolongé au moins jusqu’au 10 juillet par ce gouvernement, et qui se caractérise par l’attribution des pleins pouvoirs au gouvernement, ce qui leur permet d’imposer des conditions de reprise dans tous les secteurs au service exclusif d’un objectif : précipiter la destruction des services publics, accélérer la déréglementation générale, « uberiser » toutes les relations sociales. Il ouvre aussi des brèches dans l’Etat de droit et remet en cause de nombreuses protections du droit du travail pour les salarié.e.s.

Les conditions du « déconfinement » ne sont en réalité rien d’autre que la prolongation d’un confinement à géométrie variable adapté aux besoins immédiats du patronat. De ce fait, elles apparaissent de plus en plus aux yeux de l’immense majorité de la population comme des alibis permettant d’atteindre les objectifs poursuivis par ce gouvernement et qu’il n’a pas abandonné pendant la pandémie : casser le droit du travail, museler les revendications, entraver voire de fait interdire l’action syndicale si elle n’accompagne pas les politiques gouvernementales et patronales.

Les URIF rejettent tout affaiblissement des Instances représentatives du personnel, car après avoir supprimer les CHS/CT dans le secteur privé, le gouvernement légifère pour raccourcir les délais de consultation des CSE d’un mois à huit jours, voire de trois mois à douze jours, en cas de recours à un expert. Le but du gouvernement est bien de répondre aux exigences du patronat et d’accélérer la remise en cause de tous les acquis des salarié.e.s dans les entreprises en matière de congés payés, de durée et d’organisation du travail.

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Non à une réouverture de la BnF au mépris du CHSCT, de notre santé et de nos conditions de travail !

Sections FSU et SUD Culture Solidaires de la BnFfsu@bnf.fr / sudbnf@hotmail.fr 

Communiqué

Le 10 mai 2020

Près de 2 mois après la fermeture totale de ses sites, la Bibliothèque nationale de France annonce sa réouverture partielle au personnel à compter du 11 mai et la reprise d’une partie de ses activités. Sans prendre en compte le contexte sanitaire incontrôlable en Île-de-France, région parmi les plus touchées par le coronavirus, la direction marche sans surprise dans les pas du gouvernement en demandant à ses agent-es de retourner au travail.

Cette réouverture précipitée fait peser sur les personnels un risque sanitaire. En effet l’usage des transports en commun s’annonce particulièrement difficile en Île-de-France et le brassage inévitable de la population dans des espaces confinés expose les personnels à un fort risque de contamination. Ce déconfinement prématuré pourrait d’ailleurs engendrer une seconde vague épidémique, « risque sérieux » selon les mots même du premier ministre, qui pourrait amener la BnF à fermer de nouveau. Dans ces conditions, la décision de rouvrir la BnF est pour nous inacceptable : elle se ferait au détriment de la santé et de la sécurité des agent.es dont la direction a pourtant la responsabilité au regard du code du travail.

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BnF : Déclaration liminaire de la FSU et de SUD Culture au CHSCT de « reprise » du 7 mai 2020.

Sections FSU et SUD Culture
de la Bibliothèque nationale de France

Déclaration liminaire au CHSCT BnF du 7 mai 2020

« Nous – organisations soussignées FSU et SUD Culture – prenons toute la mesure du contexte de pandémie mortelle qui frappe la population et en particulier ses composantes les plus fragiles et les plus démunies.

Un confinement a été soudainement décrété par le gouvernement le 16 mars dernier face à l’imminence d’une catastrophe sanitaire dont la survenue aurait, si elle n’avait été provisoirement enrayée, anéanti ce qui demeure d’un système de santé laminé par trente ans de politiques néo-libérales. Aujourd’hui, la décrue des cas de contamination et des décès est sensible mais encore insuffisante quand de nouvelles infections sont diagnostiquées par milliers chaque jour. En dépit de cela, le gouvernement a pris la décision de dé-confiner la population à partir du 11 mai, dans le but de la remettre au travail, en balayant toute incertitude et subordonnant la santé publique aux injonctions politiques et économiques exigeant le redémarrage coûte que coûte de la production.  

C’est dans un tel contexte extrêmement dangereux et incontrôlable que la décision d’appeler les agents à reprendre à marche forcée l’activité à la BnF, afin de pouvoir rouvrir l’établissement au début du mois de juillet, a été prise par la direction avec l’accord de ses tutelles. En outre, la direction semble considérer le CHSCT comme une simple chambre d’enregistrement. En effet, une partie du plan de reprise détaillé a commencé à circuler dans les départements bien en amont du CHSCT, alors même que celui-ci n’en avait aucun document, ni même un ordre du jour. De même, la date très tardive de la tenue de l’instance et très rapprochée de la réouverture de la BnF démontre le peu de considération de la direction pour les remarques des organisations syndicales. Pourtant, en pleine pandémie mortelle, le CHSCT n’a jamais eu autant d’importance et tous les moyens doivent lui être donnés pour exercer pleinement ses missions. 

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