Réforme de l’assurance-chômage : Tous-tes devant le Conseil d’état !

Appel unitaire dont Solidaires, SUD Culture et Médias Solidaires et Solidaires SUD Emploi pour un rassemblement le 15 novembre à 16h devant le Conseil d’Etat à l’occasion de l’examen au fond du recours contre le décret assurance chômage.

Le lundi 15 novembre, alors que la réforme de l’Assurance-Chômage sera jugée sur le fond par le Conseil d’Etat, nous appelons à un large rassemblement pour que les intérimaires, saison-nier.ère.s, intermittent.e.s de l’emploi, les travailleurs privés d’emploi et précaires puissent une nouvelle fois exprimer leur colère.

Notre colère face à cette réforme qui fait des travailleurs les responsables de la précarité alors que c’est bien le patronat qui abuse du recours aux contrats courts !
Notre colère face à cette réforme qui provoquera une rupture d’égalité de traitement entre les travailleurs précaire – c’est-à-dire ceux qui ont le plus besoin de protection face au risque du chômage – et les autres !

Notre colère face à cette réforme qui plongera dans la pauvreté des centaines de milliers de travailleurs sans créer aucun emploi ! Notre colère face aux régression sociale qu’impose cette réforme, en réduisant le montant des indemnités de plus d’un million de chômeurs/ses, parfois très fortement jusqu’à près de la moitié et en imposant d’avoir travailler plus longtemps pour ouvrir des droits à indemnisation !

A 16h, devant le Conseil d’Etat place du Palais-Royal à Paris, nous rappellerons que cette réforme est construite sur des mensonges et engendrera un « traitement manifestement dispro-portionné ». Nous tiendrons une conférence de presse à l’issue de l’audience à18h30.

Au-delà, nous continuerons la lutte pour obtenir de vrais droits avec l’indemnisation de 100 % des chômeurs/ses, au moins au niveau du SMIC, l’arrêt de toutes les mesures de répression et de flicage des chômeurs/ses, un vrai service public de l’emploi avec du personnel suffisant.

Bibliothécaires en lutte contre le passe sanitaire : rassemblement le 5 novembre

Les appels à la grève lancés par SUD CT, SUD Culture Solidaires et la CNT contre le passe sanitaire dans les bibliothèques et les établissements culturels ont été suivis partout en France. De nombreux personnels des bibliothèques sont mobilisés contre l’aberration du passe sanitaire dans des lieux aussi essentiels, qui oblige à contrôler, et trop souvent à refuser, des usager.e.s.

Le 27 octobre, le syndicat SUD Culture et médias Solidaires et la Fédération SUD CT ont sollicité un rendez-vous auprès de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, pour demander une fois encore la suppression du passe sanitaire dans les établissements culturels et de loisirs et afin de lui remettre une pétition signée par plus de 13 000 personnes en ce sens. A ce jour, cette demande est restée lettre morte.

Afin de faire entendre la voix de tous et toutes nos collègues, agent.e.s de la fonction publique et travailleur-euses du privé des secteurs de la culture et des loisirs concernés par la présentation et/ou le contrôle du passe sanitaire, nous appelons à nous retrouver le vendredi 5 novembre place du Palais Royal de 10h à 12h.

Des prises de paroles sur la situation de nos collègues sous le coup de sanctions disciplinaires se dérouleront pendant ce temps et nous invitons la presse et tous-tes celles et ceux qui soutiennent un accès à la culture et au savoir sans condition, à nous rejoindre.

Pétition pour une bibliothèque accessible à tous et toutes :  https://www.change.org/p/monsieur-le-premier-ministre-pour-une-biblioth%C3%A8que-accessible-%C3%A0-tous
Site internet du collectif « bib sans pass » à consulter : https://bibsanspass.wixsite.com/website
Facebook des « bibliothécaires mobilisés » : https://www.facebook.com/profile.php?id=100072673625656
Compte Instagram : @Bibpourtous : https://www.instagram.com/bibpourtous/

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Solidarité avec les travailleurs sans-papiers en grève au café Marly au Louvre

Intersyndicale Culture CGT – FSU – SUD

La café Marly est un restaurant du groupe Costes situé dans l’enceinte du Louvre. Le groupe Costes emploie depuis plusieurs années des travailleurs sans-papiers dans l’indifférence de nos dirigeants.

Lundi matin, des travailleurs sans-papiers de ce restaurant se sont mis en grève pour exiger leur régularisation. Lundi soir, le groupe Costes s’est engagé à envoyer dans la soirée le projet de protocole de fin de grève. En réalité mardi, rien n’avait avancé.

Pire, selon toute vraisemblance, c’est à la demande des dirigeants du Café Marly qui ne reculent donc devant aucune vilénie que les forces de l’ordre sont intervenues pour faire évacuer les salariés grévistes et leurs soutiens rassemblés devant le Café Marly sur le parvis de la pyramide du Louvre.

Toutefois, les grévistes ne se sont pas laissé intimider. Ils ont repris la place rapidement.

Les méthodes employées par le groupe Costes dont fait partie le Café Marly en disent long sur la teneur du dialogue social que ces patrons entendent conduire au sein de leur établissement. Preuve en est l’obstination dont ils ont fait montre hier pour ne pas négocier un protocole de fin de conflit portant la régularisation des travailleurs sans-papiers sans lesquels le Café Marly ne pourrait tout simplement pas fonctionner.

Les organisations CGT-Culture, Snac-FSU et SUD Culture, en signe de solidarité avec ces travailleurs sans-papiers du café Marly ont décidé de ne pas siéger au comité technique ministériel convoqué ce matin. Ces salariés doivent bénéficier des mêmes droits que leurs collègues.

Nos organisations pèseront par conséquent de tout leur poids pour obtenir la reprise des négociations et la satisfaction des revendications des salariés sans-papiers du Café Marly.

La Charte sociale du ministère de la Culture, qui concerne donc les salarié-e-s des entreprises extérieures travaillant sur les sites du ministère et de ces établissements, signée entre nos organisations et le ministère de la Culture en 2015, est fondée sur la reconnaissance de la responsabilité sociale du ministère dans toutes ses composantes. Il faut qu’elle soit pleinement appliquée !

En l’occurrence, la ministre, son cabinet, ainsi que le secrétaire général ont été informés de ce conflit au plus vite. Il est donc de leur responsabilité d’intervenir pour que les grévistes obtiennent satisfaction.

Pour rappel, les revendications des salariés sont simples : 

  • La régularisation de l’ensemble des salariés sans-papiers se traduisant par un contrat de travail à durée indéterminée ;
  • La mise place des attestations de concordance et la délivrance des Cerfa ;

Le respect des qualifications et le maintien de l’ancienneté des salariés avec leur positionnement au niveau et à l’échelon correspondants de la grille salariale de la convention collective nationale des hôtels cafés et restaurants ;                                           

  • La régularisation des salaires pour toute la période de l’activité partielle ;
  • L’engagement du groupe Costes de régulariser tout salarié qui serait en situation irrégulière en son sein ;
  • Le paiement de tous les jours de grève effectués.

La responsabilité de la ministre et de son cabinet est engagée. Roselyne Bachelot-Narquin ne peut en effet tolérer que de telles pratiques, iniques et inhumaines, prospèrent au sein de son ministère.

Paris, le 27 octobre 2021