NI CPE I, NI CPE BIS !!!….
Pie que tout N°29Depuis deux mois, l’intransigeance du Premier ministre a conduit le
pays dans une crise sociale de grande ampleur. Les millions de
manifestants et de grévistes comme les actions des lycéens et des
étudiants reflètent la position majoritaire du pays.
En expert qu’il est dans l’art de la manoeuvre, Chirac nous a servi
une soupe insipide dont le seul but était de faire diversion et de diviser
le mouvement anti-CPE.
En promulgant, envers et contre tous, le CPE, Chirac nous dit : » Je
légalise le C.P.E, mais reprenez le travail, arrêtez de manifester, le
CPE sera ensuite modifié par une nouvelle loi » votée » par les
députés, les mêmes qui ne pouvaient être saisis par une deuxième
lecture pour le modifier ou le retirer, les mêmes qui avaient voté des
deux mains un CPE imposé par un De Villepin aujourd’hui carbonisé
par son attitude infléxible. (…)
Service régional de l’Inventaire.
L’avenir s’annonce plus incertain que jamais. Rien ne
bouge sur les conditions de transfert.
Le conseil général de l’Aisne a décidé de ne plus subventionner
l’AGIRPIC, ce qui ne manquera pas d’avoir de graves répercussions
sur son personnel. L’Etat s’en lave les mains et refuse de
compenser, à l’euro près, les dépenses engagées au titre du transfert.
Ainsi sa dotation provisionnelle s’élevait, en 2005, à 65 026
euros, bien loin des 185 000_/an nécessaires en besoins annuels
de crédits d’intervention intégrant les besoins liés à AGIR PIC. (…)
Xavier l’a demandé, Xavier l’a eu…
Depuis des années, la Picardie est l’une
des régions les plus défavorisées en matière culturelle,
touit comme dans le domaine du social ou de
l’éducation. En vertu de l’adage » on ne donne rien
aux pauvres « , le ministre de la culture avait décidé
de réduire de manière drastique (20%) les crédits
2006 de la Drac.
Consigne était donc de gérer la pénurie et
de tenter de calmer les inquiétudes des différents
acteurs culturels de la région en les faisant lanterner
le plus longtemps possible. (…)