La BnF dans la tourmente des politiques d’austérité, acte 2

Le gouvernement, en diminuant brutalement de 15 milliards d’euros les moyens alloués à l’action publique en 2014 (9 milliards au titre de l’Etat et des collectivités locales, 6 milliards au titre des dépenses sociales) et en annonçant un nouveau cadeau de 35 milliards aux entreprises avec la suppression des cotisations patronales finançant les allocations familiales et leur transfert sur les budgets de l’État (c’est le Pacte de Responsabilité), vient par conséquent de décider de faire 50 milliards « d’économie » d’ici à la fin du quinquennat. Ceci va se traduire par une nouvelle attaque en règle contre nos missions et signifie des suppressions de postes toujours plus massives !

Côté budget à la BnF, où en est-on ?
Entre 2010-2013, les crédits alloués à la bibliothèque ont déjà baissé de 9,5 millions d’euros. En 2014, c’est à nouveau une diminution de 2,98 M€ qui est actée.

Compte tenu des annonces du gouvernement, il est presque certain que les gels et les coupes dans les budgets vont s’intensifier. C’est une vraie catastrophe pour nos missions, les effectifs et nos conditions de travail.

Et côté emplois :
Entre 2009 et 2013, 160 postes ont été supprimés. Pour 2014, la mobilisation des personnels en juin 2013 a permis de diviser quasiment par deux le nombre d’emplois supprimés, soit 29 au lieu d’une cinquantaine de prévue. Mais 40 postes devraient être à nouveau supprimés en 2015.

Aujourd’hui, ces chiffres sont remis en question et la baisse des effectifs va redémarrer notamment en jouant sur les départs en retraite, les mutations, les fins de contrats, la précarité des contractuel-le-s à temps incomplet…

CGT-FSU-FO-SUD Solidaires

Ensemble pour stopper cette spirale infernale

GREVE LE 18 MARS

Manifestation 13h30 Montparnasse

Tract et préavis de grève en pièce jointe