20 mars 2021: stop à l’impunité!

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Appel du Réseau d’Entraide Vérité et Justice, des collectifs de familles de tué·e·s, de blessé·e·s et de mutilé·e·s par les violences et les crimes des forces de l’ordre et des agents pénitentiaires.

Depuis 10 ans, les victimes des violences d’État marchent pour la vérité,  la justice et la réparation. Cette année, pour afficher leur volonté d’union,  de soutien et de solidarité mutuels, elles ont décidé de créer le Réseau d’Entraide Vérité et Justice.  

Ce samedi 20 mars 2021, notre réseau appelle à des marches et rassemblements partout en France, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre le racisme.  Née le 15 mars 1997 à Montréal, au Canada, la Journée internationale contre la brutalité policière s’est aujourd’hui étendue à la Suisse, à l’Allemagne, au Royaume-Uni, à la France, à la Belgique, à l’Espagne, et au  Portugal, en passant par le Nigeria, les États-Unis et le Mexique.  

Le 21 mars, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée en mémoire du massacre de Sharpeville (Afrique  du Sud) en 1960, où la police a tué 69 personnes noires, lors d’une manifestation pacifique contre l’apartheid. 

En France, les crimes et les violations des droits humains ont été institutionnalisés avec le Code noir de Louis XIV, puis le Code de l’indigénat. Depuis, la répression violente voire mortelle des personnes racisées est constante et elle s’étend désormais à toutes celles et tous ceux qui  contestent la politique gouvernementale.  

Les dérives de l’utilisation de la force par les « personnes dépositaires de l’autorité publique » ne cessent de s’aggraver à l’encontre de toute la  population. Des violences répétées, permanentes, qui ne sont ni des « bavures », ni des « dérapages », ni des faits-divers isolés. 

Au cours des 44 dernières années, 746 personnes sont décédées à la  suite d’une intervention des forces de l’ordre, dont 78 du fait d’agents hors  service (selon le seul recensement existant, réalisé par le site d’information Bastamag). En 2019, on totalisait 26 décès, 29 en 2020. À cela,  s’ajoute le nombre effarant de blessé·e·s et mutilé·e·s « pour l’exemple » : depuis trois ans on a dénombré 30 éborgnements et 5 mains et 2 pieds  arrachés par des LBD ou des grenades.

La suite ici : https://blogs.mediapart.fr/reseau-dentraide-verite-et-justice/blog/110321/20-mars-2021-stop-limpunite

Nouveaux rassemblements pour les libertés ce samedi 30 janvier partout en France

La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale appelle à la mobilisation ce samedi 30 janvier sur tout le territoire. Un rendez-vous est fixé à Paris, place de la République, un autre à Lyon, place du maréchal Lyautey, et la carte de France ne cesse de se garnir (1).

Depuis novembre 2020, des centaines de milliers de personnes dans près de 200 villes se sont mobilisées contre la proposition de loi Sécurité globale. Le texte passera au Sénat mi-mars avant de revenir à l’Assemblée. Nous devons le faire tomber. C’est pourquoi nous appelons à de nouveaux rassemblements, partout en France, ce samedi 30 janvier.

Car avec cette proposition de loi viendrait tout un arsenal d’outils pour restreindre les libertés publiques et amplifier la répression : empêcher de filmer les pratiques policières, la surveillance généralisée par drone et par caméra-piéton, l’octroi de dangereux pouvoirs aux entreprises privées de sécurité…

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[RASSEMBLEMENT ANNULE] Appel pour un soutien inconditionnel à Claire

Claire, militante du comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires de la CGT, a été arrêtée pendant la manifestation du 5 décembre. Son arrestation s’est faite sans aucune raison valable et relève d’une violence d’État qui utilise la brutalité policière afin de criminaliser le droit de manifester.

Le gouvernement actuel, dans son processus de destruction et de démantèlement du système social, cherche à intimider celles et ceux qui voudraient s’y opposer. Tout est bon : arrestations arbitraires, humiliations, procédures judiciaires. Claire, coupable d’être venue manifester samedi 5 décembre contre le chômage et la précarité, a subi des violences policières, a ensuite passé deux jours en garde à vue, pour être finalement présentée au tribunal de grande instance (TGI).

Ce que les pouvoirs publics lui reprochent ? « Rébellion » et « refus de se disperser » ! Devant cette mascarade de justice, Claire a refusé la comparution immédiate. Elle est convoquée au tribunal de grande instance mardi 5 janvier pour y être jugée.

NON À LA CRIMINALISATION DES MANIFESTANT·ES
AUCUNE SANCTION POUR CLAIRE
RASSEMBLEMENT MARDI 5 JANVIER
12 HEURES TGI PORTE DE CLICHY

Nous continuons d’exiger :
L’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.
L’abrogation du décret du 29 décembre 2018 sur le contrôle des chômeur∙es.
Une nouvelle convention indemnisant 100 % des chômeur∙es et précaires.
Une année blanche pour les intermittentes et intermittents de l’emploi, et pour les travailleuses et travailleurs précaires, à compter de la fin de la crise sanitaire.
L’arrêt des contrôles et le redéploiement des effectifs vers l’indemnisation et l’accompagnement.
L’abrogation de la loi Sécurité globale et l’abandon du nouveau schéma du maintien de l’ordre.

Exilé⋅es à la rue : Combien de morts faudra-t-il encore ?

Dossier Liberté de circulation.

Communiqué du GISTI

Le 10 juillet 2020, un exilé soudanais a été retrouvé noyé dans le canal Saint-Denis près de Paris, non loin du campement où il vivait avec des centaines d’autres.

Ce n’est pas la première fois et, si l’État et les collectivités locales ne déploient pas les moyens nécessaires au respect des droits fondamentaux des personnes exilé⋅es, ce ne sera certainement pas la dernière fois qu’un tel drame se produit.

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