Le résultat des élections européennes dimanche soir confirme, malgré une abstention toujours forte, le renforcement du FN/RN, parti issu du fascisme et de la collaboration. Cette organisation s’appuie sur la peur, la frustration et la colère du peuple exacerbées par les choix politiques actuels. Il utilise ce ressentiment légitime en proposant des solutions simplistes qui pointent des boucs émissaires.
Continuer la lecture de « L’extrême droite n’est pas l’alternative à la macronie ! »7-8-9 juin : A69 – roue libre – manif’actions et mobilisation inter-nationale contre les projets autoroutiers
En avril et octobre 2023, nous avons été des milliers à nous rassembler pour dénoncer et tenter de mettre un terme à l’autoroute A69 Castres-Toulouse, dénonçant un projet hérité du siècle passé et triplement néfaste : inutile, écocidaire et antisocial. La prochaine mobilisation aura lieu du 7 au 9 juin.
Lieu : entre Castres et Toulouse
L’autoroute avance ? Nous aussi !
En 2023 et 2024, la résistance a été portée au niveau national et même international, sans pour autant faire fléchir les décideur·euses politiques, épaulé·es de leurs amis concessionnaires Atosca/NGE et de l’appareil judiciaire et policier.
La détermination à défendre les terres menacées d’artificialisation, à lutter contre une infrastructure antisociale et à promouvoir des alternatives de résilience aux enjeux climatiques s’est illustrée de multiples manières : recours juridiques, occupations dans les arbres et au sol, débat à l’Assemblée Nationale, rassemblements, venues d’activistes et artistes connu·es de tous·tes, désarmements d’engins de chantier, grèves de la faim et de la soif, projet d’aménagement alternatif Une Autre Voie… Des actions de solidarité dirigées contre les acteur·ices du projet partout en France ont renforcé notre détermination et des centaines de personnes ont convergé pour renforcer les occupations sur place. Les multiples lieux d’occupation sur le trajet appellent à être rejoints dès maintenant !
L’État tente vainement d’enterrer la contestation via un puissant appareil répressif, mais le Sud-Tarn résiste ! Contre l’autoroute et toute sa chaîne de production, des gravières en Ariège aux centrales à bitume en Haute-Garonne et Tarn, convergeons massivement dans le Sud-Ouest, pour une mobilisation populaire de grande ampleur. Bloquons les chantiers de l’A69 et reprenons les terres accaparées par Atosca/NGE.
Retrouvons-nous pour un prologue le 1er juin en Ariège contre les gravières, d’où un convoi partira pour rejoindre l’Acte 3 contre l’A69 les 8 et 9 juin 2024 ! Continuons d’élargir la brèche ouverte contre l’A69 et son monde !
Continuer la lecture de « 7-8-9 juin : A69 – roue libre – manif’actions et mobilisation inter-nationale contre les projets autoroutiers »Spectacle vivant : mobilisation nationale le 13 juin
CULTURE EN DANGER ! Coupes budgétaires : mobilisation nationale des professionnel·les du spectacle le 13 juin !
Cher.es Collègues,
Plus que jamais, le spectacle vivant est menacé.
Depuis plusieurs années déjà, nous tirons la sonnette d’alarme. Les financements publics ne suivent plus. Dans ce contexte inquiétant pour nos professions, le gouvernement a fait le choix incompréhensible de couper en 2024 près de 10% du budget alloué au soutien à la création artistique par le ministère de la Culture (-96 millions d’euros !), alors même que les collectivités territoriales sont mises en difficultés pour maintenir leurs financements.
Si l’année 2024 révèle déjà de nombreuses difficultés sur le territoire, avec moins d’activité ou des politiques salariales revues à la baisse, l’année 2025 s’annonce catastrophique. Le ministère de la Culture ne cache pas que des milliers de spectacles ne verront pas le jour et qu’un effondrement des coproductions est à prévoir. Dans ce contexte, une équipe artistique sur deux, risque de disparaître. Ce sera moins de créations, donc moins de levers de rideaux, donc moins d’embauches de salarié·es permanent·es et d’intermittent·es, et le risque d’un effondrement d’un écosystème.
Continuer la lecture de « CULTURE EN DANGER ! Coupes budgétaires : mobilisation nationale des professionnel·les du spectacle le 13 juin ! »Contre la fusion de l’audiovisuel public : la mobilisation continue
Intersyndicale Radio France
Cette première journée de grève a été un succès considérable. Demain vendredi le sera également.
Alors que nous étions très nombreux en grève – à un niveau exceptionnel dans l’histoire de Radio France- alors qu’il y avait des rassemblements à Paris, à Amiens, à Toulouse ou encore à Caen, contraints par le calendrier parlementaire, les députés ont finalement repoussé l‘examen du projet de loi de holding-fusion dans l’audiovisuel public. Ce report n’est qu’anecdotique.
La loi reviendra à l’Assemblée à la fin du mois de juin, mais ça ne doit pas nous démobiliser. C’est en ce moment qu’il faut faire comprendre aux députés que cette réforme est inutile, coûteuse, mortifère pour Radio France et dangereuse pour la démocratie.
L’urgence, ce n’est pas un projet mal ficelé, voté à la va-vite à la veille des congés d’été. L’urgence, c’est d’abord et surtout la sécurisation du financement de l’audiovisuel public qui n’est toujours pas assuré.
En dépit des messages qui se multiplient et visent à nous démobiliser, il y aura ce vendredi encore plus de grévistes et encore moins d’antenne, pour que les députés renoncent à leur projet. Non, le préavis n’est pas levé pour demain 24 mai.
Au Ministère, le message des salariés de l’Audiovisuel public n’a pas été entendu. Seule la mobilisation peut remettre les points sur les « i ». Nous ne serons pas les pions d’un combat d‘influence entre les partisans de la holding et ceux de la fusion. Notre combat, c’est le refus de ces projets.
La mobilisation continue : à Paris, rendez-vous ce vendredi, à 10h, à la Bourse du travail, salle Henaff, 29 bd du Temple, pour la première AG de tous les personnels de l’Audiovisuel public.
https://sauvonslaudiovisuelpublic.blogspot.com/p/lexecutif-veut-tuer-laudiovisuel-public.html
Abrogation de la loi immigration !
Communiqué Union syndicale Solidaires
Continuons le combat contre cette loi raciste et xénophobe !
Touchée… mais pas coulée par le Conseil constitutionnel, la loi immigration reste toujours la plus régressive en matière d’immigration depuis 40 ans. Gérald Darmanin s’est d’ailleurs félicité que le projet de loi initial du gouvernement ait été intégralement conservé ou presque. Ses 27 articles initiaux sont toujours bien là, sans compter ceux imposés par la droite et épargnés par le Conseil Constitutionnel. Celui-ci aura surtout censuré les pires mesures d’extrême droite comme la négation du droit du sol ou la préférence nationale. Darmanin se réjouit donc de pouvoir expulser à tour de bras. Tout ça alors que le gouvernement s’est engagé à détricoter ensuite l’Aide médicale d’État (AME), dispositif déjà très insuffisant et discriminatoire de couverture santé des étranger-es.
Sans compter que le Conseil Constitutionnel n’a pas censuré les dispositions les plus scandaleuses du fait de leur incompatibilité avec les principes constitutionnels. Non, elles l’ont été car elles ne figuraient pas dans la bonne loi (les fameux « cavaliers législatifs ») : elles pourraient donc être représentées ultérieurement et être validées !
En réalité, cette loi affaiblit lourdement les droits et garanties des personnes étrangères. Quelques mesures parmi les plus destructrices de droits :
- Le dispositif de régularisation pour un an uniquement pour les travailleurs-euses des « métiers en tension », principe inacceptable en soi et de plus soumis à l’arbitraire préfectoral.
- Mise en rétention de potentiels demandeurs d’asile, l’accélération du délai de traitement des dossiers de demandes d’asile sans moyens publics supplémentaires et la généralisation du juge unique pour traiter les contentieux. Les conditions matérielles d’accueil (hébergement, allocation) sont refusées automatiquement aux demandeurs d’asile qui quittent leurs régions ou hébergement…
- Le statut d’autoentrepreneur est refusé aux étranger-es d’un pays non membre de l’Union Européenne
- Les mineur-es non accompagné-es ne peuvent plus bénéficier de l’Aide sociale à l’Enfance quand ils et elles ont fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
- L’OQTF devient automatique pour toute personne étrangère déboutée de sa demande de qualité de réfugiée.
- L’obtention ou le renouvellement d’un titre de séjour est soumise à l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge…
Et beaucoup d’autres encore : cette loi porte dans son ADN la défiance de l’étranger-e. Elle est raciste et xénophobe. C’est en totalité qu’elle doit être abrogée.
Elle ne fera qu’aggraver encore plus fortement la précarité d’une population déjà fortement discriminée, fragile et très peu informée de ses droits. Une autre politique migratoire d’accueil et solidaire est possible !
MACRON AYANT PROMULGUÉ CE WEEK-END CETTE LOI SCÉLÉRATE, L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES APPELLE À SE MOBILISER MASSIVEMENT LE 3 FÉVRIER PARTOUT DANS LE PAYS POUR EXIGER SON ABROGATION ! ÉGALITÉ DES DROITS ! POUR UN ACCUEIL DIGNE ET SOLIDAIRE ! RÉGULARISATION DE TOUT-ES LES SANS PAPIERS, NOTAMMENT LES OCCUPANTS DU PIQUET DE CHRONOPOST !