CULTURE EN DANGER ! Coupes budgétaires : mobilisation nationale des professionnel·les du spectacle le 13 juin !

Cher.es Collègues, 

Plus que jamais, le spectacle vivant est menacé.  

Depuis plusieurs années déjà, nous tirons la sonnette d’alarme. Les financements publics ne suivent plus. Dans ce contexte inquiétant pour nos professions, le gouvernement a fait le choix incompréhensible de couper en 2024 près de 10% du budget alloué au soutien à la création artistique par le ministère de la Culture (-96 millions d’euros !), alors même que les collectivités territoriales sont mises en difficultés pour maintenir leurs financements.  

Si l’année 2024 révèle déjà de nombreuses difficultés sur le territoire, avec moins d’activité ou des politiques salariales revues à la baisse, l’année 2025 s’annonce catastrophique. Le ministère de la Culture ne cache pas que des milliers de spectacles ne verront pas le jour et qu’un effondrement des coproductions est à prévoir. Dans ce contexte, une équipe artistique sur deux, risque de disparaître. Ce sera moins de créations, donc moins de levers de rideaux, donc moins d’embauches de salarié·es permanent·es et  d’intermittent·es, et le risque d’un effondrement d’un écosystème.  

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Contre la fusion de l’audiovisuel public : la mobilisation continue

Intersyndicale Radio France

Cette première journée de grève a été un succès considérable. Demain vendredi le sera également.

Alors que nous étions très nombreux en grève – à un niveau exceptionnel dans l’histoire de Radio France- alors qu’il y avait des rassemblements à Paris, à Amiens, à Toulouse ou encore à Caen, contraints par le calendrier parlementaire, les députés ont finalement repoussé l‘examen du projet de loi de holding-fusion dans l’audiovisuel public. Ce report n’est qu’anecdotique.

La loi reviendra à l’Assemblée à la fin du mois de juin, mais ça ne doit pas nous démobiliser. C’est en ce moment qu’il faut faire comprendre aux députés que cette réforme est inutile, coûteuse, mortifère pour Radio France et dangereuse pour la démocratie.

L’urgence, ce n’est pas un projet mal ficelé, voté à la va-vite à la veille des congés d’été. L’urgence, c’est d’abord et surtout la sécurisation du financement de l’audiovisuel public qui n’est toujours pas assuré.

En dépit des messages qui se multiplient et visent à nous démobiliser, il y aura ce vendredi encore plus de grévistes et encore moins d’antenne, pour que les députés renoncent à leur projet. Non, le préavis n’est pas levé pour demain 24 mai.

Au Ministère, le message des salariés de l’Audiovisuel public n’a pas été entendu. Seule la mobilisation peut remettre les points sur les « i ». Nous ne serons pas les pions d’un combat d‘influence entre les partisans de la holding et ceux de la fusion. Notre combat, c’est le refus de ces projets.

La mobilisation continue : à Paris, rendez-vous ce vendredi, à 10h, à la Bourse du travail, salle Henaff, 29 bd du Temple, pour la première AG de tous les personnels de l’Audiovisuel public.

https://sauvonslaudiovisuelpublic.blogspot.com/p/lexecutif-veut-tuer-laudiovisuel-public.html

Abrogation de la loi immigration !

Communiqué Union syndicale Solidaires

Continuons le combat contre cette loi raciste et xénophobe !

Touchée… mais pas coulée par le Conseil constitutionnel, la loi immigration reste toujours la plus régressive en matière d’immigration depuis 40 ans. Gérald Darmanin s’est d’ailleurs félicité que le projet de loi initial du gouvernement ait été intégralement conservé ou presque. Ses 27 articles initiaux sont toujours bien là, sans compter ceux imposés par la droite et épargnés par le Conseil Constitutionnel. Celui-ci aura surtout censuré les pires mesures d’extrême droite comme la négation du droit du sol ou la préférence nationale. Darmanin se réjouit donc de pouvoir expulser à tour de bras. Tout ça alors que le gouvernement s’est engagé à détricoter ensuite l’Aide médicale d’État (AME), dispositif déjà très insuffisant et discriminatoire de couverture santé des étranger-es.

Sans compter que le Conseil Constitutionnel n’a pas censuré les dispositions les plus scandaleuses du fait de leur incompatibilité avec les principes constitutionnels. Non, elles l’ont été car elles ne figuraient pas dans la bonne loi (les fameux « cavaliers législatifs ») : elles pourraient donc être représentées ultérieurement et être validées !

En réalité, cette loi affaiblit lourdement les droits et garanties des personnes étrangères. Quelques mesures parmi les plus destructrices de droits :

  • Le dispositif de régularisation pour un an uniquement pour les travailleurs-euses des « métiers en tension », principe inacceptable en soi et de plus soumis à l’arbitraire préfectoral.
  • Mise en rétention de potentiels demandeurs d’asile, l’accélération du délai de traitement des dossiers de demandes d’asile sans moyens publics supplémentaires et la généralisation du juge unique pour traiter les contentieux. Les conditions matérielles d’accueil (hébergement, allocation) sont refusées automatiquement aux demandeurs d’asile qui quittent leurs régions ou hébergement…
  • Le statut d’autoentrepreneur est refusé aux étranger-es d’un pays non membre de l’Union Européenne
  • Les mineur-es non accompagné-es ne peuvent plus bénéficier de l’Aide sociale à l’Enfance quand ils et elles ont fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
  • L’OQTF devient automatique pour toute personne étrangère déboutée de sa demande de qualité de réfugiée.
  • L’obtention ou le renouvellement d’un titre de séjour est soumise à l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge…

Et beaucoup d’autres encore : cette loi porte dans son ADN la défiance de l’étranger-e. Elle est raciste et xénophobe. C’est en totalité qu’elle doit être abrogée.

Elle ne fera qu’aggraver encore plus fortement la précarité d’une population déjà fortement discriminée, fragile et très peu informée de ses droits. Une autre politique migratoire d’accueil et solidaire est possible !

MACRON AYANT PROMULGUÉ CE WEEK-END CETTE LOI SCÉLÉRATE, L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES APPELLE À SE MOBILISER MASSIVEMENT LE 3 FÉVRIER PARTOUT DANS LE PAYS POUR EXIGER SON ABROGATION ! ÉGALITÉ DES DROITS ! POUR UN ACCUEIL DIGNE ET SOLIDAIRE ! RÉGULARISATION DE TOUT-ES LES SANS PAPIERS, NOTAMMENT LES OCCUPANTS DU PIQUET DE CHRONOPOST !

Combattons la “loi immigration” raciste et antisociale

Union syndicale Solidaires

L’Assemblée nationale vient d’adopter ce texte après des tractations politiciennes organisées par le gouvernement tandis que l’extrême-droite jubile.

Il reflète la volonté du gouvernement de stigmatiser une fois de plus les immigré·es et développe un climat nauséabond vis-à-vis des étranger·es, malgré les promesses de “digue contre l’extrême-droite” d’Emmanuel Macron en mai 2022.

La journée du 19 décembre a franchi un nouveau cap. Le gouvernement a décidé de faire adopter une loi reprenant les pires positions de l’extrême-droite sur la préférence nationale, sa négation du droit du sol et des droits des travailleuses et travailleurs étranger·es. Le problème n’est pas d’adopter le projet de loi avec ou sans les voix de l’extrême droite. C’est bien son contenu, qui permet qu’il soit voté par l’extrême droite.

L’Union syndicale Solidaires lutte depuis des mois contre ce projet de loi. Nous avons participé activement au cadre unitaire UCIJ, Unis contre une immigration jetable, pour repousser cette loi et porter une politique migratoire d’accueil et solidaires. L’urgence c’est de régulariser les travailleurs et travailleuses sans-papiers trop souvent exploité·es, sous la menace d’une arrestation sur le chemin du travail. Cette loi n’y répond pas. L’urgence c’est de ne laisser personne à la rue. L’urgence c’est de donner les moyens aux services publics. L’urgence c’est les augmentations de salaires, le partage des richesses et la lutte contre la crise écologique, pas une énième loi sécuritaire et xénophobe.

Nous sommes à un tournant politique majeur. Il est urgent que l’ensemble du mouvement social, que les forces syndicales, associatives et politiques, fassent front ensemble. Nous avons une responsabilité collective à proposer une action massive et populaire pour empêcher l’application de cette loi. L’Union syndicale Solidaires va tout mettre en œuvre dans ce sens dans les jours et semaines qui viennent.

Motion de soutien des enseignants et administratifs de l’ENSAPLV

AU MOUVEMENT DES ÉTUDIANTS POUR LA REVALORISATION DES MOYENS ET DES ENSEIGNEMENTS DE L’ENSAPLV ET BLOCAGE DES ENSEIGNEMENTS DU MERCREDI 1er MARS AU VENDREDI 10 MARS.

Nous enseignants et administratifs de l’école de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette présents à l’A.G. d’étudiants du 1er mars 2023 soutenons le mouvement étudiant voté lors de cette Assemblée Générale.

Nous nous engageons pendant la période du mercredi 1er mars au vendredi 10 mars inclus – période pouvant être reconduite suivant vote des étudiants- à soutenir ce mouvement et interrompre le déroulement de nos cours pour permettre aux étudiants d’organiser au mieux leurs réflexions, débats et actions.

Nous engageons à ne pas impacter dans nos évaluations la présence et engagement des étudiants dans ce mouvement et d’une façon générale de possibles retombées administratives ou pédagogiques de leur participation à ce mouvement.

Demandons à l’ensemble du corps enseignant de respecter le vote des étudiants du 1er mars 2023 et de ne compromettre en aucun cas le parcours des étudiants liés à leur participation à ce mouvement.

A Paris le mercredi 1er mars 2023

Pour les enseignants et administratifs de l’ENSAPLV présents à l’A.G. du 1er mars 2023

Délégués syndicaux élus du C.S.A. de l’ENSAPLV

Syndicat SUD Culture Solidaires affilié à l’Union Syndicale Solidaires Fonction Publique